PRiÈRE POUR LA MiSSION

PRIÈRE POUR LA MISSION

En cette semaine missionnaire voici une prière que nous, associés de la Médaille Miraculeuse, pouvons prendre tous ces jours-ci.

Seigneur, écoute la prière de ton peuple.
A nos esprits troublés et incertains apporte ta lumière.
A nos cœurs meurtris par l’indifférence.
par l’incompréhension, par la violence, apporte le courage d’aimer.
A nos cœurs fatigués et lassés, donne ta force.
A nos vies découragées, parfois désespérées, apporte ton espérance.
Nous t’offrons les souffrances de notre jeunesse insatisfaite.
de notre maturité soucieuse et agitée.
de notre vieillesse réduite à l’inaction.
Nous t’offrons les souffrances de nos cœurs et de nos corps.
PRENDS-LES AVEC TOI,
sur le chemin par lequel tu nous apportes le Salut..
Par ton Eucharistie, fais-nous accueillir ta croix, sans crainte.
Et fais-nous vivre ta Résurrection dans la joie.
Par la Vierge Marie, conduis-nous à ton fils.
AMEN

Notre ange gardien existe …

Notre ange gardien existe, écoutons ses conseils

2014-10-02 Radio Vatican

En ce 2 octobre, fête des Saints Anges Gardiens, le Pape François est revenu sur ce « compagnon que Dieu a mis à nos côtés sur notre chemin de vie ». Au cours de son homélie à la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, il a expliqué que ce n’était pas « une doctrine fantaisiste ».

Les textes d’aujourd’hui font intervenir deux personnes : l’ange et l’enfant. Dans la première lecture, tirée du livre de l’Exode (Ex 23, 20-23a), le Seigneur déclare  « Je vais envoyer un ange devant toi pour te garder en chemin ». « Si l’un de nous pensait pouvoir cheminer seul, il se tromperait tellement ». Il tomberait « dans ce piège si laid qu’est l’orgueil. »

Jésus, dans l’Évangile, apprend aux apôtres à être comme des enfants. « Les disciples se disputaient pour savoir lequel d’entre eux était le plus grand : il y avait une dispute dans le groupe,… c’est le carriérisme. » « Eux qui sont les premiers évêques, étaient tentés par le carriérisme : ‘Moi, je veux devenir plus grand que toi…’. Le fait que les premiers évêques aient fait cela n’est pas un bel exemple, mais c’est la réalité. »

« Et Jésus leur montre la véritable attitude » à adopter, celle des enfants : « la docilité, le besoin de conseils, le besoin d’aide, parce que l’enfant est le vrai signe du besoin d’aide et de docilité pour aller de l’avant… C’est cela la route à suivre ». Ainsi l’on est « plus proches de la contemplation du Père ». Les enfants écoutent avec un cœur ouvert et docile leur ange gardien :

« Chacun de nous, selon la tradition de l’Église a un ange avec soi, qui nous garde, qui nous fait sentir les choses. Combien de fois avons-nous entendu : ‘Mais…cela…tu devrais le faire comme ça…Ça, ça ne va pas, fais attention…’ : tellement de fois !

C’est la voix de notre compagnon de voyage. Soyons assurés qu’il nous accompagnera jusqu’à la fin de notre vie avec ses conseils, et par conséquent ouvrons l’oreille à sa voix, ne nous rebellons pas… Car la rébellion, l’envie d’être indépendant, c’est une chose que nous avons tous en nous ; c’est l’orgueil, ce qu’a connu notre père Adam au Paradis terrestre : la même chose. Ne te rebelle pas : suis ses conseils ».

“Personne ne marche tout seul et aucun d’entre nous ne peut penser qu’il est tout seul” parce qu’il y a toujours “ce compagnon”. Et « quand nous ne voulons pas écouter ses conseils, écouter sa voix, c’est comme lui dire : ‘Mais, enfin, va-t’en !’

Chasser ainsi son compagnon de route est dangereux, parce qu’aucun homme, aucune femme, ne peut se conseiller soi-même. Je peux conseiller quelqu’un d’autre, mais pas me conseiller moi-même. Il y a l’Esprit Saint qui me conseille, il y a l’ange qui me conseille. C’est pour cela qu’on en a besoin. Ce n’est pas une doctrine un peu fantaisiste sur les anges : non, c’est la réalité. »

Puis, en conclusion, le Pape a proposé à l’assemblée : « Moi, aujourd’hui, je me poserais cette question : quel rapport j’entretiens avec mon ange gardien ? Est-ce que je l’écoute ? Est-ce que je lui dis bonjour le matin ? Est-ce que je lui dis : ‘Protège-moi pendant mon sommeil ?’ Est-ce que je parle avec lui ? Je lui demande des conseils ? Il est à mes côtés.

Cette question, chacun de nous peut y répondre aujourd’hui : comment est ma relation avec cet ange que le Seigneur a envoyé pour me garder et m’accompagner en chemin, et qui voit toujours le visage du Père qui est aux cieux”.

Honorons la Mère de Dieu, notre Mère

Honorons la Mère de Dieu, notre Mère

la Mère de Dieu, notre Mère

Tableau peint par saint Charles de Foucault
pendant son séjour au monastère
sainte Claire de Nazareth (1897-1900) – D.R.

La bienheureuse Vierge Marie n’est pas seulement la Mère de Dieu selon la nature, puisqu’elle a engendré Dieu selon la chair, mais elle est encore la Mère de tous les Chrétiens, qu’elle réchauffe avec une maternelle affection, qu’elle revêt de ses faveurs, qu’elle orne de ses grâces, qu’elle nourrit de ses bienfaits et de sa protection, et cela en vertu de la parole de Jésus-Christ à Jean, qui représentait pour lors toute l’Église :
« Voici ta Mère » (Jean 19, 47).

Puisque Marie est la Mère de Dieu et notre Mère, nous devons en écouter et raconter ses louanges, la vénérer, l’honorer en toute piété. Dans la vie spirituelle, il y a des choses fort utiles qui sont amères, comme le jeûne, les veilles, la mortification corporelle. Il y a d’autres choses utiles qui sont douces, suaves en espérance et en réalité, et telle est la dévotion envers la Vierge Marie.

C’est pourquoi, à la bienheureuse Vierge Marie on peut merveilleusement appliquer ce que Ben Sira le Sage a dit de Josias : « Son souvenir est comme un mélange aromatique, préparé par les soins du parfumeur.
Il est doux comme le miel dans la bouche, il est une musique dans un banquet au vin délicieux. »

Son souvenir, en effet, exhale le parfum de toutes les vertus ; sa pensée inspire la douceur ; son nom est comme une musique qui réjouit grandement celui qui parle ou écrit à son sujet, mais aussi ceux qui l’entendent parler.

Témoins aussi les hymnes et cantiques de l’Église en l’honneur de la bienheureuse Vierge Marie. Ils réjouissent l’esprit de ceux qui chantent et allument en eux l’esprit de dévotion ; ils réjouissent admirablement ceux qui les écoutent, les portant à l’amour et au culte de la Vierge. Voilà en fait pourquoi nous chantons à bon droit chaque jour :

« Salut, Reine, Mère de miséricorde, notre vie, notre douceur et notre espérance, salut ! » Et encore : « Ô clémente, ô pieuse, ô douce Vierge Marie ! » ■

P. Jean-Daniel Planchot, cm

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