QUARANTE-SEPTIÈME LECTURE – Du scandale

QUARANTE-SEPTIÈME LECTURE : Du scandale.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Vae homini illi per quem scandalum venit.

Malheur à l’homme par qui le scandale arrive. Matthieu 28.

Je ne connaissais pas, ô mon Dieu, toute l’horreur du péché de scandale ; je n’avais jamais réfléchi sur les suites affreuses qu’il entraîne, et sur les châtiments terribles dont vous menacez ceux qui le donnent. Ne permettez pas que je devienne jamais pour les autres une occasion de chute et de péché.

Je suis bien résolu de veiller sur moi-même, pour ne rien dire et ne rien faire qui puisse les porter au mal. Hélas ! n’est-ce pas assez que j’aie à répondre de mes propres fautes, sans me charger encore de celles des autres ! s’il m’est arrivé de scandaliser quelqu’un, daignez, ô mon Dieu, me le pardonner.

Je vais réparer ce mal, en ne donnant que de bons exemples, et en édifiant mon prochain par une exacte fidélité à remplir tous mes devoirs. Vous nous l’avez commandé, ô mon Dieu, par ces paroles : « Que votre lumière luise devant les hommes, afin qu’en voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père céleste. »

Je veux pratiquer ce commandement, et inspirer aux autres l’amour de la vertu par ma bonne conduite, non afin d’en être loué, mais pour que votre nom soit glorifié. Accordez-moi cette grâce pour la gloire de votre nom, pour mon salut et celui de mes frères, que vous avez vous-même si fort à cœur.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

QUARANTE-SIXIÈME LECTURE – Du cinquième commandement

QUARANTE-SIXIÈME LECTURE :
Du cinquième commandement

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Non occides. Non reddentes malum pro malo, nec maledictum pro maledicto.

Vous ne commettrez point d’homicide. Exode 20.

Vous ne rendrez point mal pour mal, ni outrage pour outrage. 1 Petr. 3.

A quels excès une passion violente ne peut-elle pas nous porter ! ô mon Dieu ! ne permettez pas que je donne jamais entrée dans mon cœur à la colère, à la haine : elles aveuglent la raison, elles étouffent tous les sentiments de la nature : si j’en éprouve les mouvements, faites-moi la grâce de les réprimer dès ma première jeunesse ; donnez-moi cet esprit de douceur et de patience que vous recommandez si fort dans l’Évangile, et dont vous êtes vous-même un modèle si parfait.

Vous avez souffert avant moi, et plus que je ne souffrirai jamais ; exposé aux insultes et aux outrages de vos ennemis, vous n’avez point ouvert la bouche, vous ne vous êtes point vengé, vous n’avez point répondu des injures à ceux qui vous en disaient ; vous avez supporté avec patience les mauvais traitements que l’on vous a faits. Faut-il que je suive si mal les exemples que vous m’avez donnés.

Faut-il que je sois si sensible à un léger mépris, à une parole échappée, tandis que je vous vois garder le silence au milieu des plus sanglants outrages, et expirer sur une croix, en priant même pour ceux qui vous y avaient attaché ! Seigneur, soutenez ma faiblesse, et donnez-moi la force de vous imiter.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

QUARANTE-CINQUIÈME LECTURE – Devoirs des disciples envers leurs maîtres

QUARANTE-CINQUIÈME LECTURE : Devoirs des disciples envers leurs maîtres.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Obedite praepositis vestris, et subjacete eis ; ipsi enim pervigilant, quasi rationem pro animabus vestris reddituri, ut cum gaudio hoc faciant et non gementes : hoc enim non expedit vobis.

Obéissez à vos conducteurs, et soyez soumis à leur autorité, car ce sont eux qui veillent pour le bien de vos âmes, comme devant en rendre compte, afin qu’ils s’acquittent de ce devoir avec joie, et non en gémissant ; ce qui ne vous serait point avantageux. Hébreux 13.

C’est vous, ô mon Dieu ! qui êtes notre véritable maître. Ceux qui nous instruisent, ne sont que vos interprètes. C’est de votre part et en votre nom, qu’ils nous parlent ; c’est par votre autorité qu’ils nous gouvernent, qu’ils veillent sur nous, qu’ils nous corrigent de nos défauts, c’est vous qui leur inspirez le zèle dont ils sont animés pour notre avancement.

Vous nous ordonnez de les respecter, de les aimer et de leur obéir. Faites-moi la grâce de m’acquitter de tous ces devoirs ; donnez-moi un cœur docile pour profiter de leurs sages leçons, que je respecte en eux votre autorité.

Si cet assujettissement a quelque chose de pénible, que je le supporte en vue de vous plaire ; que je sente la valeur du service qu’ils me rendent, et que je paie un bienfait si précieux, au moins par le retour d’un sincère attachement, qui facilite mes progrès dans les sciences et dans la vertu, et qui adoucisse l’amertume des fonctions pénibles qu’ils remplissent pour mon avantage.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

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