le temps de l’Avent

la couronne de l'Avent
la couronne de l’Avent

Avant Noël, c’est le temps de l’Avent. Il a commencé cette année ce dimanche 3 décembre 2023. Mais d’où vient ce temps précédant Noël et quel est son but ?

Un temps pour préparer son cœur à fêter Noël

Les quatre dimanches de l’Avent avant Noël, naguère  avaient surtout pour but de tourner notre prière et nos cœurs vers ce que l’on appelle les «fins dernières», le retour du Christ, attendu par les chrétiens.

Aujourd’hui encore, l’Avent honore ces deux aspects : méditer sur le retour du Christ et la préparation de nos cœurs à célébrer Noël, du 16 au 24 décembre, une préparation plus centrée sur la fête même de Noël avec la lecture des évangiles qui précèdent la naissance du Christ : l’annonce de la naissance de Jean le Baptiste ; l’annonce à la Vierge Marie, à saint Joseph, la nativité de Jean-Baptiste…

Attendre Noël avec Jean-Baptiste,

Le personnage clé de l’avent est Jean-Baptiste. Il « proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés !» et appelait sans cesse le peuple à se convertir pour accueillir le Messie de Dieu. Ce Messie ne s’accueille que par un cœur ayant le désir de se convertir à sa parole. Jean est le prophète de l’attente par excellence : il prépare les chemins du Seigneur, il montre l’agneau de Dieu, le Christ, venant dans le monde.

Préparer la venue de Jésus avec la Vierge Marie

Dans l’accueil de Dieu au cœur de sa vie, la Vierge Marie a un rôle et une place essentiels et offerts à notre prière. Marie, dans l’attente de la naissance de son fils, montre à l’Église, et à nous-mêmes, comment disposer nos cœurs à le recevoir. Par excellence, elle figure l’attente et la confiance en Dieu.

L’Avent, comme l’ensemble du calendrier liturgique, nous aide donc à revivre les grands événements de la vie et de l’enseignement du Christ, en particulier de sa naissance (Noël) à sa mort sur la Croix, où Marie est présente, et à sa Résurrection (Pâques). Préparons-nous ainsi intérieurement à célébrer Noël, événement décisif pour l’humanité, puisque, né de la Vierge Marie,  Dieu se fait homme parmi les hommes.

L’Avent, pour accueillir Jésus

Nos cœurs en attente sont appelés à se convertir pour accueillir l’Enfant Jésus. Cela est symbolisé par la couleur violette des ornements liturgiques que revêtent les prêtres. Le Gloria n’est plus là à la messe du dimanche. C’est le chant des anges qu’on retrouvera dans la nuit de Noël.

Le violet est couleur de la pénitence. Chacun est appelé à la vigilance et au changement de vie. La parole des Prophètes, qui retentit en chaque liturgie dominicale de l’Avent, redit la nécessité de la conversion et de la préparation du cœur, comme le rappellent également les autres lectures de la messe.

La conversion est toujours tournée vers une joie plus grande : l’accueil de Dieu dans nos vies. C’est ce que nous célébrons le 25 décembre en disposant nos cœurs à accueillir Jésus. Regardons Marie et Joseph ! Ces deux personnes ont préféré le projet de Dieu à tout autre projet. Durant l’Avent, recevons leur témoignage.

GRANDE NEUVAINE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION 2018

GRANDE NEUVAINE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION 2018

grande neuvaine de l'Immaculée Conception 2018
grande neuvaine de l’Immaculée Conception 2018

bénie et encouragée par S.S. LE PAPE 30 novembre au 8 décembre

  • Une dizaine de Chapelet chaque jour, suivie de 3 fois l’invocation :
    «Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.»
  • Une Communion le jour du 8 décembre ou un jour de l’octave. – Confession recommandée.

PRIÈRE

Ô Marie, Vierge très pure, dont le Cœur immaculé doit triompher, veillez sur la pureté des enfants innocents, assistez les jeunes qui luttent pour vivre la chasteté afin que leurs cœurs puissent brûler du véritable amour.

Guidez les époux appelés à vivre l’amour conjugal dans la sainteté, donnez aux prêtres et aux religieux de rendre un beau témoignage par leur fidélité au célibat offert à Jésus pour le salut des âmes.

Défendez-nous du prince de ce monde et de ses suggestions. Aidez-nous à combattre, surtout par le chapelet, ce qui défigure l’humanité que Dieu a voulue à son image.

Soyez la gardienne de notre vie intérieure et apprenez-nous à être attentifs à nos frères, toujours respectés et regardés dans la lumière du Christ. Amen

Imprimatur du Vicaire Épiscopal de Paris, 1er juin 2018

Le courage de Marie

Pietà, Vincent Van Gogh (1853-1890) d’après Delacroix
Pietà, Vincent Van Gogh (1853-1890) d’après Delacroix

Plus la Vierge Marie a aimé le Seigneur, plus elle a été courageuse pour porter l’œuvre d’incarnation proposée, si ardue soit-elle. Si la crainte de la peine, de la souffrance, du risque paralyse et fait reculer, le courage, au contraire, lui a donné de l’élan, lui faisant tout affronter, pour être fidèle à l’engagement accepté.

En ce sens le courage, pour ne pas manquer à son devoir de Mère, l’a portée à affronter même la mort de son Fils, même son martyre, exemple suprême de la force chrétienne. Il n’est pas demandé à tous. Et pourtant il ne faut pas en exclure l’éventualité. Marie ainsi nous rappelle que nous avons à témoigner nous aussi.

La vertu de force, reçue au baptême et à la confirmation rend capable de sacrifier si nécessaire jusqu’à notre vie par amour de Dieu. Toute chrétienne, tout chrétien est appelé à rendre au Seigneur Dieu ce souverain témoignage et à s’habituer à ne jamais déserter ce qui constitue le devoir.

Marie peut nous dire que la vertu de force ne nous affranchit pas de la crainte, du désarroi, toujours prêt à nous envahir au moment du sacrifice, du danger, du péril de mort : elle l’a vécu surtout dans la personne de son Fils, en Mère douloureuse : Mater dolorosa.

Elle nous apprend ainsi à vaincre l’appréhension et à affronter le devoir difficile comme Jésus au jardin des Oliviers lorsqu’il accepta de boire le calice de sa Passion, malgré la détresse de son humanité. La grâce nous rend courageux, comme Marie, pleine de grâce, même si nous sommes timides de nature, et Dieu ne refuse jamais la grâce initale qui confère le courage.

Et comme Marie, “si nous sommes simples, humbles et mortifiés, nous n’avons rien à craindre, la victoire sera à nous. Ayons donc bon courage !” (Saint Vincent de Paul) ■

P. Jean-Daniel Planchot, cm

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