QUATRE-VINGT-UNIÈME LECTURE : De la Contrition

QUATRE-VINGT-UNIÈME LECTURE : De la Contrition

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Scito et vide quia malum et amarum est reliquisse te Dominum Deum tuum.

Comprenez quel malheur c’est pour tous, et combien il doit vous être amer d’avoir abandonné le Seigneur votre Dieu. Jérémie 3, 19.

Donnez-moi vous-même, ô mon Dieu ! la contrition qui est nécessaire pour obtenir le pardon de mes péchés, brisez mon cœur de la plus vive douleur, à la vue de mes iniquités ; faites-m’en concevoir toute la haine et la détestation qu’elles méritent ; inspirez-moi la ferme résolution d’y renoncer pour toujours.

Mon cœur resterait insensible, si vous ne le touchez par votre grâce ; amollissez-en la dureté : ma volonté demeurerait attachée au mal, si vous ne l’aidiez à rompre ses liens, brisez ses chaînes, ô mon Dieu ! faites que je connaisse la difformité du péché, et que je sois saisi de crainte à la vue du châtiment qu’il mérite.

Je vous ai offensé, vous qui êtes mon Dieu, mon Créateur, mon souverain maître ; j’ai perdu le droit à l’héritage céleste que vous me destiniez ; j’ai mérité l’enfer. Ayez pitié de moi, Seigneur, ayez pitié de moi ; j’ai horreur de mon iniquité, j’y renonce pour toujours.

Vous mettez dans mon cœur une douce confiance que vous me pardonnerez : que vous êtes bon, ô mon Dieu ! c’en est fait, je veux commencer à vous aimer et à vous servir avec fidélité tous les jours de ma vie.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

NEUVAINE À LA DIVINE MISÉRICORDE 6

SIXIÈME JOUR

neuvaine Miséricorde Divine
neuvaine Miséricorde Divine

[Mot du Seigneur Jésus]
« Aujourd’hui, amène-Moi les âmes douces et humbles, ainsi que celles des petits enfants et immerge-les dans Ma miséricorde. Ces âmes sont les plus semblables à Mon cœur. Ce sont elles qui m’ont réconforté dans mon amère agonie. Je les voyais comme des anges terrestres qui veilleraient devant mes autels ; je déverse sur elles des torrents de grâces. Seule une âme humble est capable de recevoir ma grâce ; aux âmes humbles j’accorde ma confiance. »

[Prière de Sœur Faustine]
Très miséricordieux Jésus, Toi qui as dit : « Apprenez de moi que Je suis doux et humble de cœur « , reçois dans la demeure de Ton Cœur très compatissant les âmes douces et humbles, ainsi que celles des petits enfants. Ces âmes ravissent le ciel tout entier ; elles ont la préférence du Père céleste, elles sont un bouquet de fleurs au pied du trône divin ; Dieu Lui-même se délecte de leur parfum. Ces âmes demeurent pour toujours dans le Cœur très compatissant de Jésus et chantent sans cesse l’hymne de l’amour et de la miséricorde pour les siècles des siècles.

Père Éternel, regarde avec miséricorde les âmes douces et humbles, et les âmes des petits enfants, qui demeurent dans le Cœur très compatissant de Jésus. Ces âmes ressemblent le plus à Ton Fils et leur parfum s’élève de la terre jusqu’à Ton trône. Père de miséricorde et de toute bonté, je T’en supplie, par l’amour et la préférence que Tu as pour elles, bénis le monde entier, afin que toutes les âmes puissent chanter ensemble la gloire de Ta miséricorde pour les siècles des siècles. Amen.

[Chapelet à la Miséricorde Divine]

QUATRE-VINGTIÈME LECTURE : Du sacrement de Pénitence

QUATRE-VINGTIÈME LECTURE : Du sacrement de Pénitence

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Quorum remiseritis peccata, remittuntur eis.

Les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez. Jean 20. 23.

Hélas ! Seigneur, que nous serions malheureux si, après avoir perdu l’innocence du baptême, il n’y avait plus de moyen pour la recouvrer ! Vous pouviez ne nous délivrer qu’une fois de l’esclavage du démon, et nous abandonner si nous venions à perdre cette première grâce par notre faute ; nous n’aurions pas eu à nous plaindre.

Et ce malheur irréparable, nous n’aurions pu l’imputer qu’à nous-mêmes, mais vous connaissez notre fragilité, et vous êtes riche en miséricorde ; vous nous ouvrez une voie pour notre retour à la grâce, vous avez institué un sacrement qui a la force de remettre tous nos péchés et de nous rétablir dans notre première innocence.

Ô bonté ! Ô miséricorde de mon Dieu ! que vous revient-il donc du salut de la créature, pour sacrifier ainsi en sa faveur les droits de votre justice ? Il est vrai que, pour accorder cette seconde réconciliation, vous exigez de grands gémissements et des exercices pénibles.

Mais n’est-il pas juste qu’un ingrat qui a abusé de vos bienfaits, soit traité plus sévèrement que celui qui n’a pas encore reçu la grâce du baptême ? Ah, Seigneur ! rien ne me paraîtra difficile pour réparer la perte que j’ai faite ; je me soumets volontiers à toutes les rigueurs de la pénitence, trop heureux qu’à ce prix je puisse rentrer en grâce avec vous.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

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