GRANDE NEUVAINE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION 2024

GRANDE NEUVAINE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION 2024

image de la neuvaine de l'Immaculée Conception 2024
image de la neuvaine de l’Immaculée Conception 2024

bénie et encouragée par S. S. LE PAPE
DU 30 NOVEMBRE AU 8 DÉCEMBRE

1.Une dizaine de chapelet chaque jour, suivie de trois fois l’invocation :
«Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. »
2.Une communion le jour du 8 décembre ou un autre jour de l’octave – Confession recommandée

La neuvaine est une prière que vous pouvez réaliser sur 9 jours consécutifs afin de confier à Dieu ou à Marie une intention ou demander une grâce particulière.

En cette « année de la prière » invoquons l’Immaculée et la Mère de l’Église pour nos familles, notre paroisse et la France.

2024 c’est également
– le 170ème anniversaire du dogme de l’Immaculée Conception (1854)
– le 60ème anniversaire de la proclamation de Marie, mère de l’Église (1964)
– le temps de la réouverture de Notre-Dame de Paris

« Le 8 décembre, le 9 lorsque le 8 tombe un dimanche comme en cette année, l’Église Catholique célèbre le dogme de l’Immaculée Conception. Contrairement à l’opinion courante, ce dogme ne signifie pas la conception virginale de Jésus par Marie mais le privilège divin selon lequel la Vierge Marie est née préservée du péché originel. C’est ce qui fait d’elle « la nouvelle Eve », Mère du genre humain, puisqu’elle est la racine et l’anticipation du renouvellement de toute l’humanité par la mort et la résurrection du Christ. Elle n’a rien reçu que Dieu ne nous destine également. » (l’Église catholique à Paris)*

PRIÈRE

Vierge Marie, sainte Mère de Dieu, comme autrefois, vous avez fait jaillir la source de Massabielle par votre douce intercession maternelle, faites jaillir du Cœur de votre divin Fils, le don de Dieu, l’Esprit Saint et répandez-le sur chacun de vos enfants.

Vous avez demandé à Bernadette d’aller dire aux prêtres « qu’on bâtisse ici une chapelle et qu’on y vienne en procession. »

Nous entendons votre appel, et en vous choisissant aujourd’hui pour mère, nous voulons bâtir l’Église dans nos cœurs et dans le cœur de tous nos frères.

Vierge Immaculée, douce Mère de l’Église, donnez à vos enfants l’amour de l’Église et soyez pour eux un refuge assuré jusqu’aux derniers temps. Amen.

Imprimatur Mgr Antoine Hérouard

 CHAPELET DES ENFANTS
5 rue de l’université-75007 PARIS
www.chapeletdesenfants.com

Présentée par L’ASSOCIATION de la MÉDAILLE MIRACULEUSE

Anniversaire de la Compagnie des Filles de la Charité

Anniversaire de la Compagnie des Filles de la Charité

Comme la Chapelle de la rue du Bac est celle de la Maison Mère des Filles de la Charité., c’est avec elles, c’est à leur histoire, que nous sommes reliés. La Compagnie des Filles de la Charité, fondée en 1633, fut le commun chef d’œuvre de saint Vincent et de sainte Louise.

Saint Vincent de-Paul entretien avec les Filles de la Charité aquarelle de J. Bernat
Saint Vincent de-Paul entretien avec les Filles de la Charité aquarelle de J. Bernat – sainte Louise en face

La Compagnie s’est développée dans le monde entier, fidèle à sa vocation. Quand, un jour de 1830, est arrivée au noviciat de la rue du Bac une jeune bourguignonne de 24 ans…

Les apparitions de la Vierge Marie à Catherine Labouré et la diffusion de la médaille miraculeuse furent suivies d’un extraordinaire renouveau des vocations, tant chez les Filles de la Charité que chez les Prêtres de la Mission. La ferveur y redevint des plus ardentes. Au long des années, la Compagnie a continué son service dans l’esprit des fondateurs : humilité, simplicité, charité.

A ce jour, les Filles de la Charité sont présentes sur les cinq continents.

Profondément touché par la souffrance et la pauvreté, Vincent de Paul sollicite l’aide de femmes riches et se rend vite compte que la charité doit être organisée. Une fille de la campagne, Marguerite Naseau, vient trouver Vincent pour être employée aux tâches les plus basses que ne pouvaient assurer les dames des confréries.

Elle se fit, dans son amour tout évangélique, la servante des plus délaissés. Son exemple fut communicatif, c’est ainsi que naquit, imperceptiblement la Compagnie des Filles de la Charité. Dès 1630, Monsieur Vincent confia à Louise de Marillac la formation des premières sœurs qui se dévouaient dans les diverses confréries.

sceau des Filles de la Charité
sceau des Filles de la Charité

Le 29 novembre 1633, elles se regroupèrent autour de Louise de Marillac pour vivre, sous sa conduite, leur idéal en communauté fraternelle. Elles eurent d’abord le soin des pauvres malades chez eux, dans les villes et les campagnes, puis, au fur et à mesure des besoins, celui des malades dans les hôpitaux, des petites filles à instruire, des enfants trouvés, des galériens, des soldats blessés, des réfugiés, des personnes âgées, des malades mentaux, et autres…

Aujourd’hui, la Compagnie internationale est présente sur tous les continents. Les Filles de la Charité, toute données à Dieu, en communauté de vie fraternelle, consacrent leur vie à soigner, à accompagner, à remettre debout les personnes délaissées, à se faire proche de chacune.

Par leur service, dynamisé par leur devise « La Charité de Jésus crucifié nous presse », elles couvrent un vaste champ d’activités dans le domaine humanitaire et social, tout en travaillant également pour la justice, la paix et la solidarité.

De même que les sociétés se transforment et croissent, ainsi en est-il des besoins de leurs populations.  C’est pourquoi les services dans lesquels les Filles de la Charité s’engagent sont en perpétuelle transformation et adaptation.

LE MOIS DES FIDÈLES DÉFUNTS – 29 novembre

LE MOIS DES FIDÈLES DÉFUNTS – 29 novembre

Selon LE MOIS DE NOVEMBRE CONSACRÉ AU SOUVENIR DES ÂMES DU PURGATOIRE par des considérations sur les peines qu’elles y souffrent, les motifs et les moyens de les soulager et sur l’utilité de la pensée du purgatoire. –  L. Grandmont Liège 1841

Le Purgatoire considéré comme motif de patience dans les maladies.

Le premier fruit, que les malades doivent tirer de la pensée du purgatoire, est la haine et la détestation du péché : car, si l’on peut juger de l’horreur que nous devons avoir de la plus petite faute, par la grandeur de la peine que Dieu nous impose pour la punir, qui ne sait que les peines du purgatoire sont en cela semblables à celles de l’enfer ; qu’elles surpassent, non seulement tout ce que nous pouvons souffrir en cette vie, mais encore tout ce que notre imagination peut se figurer.

Rappelons-nous tout ce que nous avons médité sur ce sujet les premiers jours de ce mois, pendant l’octave des morts. Mais surtout pensons à la privation de Dieu : c’est sans doute le comble de leurs maux, tant à cause de l’amour que ces âmes lui portent, que parce que la possession de Dieu doit être leur béatitude.

C’est là où tendent leurs plus ardents souhaits, et néanmoins elles s’en voient éloignées par leur faute, avec la perte de tant de degrés de gloire qu’elles pouvaient acquérir si facilement, et dont elles se sont rendues indignes pour de si basses et si légères occasions. O péché ! que tu es un cruel poison et une funeste source de maux ! ô sainteté divine! que vous haïssez l’iniquité, puisque vous punissez si rigoureusement les moindres fautes dans vos amis !

Le second fruit, que les malades doivent tirer de la pensée du purgatoire, est la pa­tience dans leurs peines, et le désir de faire leur purgatoire en ce monde plutôt qu’en l’autre. C’est un acte de prudence d’écouter les gémissements des fidèles trépassés, et d’ap­prendre d’eux à ne point tomber en de semblables tourments.

Comme ils ont plus de charité que le mauvais riche, ils enverraient volontiers des messagers aux malades pour les avertir charitablement, et pour les exciter à souffrir les incommodités de leur maladie avec tant de résignation et de vertu, qu’il ne leur restât rien à payer à l’autre monde.

Un jour de fièvre, une tristesse d’une heure, une douleur, un ennui passager qu’ils endureront volontiers pour l’amour de Dieu, abrégera leur séjour dans le purgatoire, parce que le temps de l’autre vie est un temps de justice, où Dieu fait payer en rigueur tout ce qu’on lui doit, au lieu que cette vie est un temps de grâce et de miséricorde, où il se contente de peu pour le paiement d’une grande dette.

En sorte qu’on peut dire qu’il a mis le purgatoire de sa douceur et de son amour dans la maladie, mais qu’il réserve celui de sa sévérité après la mort ; et, ce qui est très-important, les peines qu’il fait souffrir après la mort sont pures peines sans mérite, et sans aucun accroissement de grâce, tandis que, dans la maladie, un acte de patience pratiqué comme il faut, nous apporte un trésor inestimable de grâce et de gloire.

C’est pourquoi saint Augustin avait raison de faire cette prière, que le malade doit souvent répéter : «Seigneur, purifiez-moi en cette vie, et me rendez tel que je ne sois point obligé de passer par le feu d’expiation, que je désire éviter, non tant pour m’exempter de la peine, que pour être plus tôt uni à mon souverain bien et à ma dernière fin. »

Le troisième fruit, que les malades doivent tirer de la pensée du purgatoire, est la charité qui les porte à offrir à Dieu leurs souffrances, pour délivrer quelqu’une de ces âmes saintes qui sont détenues dans les flammes. On ne | peut douter que cette œuvre de miséricorde l spirituelle ne soit fort agréable au Fils de Dieu.

Le cardinal de Vilry rapporte, dans la vie de sainte Christine, que cette admirable fille étant morte dans la fleur de son âge, se releva du cercueil, lorsqu’on disait la messe sur son corps, et qu’elle tint ce discours : L’Ange du Seigneur m’a menée dans le pur­gatoire, où j’ai vu de si horribles tourments que je croyais certainement que ce fut l’enfer.

De là, il m’a conduite au trône de Jésus-Christ qui m’a donné le choix de demeurer au ciel, ou de retourner au monde pour soulager les âmes du purgatoire par mes prières et par mes souffrances ; ajoutant que, si je faisais ce dernier choix, je lui ferais plaisir.

On sait les tourments incroyables qu’elle endura depuis pour plaire à son céleste époux, qui mérite bien sans doute que nous suivions son inclination, en renonçant à nos propres inté­rêts pour le contenter. C’est aussi ce qu’ont fait plusieurs Saints, qui ont pris sur eux de satisfaire pour les membres de l’église  souffrante

Il serait facile de citer des traits des plus authentiques et des plus merveilleux, mais nous aimons mieux rappeler au souvenir des lecteurs une contemporaine, dont plusieurs d’entre eux connaissent sans doute les Médi­tations sur la Passion de J.-C., Anne-Catherine Emmerich, religieuse Augustine en Westphalie, morte en 1824.

L’ouvrage intitulé : La douloureuse Passion de N.-S. J.-C., d’après les méditations de cette religieuse, contient l’abrégé de sa vie ; on y lit page XX : « une grande partie de ses maladies et de ses dou­leurs (elle fut 20ans continuellement souffrante) provenait de ce qu’elle prenait sur elle les souffrances des autres.

Elle avait donc à sup­porter des maladies qui lui étaient propres, des maux qu’elle prenait à autrui, certaines douleurs pour expier les fautes des autres,… et très-fréquemment des souffrances de satisfactions fort diverses pour les âmes du purgatoire. »

RÉSOLUTION.

Lorsque la maladie nous accablera, ou lorsque nous visiterons et consolerons des malades, appliquons-nous à trouver, dans la pensée du purgatoire, un puissant motif de patience. En outre, sans cesse mille autres occasions se présentent de pratiquer la vertu de patience; recourons donc sans cesse au même moyen, à la pensée du purgatoire, pour rendre méritoires toutes ces pénibles circonstances de notre vie.

PRIÈRE.

Père des miséricordes, qui avez autrefois retiré Isaac du bûcher, et votre serviteur Loth de l’embrasement de Sodome, ayez, s’il vous plaît, mon Dieu, la même bonté pour ces âmes qui sont privées de votre gloire, et qui attendent le temps où il vous plaira de les en faire jouir. Ne différez pas plus longtemps le bonheur après lequel elles soupirent.

Ne regardez pas ce qu’elles méritent, mais ce que votre très-cher Fils a souffert pour les rendre dignes du paradis. Appliquez-leur le mérite de son précieux sang ; et, si votre justice exige encore d’elles quelque satisfaction, recevez par votre souveraine clémence le désir que j’ai d’y satisfaire, et mettez sur moi les offenses qu’elles ont com­mises contre vous.

Que si mon indignité empêchait l’effet de ma demande, mettez mon âme dans un état qui vous soit agréable, afin de hâter le bonheur de ces saints et aimables prisonniers, dont le seul désir est de vous aimer, de vous voir, de vous louer et de vous posséder dans l’éternité. Par N.-S. J.-C. Ainsi soit-il.

Indulgence applicable aux morts. — Indulgence accordée à perpétuité à tous les Fidèles qui réci­teront, avec un cœur contrit, les Litanies de la bonne mort.

1° Indulgence une fois par jour.

2° Indulgence plénière, une fois par mois, pour tous les Fidèles qui réciteront les litanies tous les jours pendant le mois, le jour, à leur choix, où s’étant confessés et ayant communié, visiteront une église ou chapelle publique, et y prieront selon les intentions de l’Église.

(Rescrits du 12 Mai 1802 et du 11 Août 1824.)

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