QUATRE-VINGT-NEUVIÈME LECTURE : Des effets de l’Eucharistie.

QUATRE-VINGT-NEUVIÈME LECTURE : Des effets de l’Eucharistie.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Qui manducat meam carnem et bibit meum sanguinem, in me manet, et ego in illo ; qui munducat meam carnem et bibit meum sanguinem, habet vitam aeternam, et ego ressuscitabo eum in novissimo die.

Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, demeure en moi, et je demeure en lui ; il a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour. Jean 6.

Divin Jésus, vous ne vous communiquez aux hommes que pour les combler de biens inestimables. Quel bonheur pour moi de pouvoir me procurer des avantages si précieux ! Je puis donc m’unir à vous, jusqu’à devenir une même chose avec vous, vivre de votre vie divine, être animé de votre esprit.

Hélas ! Seigneur, je gémis sous le poids d’un corps misérable, sujet à mille infirmités ; mais vous le sanctifierez par votre présence ; un malheureux penchant me porte sans cesse au mal ; mais votre chair sacrée affaiblira mes passions, et me donnera la force de les surmonter.

Pour prix de la victoire ; vous me promettez une vie éternelle, vous m’en donnez le gage dans la sainte communion ; mon corps, uni au vôtre, sortira un jour du tombeau, glorieux et incorruptible.

Venez donc, mon Dieu ! ou commandez-moi d’aller à vous : mon cœur et ma chair ont tressailli de joie, dans l’espérance de s’unir à vous, qui êtes le Dieu vivant. Qu’ai-je à désirer dans le ciel ! Qu’ai-je à désirer sur la terre, si ce n’est vous, ô mon Dieu ! qui êtes le Dieu de mon cœur, et mon partage pour l’éternité.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

QUATRE-VINGT-HUITIÈME LECTURE : Des dispositions pour recevoir l’Eucharistie

QUATRE-VINGT-HUITIÈME LECTURE : Des dispositions pour recevoir l’Eucharistie

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Opus grande est ; neque enim homini praeparatur habitatio, sed Deo.

L’entreprise est grande ; car ce n’est pas pour un homme, mais pour Dieu même que l’on prépare une demeure ! 1 Chroniques 29.

Je crois fermement, ô mon Sauveur ! que vous êtes réellement présent dans l’Eucharistie, et qu’en la recevant, c’est vous-même que l’on reçoit ; je vous y adore comme mon Seigneur et mon Dieu.

Non, Seigneur, je ne suis pas digne que vous entriez en moi, mais vous me commandez de vous recevoir, j’obéis, ô mon Dieu ! Je me suis présenté à votre ministre ; et je lui ai confessé toutes mes iniquités ; il a prononcé sur moi la sentence de la réconciliation : mes péchés sont donc effacés ; cependant purifiez-moi de plus en plus, sanctifiez cette demeure où vous voulez habiter, ornez-la de toutes les vertus ; j’attends tout de votre miséricorde.

Pourriez-vous me refuser quelque chose, après vous être donné vous-même ? Oui, mon Dieu, j’en ai la ferme confiance ; oui, vous guérirez toutes mes infirmités, et vous m’attacherez à vous pour toujours. Quel amour ne vous dois-je pas pour un si grand bienfait ! Pourrais-je le recevoir sans en être attendri ?

Allumez dans mon cœur le feu sacré de votre amour ; ce cœur est tout ce que je puis vous offrir, pour vous marquer ma reconnaissance ; je veux, ô mon Dieu ! le consacrer à votre amour ; agréez l’offrande que je vous en fais. Les sentiments que j’éprouve maintenant sont votre ouvrage, c’est vous qui me les inspirez ; conservez-les en moi, Seigneur, et ne permettez pas qu’ils s’affaiblissent jamais.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

QUATRE-VINGT-SEPTIÈME LECTURE : Du sacrement de l’Eucharistie

QUATRE-VINGT-SEPTIÈME LECTURE : Du sacrement de l’Eucharistie

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Panis quem dabo caro mea est…. caro mea vere est cibus, sanguis meus vere est potus.

Le pain que je donnerai est ma chair… ma chair est véritablement une nourriture; et mon sang est véritablement un breuvage. Jean 6.

Que vos œuvres sont grandes, ô mon Dieu ! Est-il croyable que vous daigniez habiter parmi les hommes, et devenir leur nourriture spirituelle ? vous avez donné autrefois à votre peuple un aliment céleste ; vous l’avez nourri, dans le désert, du pain des Anges.

Vous faites maintenant beaucoup plus pour nous ; ce n’est pas la manne qui descend du ciel, c’est votre corps, c’est votre sang, c’est votre divinité même. O prodige d’amour que vous seul pouvez opérer, et que l’homme ne pourra jamais comprendre !

Mais vous l’avez dit, vous qui êtes la vérité même ; c’en est assez, je le crois sur l’autorité de votre parole, je perce les nuages qui vous couvrent, je reconnais mon Dieu. Je vois dans ce mystère l’effet d’une charité immense, de la charité d’un Dieu.

Qu’il m’est doux de savoir que vous m’avez choisi un moyen si merveilleux de vous unir à moi, et de m’unir moi-même intimement à vous ! Que ce moyen convient bien à l’excès de votre amour ! Qu’il répond bien à celui qui vous a fait revêtir de notre nature, et mourir pour nous !

Plus tendre qu’une mère, vous nous nourrissez de votre chair et de votre sang. Que je réponde à un amour si touchant, par mon empressement à vous recevoir ! Que je coure à la table sainte avec la même avidité qu’un enfant saisit les mamelles de celle qui l’allaite : Que mon unique douleur soit d’être privé de cette nourriture divine !

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

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