Prière à la Sainte Vierge pour les âmes du purgatoire

Prière à la Sainte Vierge pour les âmes du purgatoire

Sainte Marie priez avec nous pour les défunts
Sainte Marie priez avec nous pour les défunts
1
La voix des trépassés, en des accents de feu,
S’élève jusqu’à Dieu.
Daignez entendre, aimable Mère,
De nos défunts la plainte amère ;
Exaucez notre vœu !

REFRAIN :
O Notre-Dame,
Nous supplions votre amour maternel
D’avoir pitié des âmes
Qui gémissent loin du ciel.

2
Daignez de votre Fils, au cœur pourtant si doux,
Calmer le saint courroux.
Au souvenir des pauvres âmes
Qu’il laisse errer parmi les flammes,
Nous tombons à genoux !

3
Accordez-leur, de grâce, au sein de leurs tourments,
Vos soins les plus aimants !
Vous dont le cœur, percé d’un glaive,
Pour leur salut souffrit sans trêve,
Consolez vos enfants !

4
Placez nos chers défunts parmi les saints Élus,
Pour qu’ils ne souffrent plus !
Mettez un terme à leurs supplices,
Et, dans le Ciel, pour leurs délices,
Offrez-les à Jésus !

5
A ceux qui sont tombés, jadis, au champ d’honneur,
Donnez le vrai bonheur !
S’il en restait au purgatoire,
Loin du repos, de la victoire,
Parlez d’eux au Seigneur !

Recueil de l’abbé Joseph Besnier

Marie et les saints de tous les âges

Marie et les saints de tous les âges

La mention de la Vierge Marie est commune à toutes les liturgies eucharistiques depuis une haute antiquité. L’Eucharistie et le Notre Père prient pour que le Règne de Dieu vienne sur la terre comme il est déjà instauré dans le ciel.

Les saints et les saintes sont les citoyens de ce royaume. Et, en premier lieu, Marie. Sa mention au moment de l’Eucharistie est donc normale puisqu’il s’agit « d’obtenir un jour les biens du monde à venir ».

Église de saint Joseph à Dimbokro (Côte d’Ivoire) sculpture Siaka Coulibaly
Église de saint Joseph à Dimbokro (Côte d’Ivoire) sculpture Siaka Coulibaly

Dans la Constitution sur l’Église, le concile Vatican II a consacré tout un chapitre à la Vierge Marie pour dire que, si éminente soit sa situation parmi toutes les créatures, cependant elle est l’une d’entre elles.

C’est pourquoi, dans la Prière Eucharistique, elle est nommée en tête de la liste des saints. Parmi eux, depuis le pape Jean XXIII, vient juste après « saint Joseph, son époux » qui, lui aussi à sa façon, a coopéré à l’Incarnation.

Dieu se plaît parmi ses anges et ses saints. Il y a suffisamment de médiocrité et de péché dans l’Église pour qu’il vaille la peine de se rappeler que la véritable Église, disait sans cesse Bernanos, «c’est l’Église des saints».

Les saints sont, tout d’abord, les martyrs, les apôtres ayant eux-mêmes tous subi le martyre. En célébrant l’Eucharistie, nous sommes invités à faire de nos vies une vivante offrande à la gloire de Dieu. C’est précisément ce qu’ont fait les martyrs et, par extension, les saints et les saintes aux vertus héroïques.

Et « en premier lieu la toute-sainte, toute pure, bénie par-dessus tout, notre glorieuse souveraine la Mère de Dieu et toujours Vierge Marie… Il est digne, en vérité, de te célébrer, ô Mère de Dieu, bienheureuse à jamais et très pure et Mère de notre Dieu, toi, plus vénérable que les chérubins et infiniment plus glorieuse que les séraphins, qui sans corruption enfantas Dieu le Verbe, toi véritablement la Mère de Dieu, nous te magnifions. » (Liturgie de saint Jean Chrysostome) ■

P. Jean-Daniel Planchot, cm

Marie, notre modèle missionnaire

Marie, notre modèle missionnaire

Vierge Marie
Vierge Marie

En cette semaine missionnaire, nous nous tournons vers Marie la première évangélisatrice parce qu’elle fut aussi la première évangélisée.

C’est elle qui la première reçut de l’ange Gabriel la Bonne Nouvelle de l’Incarnation. C’est elle sans doute aussi, bien que les évangiles ne le mentionnent pas explicitement, qui reçut la première la Bonne Nouvelle de la Résurrection du Sauveur.

Mais sa priorité n’est pas seulement chronologique. Elle est la première évangélisée parce qu’elle est la plus totalement évangélisée. Elle est la toute-évangélisée qui ne met aucun obstacle à l’évangile en elle et qui donc est la mieux-à-même de le transmettre autour d’elle.

N’est-elle pas la Mère des vivants ? N’a-t-elle pas porté dans son sein Celui-là même qui est la Vie (Jean 14, 6).

Marie est le modèle de l’Église dans l’accueil de la vie. Pour accueillir « la Vie » au nom de tous et pour le bien de tous, il y eut Marie, la Vierge Mère : elle a donc avec l’Évangile de la vie des liens personnels très étroits.

Le consentement de Marie à l’Annonciation et sa maternité se trouvent à la source même du mystère de la vie que le Christ est venu donner aux hommes (Jean 10,10). Par son accueil, par sa sollicitude pour la vie du Verbe fait chair, la condamnation à la mort définitive et éternelle a été épargnée à la vie de l’homme.

C’est pourquoi Marie, « comme l’Église dont elle est la figure, est la mère de tous ceux qui renaissent à la vie. Elle est vraiment la mère de la Vie qui fait vivre tous les hommes ; et en l’enfantant, elle a en quelque sorte régénéré tous ceux qui allaient en vivre », écrit Jean-Paul II.

En contemplant la maternité de Marie, l’Église découvre le sens de sa propre maternité et la manière dont elle est appelée à l’exprimer. En même temps, l’expérience maternelle de l’Église ouvre la perspective la plus profonde pour comprendre l’expérience de Marie, comme modèle incomparable d’accueil de la vie et de sollicitude pour la vie.

Mais Marie est aussi notre modèle et notre rempart dans la lutte pour la vie, dans la défense de la vie.

D’après le texte de l’Apocalypse où la femme est au prise avec le dragon qui en veut à l’enfant qu’elle porte en elle, elle protège son Fils de ce dragon qui, assurément, est une figure de la “culture de mort” menaçant l’humanité. A la fin la femme est enlevée dans « un lieu préparée pour elle par Dieu » et le dragon est vaincu. Ainsi Marie est pour nous un signe d’espérance assurée et de consolation.

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