SOIXANTE-NEUVIÈME LECTURE – De la gourmandise

SOIXANTE-NEUVIÈME LECTURE : De la gourmandise.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Noli esse avidus in omni epulatione… Sanitas est animae et corporis sobrius potus.

Ne soyez point avide dans vos repas… La tempérance est la santé de l’âme et du corps. Eccl. 31 et 37.

C’est à votre bonté paternelle, ô mon Dieu ! que nous sommes redevables de toutes les choses nécessaires à la vie : vous ne nous les accordez que pour entretenir et réparer nos forces.

Si vous attachez du plaisir à l’usage des aliments, ce n’est qu’une sage condescendance ; c’est afin que nous n’ayons pas de répugnance à prendre la nourriture qui nous est nécessaire ; mais en user pour le seul plaisir, passer les bornes de la nécessité, c’est tourner votre bienfait contre vous-même, c’est employer à vous offenser ce qui ne devrait qu’exciter notre reconnaissance.

Ne permettez pas, ô mon Dieu ! que je me rende jamais coupable de cet abus ; faites-moi la grâce d’user chrétiennement des aliments que votre providence nous fournit, de n’en jamais prendre avec excès, de n’y point chercher à contenter mon goût, mais uniquement le besoin de la nature.

Pour obtenir cette grâce, je serai fidèle à sanctifier tous mes repas par la prière. Quoique cette sainte pratique soit aujourd’hui fort négligée, je n’y manquerai jamais, je ne rougirai point d’être Chrétien, et le mauvais exemple ne sera point capable de m’arrêter.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

SOIXANTE-HUITIÈME LECTURE : De l’envie

SOIXANTE-HUITIÈME LECTURE : De l’envie.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Invidia diaboli mors introivit in orbem terrarum ; imitantur autem illum qui sunt ex parte illius.

C’est par l’envie du démon que la mort est entrée dans le monde ; et ceux qui se rangent de son parti, deviennent ses imitateurs. Sagesse 3.

Préservez-moi, ô mon Dieu, de l’envie, ce vice si odieux à vos yeux, et si funeste à celui qui s’y abandonne. Oui, je le déteste, et j’y renonce pour jamais.

Avec votre sainte grâce, j’aurai soin d’étouffer les premiers mouvements de cette passion, dès qu’ils s’élèveront dans mon cœur ; je me livrerai à un sentiment plus conforme à la raison et à la Religion : les biens et les maux de mes frères me seront communs avec eux, je partagerai leurs joies et leurs peines.

Loin d’être blessé des bonnes qualités qu’ils possèdent, mon cœur n’admettra que le sentiment d’une louable émulation, je m’appliquerai à imiter ce qu’il y a de bon dans chacun d’eux.

La vue de leurs talents m’excitera à faire mes efforts pour cultiver ceux que vous m’avez donnés : les vertus que je verrai pratiquer, m’animeront à les pratiquer moi-même.

S’ils réussissent mieux que moi, je n’en serai point fâché, parce que vous ne demandez de moi que des efforts, et non pas des succès ; je m’en réjouirai même, parce qu’en prenant ainsi part au bonheur de mes frères, j’attirerai votre bénédiction sur mon travail, et je mériterai d’obtenir moi-même quelques succès.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

Prière à la Mère de Miséricorde

Prière à la Mère de Miséricorde

Icône de la Mère de Dieu de la Consolation - Grèce
                                              Icône de la Mère de Dieu de la Consolation – Grèce

Ô Sainte Vierge Marie,
vous étiez au pied de la croix le cœur transpercé
par la douleur de voir votre Fils Jésus
déchiqueté par le fouet, cloué sur la croix où il devait mourir.

Vous comprenez l’atroce souffrance
de ceux qui ont été touchés
par la haine aveugle qui s’est abattue
sur notre pays et sa capitale Paris.

Vous êtes restée debout pour montrer
qu’au-delà de l’amour crucifié il y a l’espérance
qui sait que tout ne se termine pas par la mort,
que Dieu n’a jamais dit son dernier mot.

Ce mot, c’est le Verbe qui a pris chair en vous
pour nous révéler la vérité de Dieu
qui est Amour et qui est Vie.

Ô Mère de miséricorde, venez consoler notre détresse,
nous rappeler que la Résurrection de votre Fils
a définitivement scellé la victoire de l’amour
sur la haine et de la vie sur la mort.

Vous, qui avez recueilli cette phrase de Jésus à son Père :
« pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font »,
priez pour nous afin que nous arrivions à pardonner
sans que l’esprit de vengeance ronge notre cœur.

Enfin, vous qui êtes la sainte patronne de la France,
que votre prière maternelle nous aide
à retrouver et à vivre cet évangile qui a façonné
depuis tant de siècles l’âme de notre pays. Amen

Mgr Michel Aupetit, évêque de Nanterre alors,
suite aux attentats de Paris, le 13 novembre 2015.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

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