La joie du don selon Mère Teresa – prière

Mère Teresa

La joie est prière,
la joie est force,
la joie est amour.

Dieu aime celui qui donne avec joie.
La meilleure manière de montrer notre gratitude
envers Dieu et envers les gens,
c’est d’accepter tout avec joie.

Ne laissez jamais le chagrin vous noyer
au point d’en oublier la joie du Christ ressuscite
Nous aspirons tous au ciel où est Dieu,
mais nous avons le pouvoir de nous trouver
dès maintenant dans ce ciel :
il suffit d’être heureux avec lui,
en l’instant présent.

Mais être heureux avec lui, maintenant,
cela veut dire :
aimer comme il aime,
aider comme il aide,
servir comme il sert,
sauver comme il sauve,
être avec lui vingt-quatre heures par jour,
le toucher sous son déguisement de misère,
dans les pauvres et dans ceux qui souffrent.

Un cœur joyeux est le résultat normal
d’un cœur brûlant d’amour.
C’est le don de l’Esprit,
une participation à la joie de Jésus
vivant dans l’âme.

Gardons dans nos cœurs la joie de l’amour de Dieu
et partageons cette joie
de nous aimer les uns les autres,
comme il aime chacun de nous.

Que Dieu nous bénisse !
Amen.

Mère Teresa, La joie du don, Seuil, 1975

Marie, mère de compassion

Roger van den Weyden La Crucifixion vers 1460 Escorial Palace Madrid.
Roger van den Weyden La Crucifixion vers 1460 Escorial Palace Madrid.

En cette année de la Miséricorde, nous sommes invités à nous tourner encore vers la Sainte Mère de Jésus, notamment en sa compassion douloureuse, si bien exprimée dans le Stabat Mater et liturgiquement célébrée à la mi-septembre, quand s’accomplit le sacrifice de la Croix du Christ, son mystère pascal.

Les plaies du Christ brûlent dans le cœur de Marie, tandis qu’une unique souffrance étreint la Mère et le Fils. La Mère des douleurs suscite compassion et touche aussi celui qui a l’habitude de blesser. La souffrance n’est plus désespérance et elle ne le sera jamais plus, parce que Dieu est venu souffrir avec nous. Et avec Dieu, peut-on désespérer ?

Contemplons Marie qui partage la compassion de son Fils pour les pécheurs. Comme l’affirme saint Bernard, la Mère du Christ est entrée dans la Passion de son Fils par sa compassion. Son cœur de mère est transpercé (cf. Luc 2, 35) par le supplice infligé à l’Innocent, né de sa chair. La discrétion de Marie nous empêche de mesurer l’abîme de sa douleur. Puissent nos cœurs et nos esprits pénétrer le mystère de ce lien qui unit la passion vécue par le Sauveur à la compassion éprouvée par sa Mère !

Comme pour son Fils Jésus, il est possible de dire que cette souffrance l’a conduite elle aussi à sa perfection, pour la rendre capable d’accueillir la nouvelle mission spirituelle que son Fils lui confie juste avant de “remettre l’esprit” (Jean 19, 30) : “devenir la mère du Christ en ses membres”, a dit Benoît XVI à Lourdes le 15 septembre 2008. Car à travers la figure du disciple bien-aimé, Jésus présente tout disciple à sa Mère en lui disant : “Voici ton Fils” (Jean 19, 26-27).

Ainsi, “nous avons besoin de son regard de tendresse, de son regard maternel qui nous connaît mieux que quiconque, de son regard plein de compassion et d’attention” (le pape François à Cagliari le 22 septembre 2013). ■

P. Jean-Daniel Planchot, cm

Neuvaine pour la nativité de Marie

En cette fin d’été le Ciel nous invite à nous tourner vers le mystère de la naissance de la Vierge Marie que nous fêterons le 8 septembre.

+ Neuvaine du 31 août (fête de Marie Médiatrice de toutes grâces en Belgique) au 8 septembre  .

Prions cette neuvaine qui ouvre nos cœurs au mystère de la pureté de la toute petite enfance. Donnons-nous à Dieu par Marie !

A travers cette neuvaine nous pourrons remettre particulièrement à Dieu par Marie toute notre venue au monde, issus de notre mère, c’est-à-dire notre naissance ainsi que celle de nos enfants et petits-enfants (si nous en avons).

Naissance de Marie d’après les révélations d’Anne Catherine Emmerich.
« Anne s’agenouilla devant la niche. Je vis alors une lumière surnaturelle remplir la chambre, se mouvoir et se condenser autour d’Anne. Les autres femmes tombèrent la face contre terre comme évanouies. La lumière prit tout autour d’Anne la forme qu’avait le buisson ardent de Moise sur l’Horeb, en sorte que je ne la vis plus. La flamme rayonnait vers l’intérieur, et je vis tout d’un coup Anne recevoir dans ses bras la petite Marie toute resplendissante, l’envelopper dans son manteau, la presser sur son sein. Alors j’entendis l’enfant pleurer. Elle emmaillota l’enfant jusque sous les bras, laissant la poitrine, la tête et les bras découverts. L’apparition du buisson ardent s’était évanouie.
Je vis alors la chambre se remplir de nouveau de lumières, et j’entendis plusieurs anges qui chantaient gloria et alléluia. J’entendais tout ce qu’ils disaient. Ils annonçaient que l’enfant devait recevoir, le vingtième jour, le nom de Marie. »
– Extraits de révélation de la Bienheureuse  Anne-Catherine Emmerich (chapitres 23)

 Prière à faire pour la fête de la nativité
« Quant à moi, la Sainte Vierge s’est approchée de moi et m’a dit, entre autres choses, que quiconque aujourd’hui, dans l’après-midi, récite avec ton coeur neuf Ave Maria en l’honneur de son séjour de neuf mois dans le sein de sa mère et de sa naissance, et continue pendant neuf jours cet exercice de prière, donne chaque jour aux anges neuf fleurs destinées à former un bouquet qu’elle reçoit dans le Ciel et présente à la Sainte Trinité, afin d’obtenir une grâce pour la personne qui a fait ces prières. »
– Extraits des révélations de la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich (chapitres 25)

Prions chaque jour 9 Ave Maria en l’honneur de son séjour de neuf mois dans le sein de sa mère et de sa naissance, puis exprimons avec tout notre cœur, notre demande particulière.

Confession et communions si possible pendant la neuvaine.

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