QUARANTIÈME LECTURE : Du respect dans les Églises

QUARANTIÈME LECTURE : Du respect dans les Églises

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Dominus in templo sancto suo : sileat a facie ejus omnis terra.

Le Seigneur habite dans son saint temple : que toute la terre demeure en silence devant lui. Habacuq 2.

Je me repens, ô mon Dieu ! des fautes que j’ai commises dans votre sainte maison, par ma légèreté et ma dissipation ; daignez me les pardonner : je veux les réparer désormais par ma modestie et mon recueillement.

Je veillerai sur tous mes sens, afin d’éviter tout ce qui pourrait me distraire de l’attention religieuse que je dois conserver en votre présence. Je veillerai sur toutes mes pensées, afin d’écarter toutes celles qui ne se porteraient pas vers vous.

Non, Seigneur, je n’entrerai plus dans votre saint temple, sans me rappeler que vous le remplissez de votre gloire et de votre majesté : mon unique occupation sera de vous y adorer, d’y chanter vos louanges, d’appliquer mon esprit aux grandes merveilles qui s’y opèrent, de vous remercier de vos bienfaits, de vous y exposer mes besoins, et d’intéresser votre miséricorde à y remédier.

Des objets si grands et si importants ne suffiraient-ils donc pas pour fixer mon attention, et pour remplir les moments que je passe en votre présence ? Donnez-moi, ô mon Dieu ! les sentiments d’une piété tendre ; inspirez-moi une crainte religieuse, un respect mêlé de joie et de confiance : faites que je m’y conserve toujours dans le recueillement et dans une attention tranquille et soutenue.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

TRENTE-NEUVIÈME LECTURE : De l’Adoration

TRENTE-NEUVIÈME LECTURE : De l’Adoration

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Dominum Deum tuum adorabis, et illi soli servies.

Vous adorerez le Seigneur votre Dieu, et vous ne servirez que lui seul. Cf. Deutéronome 6.

Tous les instants de ma vie devraient être employés à vous adorer, ô mon Dieu, puisqu’il n’en est aucun où vous ne répandiez sur moi vos bienfaits : mais vous voulez bien vous contenter de quelques exercices de religion pratiqués chaque jour. Que je serais coupable, si je manquais de fidélité à vous payer ce léger tribut de ma reconnaissance !

Non, mon Dieu, je ne négligerai jamais un devoir si juste et si facile. Les premiers moments de la journée vous seront consacrés : dès le matin, prosterné aux pieds de votre souveraine majesté, je vous adorerai et je vous offrirai toutes mes actions, j’aurai soin de sanctifier mon travail et mes repas, en les commençant et les finissant par la prière.

Le soir, avant de prendre mon repos,… en votre présence, je me rappellerai les péchés dans lesquels je serai tombé, pour les effacer par mes regrets, et les grâces que j’aurai reçues de vous, pour en bénir votre miséricorde.

Ne permettez pas, ô mon Dieu ! que je m’acquitte avec lâcheté de ces différents exercices de religion ; remplissez-moi de l’esprit de piété qui doit les animer, pour les rendre dignes de vous et agréables à vos yeux.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

TRENTE-HUITIÈME LECTURE : De la Charité

TRENTE-HUITIÈME LECTURE : De la Charité

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Qui timetis Dominum, diligite illum.

Vous qui craignez le Seigneur, aimez-le. Eccl. 2.

Répandez-la dans mon cœur, ô mon Dieu ! cette divine charité ; allumez-y le feu sacré que vous avez apporté sur la terre : mon cœur a été fait pour vous ; vous l’avez formé, non [tant] pour aimer les créatures, mais pour s’attacher à vous. Que puis-je trouver hors de vous, qui mérite mon amour ? Oui, je le sens, mon cœur sera toujours agité, tant qu’il ne se reposera point en vous.

Je ne désire, ô mon Dieu ! ni les richesses, ni tous les autres biens de ce monde ; je ne désire que de vous aimer. Vous seul, Seigneur, vous seul savez si je vous aime, et combien je vous aime ; ce que je sais, c’est que je voudrais vous aimer, c’est que je voudrais vous aimer beaucoup, c’est que je voudrais vous aimer uniquement, vous aimer toujours.

Si mon amour est encore faible, augmentez-le, fortifiez-le, rendez-le plus puissant que les attraits séducteurs de la volupté, plus fort que la crainte de la douleur et de la mort même. Que cet amour me fasse accomplir avec fidélité tous vos commandements, et que, par-là, je mérite de vous aimer parfaitement dans l’éternité.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

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