fraternité humaine en Marie

Notre-Dame de la Miséricorde - LambergSAINTE MARIE
Mère de Dieu et notre Mère
Tous les hommes sont frères de votre Fils
Et vous les regardez tous comme vos enfants
Qu’ils soient d’Afrique ou d’Amérique
D’Europe, d’Asie ou d’Océanie
Aucun n’échappe à la tendresse de votre amour.
Apprenez-nous à voir en chacun d’eux votre Fils Jésus
Et à les aimer tous comme vous les aimez vous-même.

Que nos paroles et nos actes de chaque jour
Traduisent notre volonté
de les accueillir comme des frères
De les respecter, de les comprendre
De les aider et de les servir,
Ceux qui habitent près de nous
Et ceux qui sont de pays lointains
de toute race et de tout métier.

Que grandisse dans le cœur de tous les chrétiens
un amour vraiment universel
Afin que le Christ fasse en son Corps
l’unité de tous les hommes
rachetés par son sang.

Priez-le, ô Notre Dame,
de prendre nos pauvres efforts
vers plus de fraternité humaine
et de nous aider à marcher ainsi vers le Père
qui nous rassemblera tous dans son éternel Amour.
Amen !

Imprimatur : Jean GUYOT, évêque de Coutances (1950-1966)

MARIE OU LA PLÉNITUDE DE L’AMOUR

Vierge Marie - Laurence OPVierge Marie, Mère de Dieu, aucun des saints, même les plus grands, n’a épuisé sa capacité d’amour. Chacun fut sur quelque point plus ou moins infidèle. Son don plénier ne se réalisa que peu à peu.

Vous seule, après Jésus votre fils, avez été la parfaite adhésion, le don total.

Vous seule, préservée du péché, avez toujours répondu à Dieu sans rien reprendre.

Vous seule avez fusé vers Dieu sans que rien de souillé vous arrête.

Vous êtes la plénitude de l’amour, l’offrande pure qui ne s’est rien réservé. Vous êtes le « oui » qui ne fut jamais rétracté, la réponse totale à l’amour infini.

Parfait, votre amour le fut quand, enfant, vous vous jetiez dans la plénitude de Dieu ; quand Dieu dilatait en Lui votre âme qui le cherchait dans le mystère.

Parfait, votre amour le fut quand vous chérissiez en vous l’enfant-Dieu que vous attendiez.

Parfait, votre amour le fut quand Jésus vous combla de ses caresses, quand il vous révéla peu à peu les secrets dont vous n’aviez pas encore reçu la clé.

Votre amour se développa sans nul arrêt. Votre croissance dans l’amour s’accéléra tout au long de votre vie.

Votre amour pour votre Fils, fils de Dieu, élargit votre cœur aux dimensions de toute l’humanité.

Après le Christ, nul n’a autant que vous aimé l’humanité, et les souffrances que votre Fils voulut endurer pour elle ont toutes retenti en vous-même.

Vous êtes, après Jésus, la personne qui a le plus souffert par amour.

Parce que vous reconnaissiez votre totale dépendance, Dieu vous a donné la parfaite liberté de l’amour. Parce que vous n’étiez qu’humilité, Dieu vous a rempli de sa splendeur. Parce que vous n’étiez que fidélité. Dieu en vous, a achevé sa ressemblance.

Dieu ne vous a point préservée de la mort, une mort que vous ne méritiez point.

Il fallait que dans la mort vous accomplissiez ce qui s’était accompli en Jésus ; que vous ayez, en Lui, épuisé la souffrance toute chargée d’amour.

Il fallait que vous nous appreniez à bien mourir.

Votre mort fut un moment de joie indicible. Votre charité, d’un coup, perça le voile qui vous séparait encore de celui qui avait si ardemment brûlé votre cœur. Votre amour éclata dans la vision face à face.

Vierge Marie, Mère de Dieu, Votre corps sanctifié ne connut point la corruption. Votre Fils, le ressuscité d’entre les morts, vous reçut, corps et âme, dans sa gloire.

Vous êtes, près de Lui, la toute glorieuse.

Vierge Marie, Mère de Dieu, Mère des hommes, Vous dont la charité est sans limite en Dieu, Vous dont l’amour ne fit jamais que croître, Vous qui avez adopté toute l’humanité, Que l’amour dont votre fils nous a aimé nous purifie et nous transforme. Que notre cœur loge en lui tous nos frères, Que notre vie soit tout entière à leur service.

Que les hommes renoncent à leurs amours idolâtres, à leurs mythologies fallacieuses, à leurs oppositions meurtrières,

Qu’ils apprennent, en votre Fils, à aimer.

Louis-Joseph LEBRET, Dimensions de la Charité, Paris, Éditions Ouvrières, pp. 170-172

Aimons le Rosaire !

L’Agonie de Jésus à Gethsémani - Carl BlochLe Rosaire, c’est le moment où une vie s’ouvre à la miséricorde de Dieu, sous le regard aimant de la Vierge Marie. Le Rosaire, c’est aller à Jésus par Marie !

Prions le Rosaire !
C’est la prière de ceux qui cherchent et trouvent un trésor, de ceux qui ont compris que les mystères médités embrassent toute l’histoire du Salut.

Prions le Rosaire !
C’est la prière des saints. Souvenons-nous de la réaction immédiate de Bernadette lorsque Notre-Dame lui apparaît pour la première fois : elle passe la main dans sa poche et y prend son chapelet.

Prions le Rosaire !
C’est la prière de la paix et de la famille. C’est une prière puissante sur le cœur de Dieu. Chers Associés, les endroits qui recrutent le plus sont ceux qui sont les plus fidèles à la prière du Rosaire, récitée ensemble.

Portons le Rosaire !
Non pas forcément par de longs discours, mais tout simplement par la prière constante et aimante. Gardons tous à l’esprit l’image de Sœur Catherine Labouré, qui, fidèlement, disait son Rosaire chaque jour. Et portons le Rosaire pour ceux que le Seigneur mettra sur notre chemin.

Vivons le Rosaire !
Vous pouvez vous attacher à un mystère, à celui qui parlera le plus à votre cœur, qui vous rappellera l’amour de Dieu pour vous. Il pourra s’agir de l’Annonciation, merveilleux récit où Dieu vient faire une déclaration d’amour à l’humanité.

Vivons le Rosaire !
Chaque instant de notre vie peut être mis en lien avec un mystère du Rosaire. Parmi tant d’autres exemples, si vous êtes dans la joie, unissez-vous au Magnificat de Marie à la Visitation, si vous êtes dans la peine et la souffrance, contemplez l’Agonie de Jésus à Gethsémani…

Vivons le Rosaire !
Voilà un programme qui nous permet d’être toujours plus configuré au Christ, sous le regard de Marie. À force de les prendre pour exemple, ne serait-ce qu’un peu, nous finirons bien par leur ressembler!

Jean-Daniel Planchot

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