Condoléances à la suite de l’accident de la route au Sénégal

Condoléances à la suite de l’accident de la route au Sénégal

Dans un télégramme signé par le cardinal Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, le Pape François adresse un message de condoléances au président sénégalais Macky Sall, à la suite de l’accident de la route qui a fait plusieurs morts et des blessés :

«Il a appris le tragique accident de la route qui s’est produit à Kaffrine, dans la nuit de samedi à dimanche dernier, et qui a fait de nombreuses victimes. Il s’associe au deuil des familles et de la nation tout entière. Il désire manifester aux personnes blessées sa proximité et sa sollicitude. Il prie pour les victimes de cet accident qui sont décédées. Que Dieu les accueille dans sa paix et sa lumière et apporte réconfort et espérance à toutes les personnes touchées par ce drame».

Angélus: la justice divine ne punit pas, mais sauve par la miséricorde

Angélus: la justice divine ne punit pas, mais sauve par la miséricorde

Jésus est venu «nous sauver, et non pas nous noyer», a dit le Pape avant de réciter la prière mariale de l’Angélus, en la fête du Baptême du Seigneur, dimanche 8 janvier (à Rome et demain en France). Il a  appelé à exercer la justice à la manière de Jésus, non pas en jugeant avec dureté et en condamnant ou en divisant, mais avec miséricorde, en partageant les blessures et les fragilités des autres.

 

FÊTE DU BAPTÊME DU SEIGNEUR

LE PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Place Saint-Pierre
dimanche 8 janvier 2023

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Chers frères et sœurs, bonjour !

Nous célébrons aujourd’hui la fête du Baptême du Seigneur et l’Évangile nous présente une scène étonnante : c’est la première fois que Jésus apparaît en public après sa vie cachée à Nazareth ; il arrive sur la rive du Jourdain pour être baptisé par Jean (Mt 3:13-17).

C’était un rite par lequel les gens se repentaient et entreprenaient de se convertir ; un hymne liturgique dit que le peuple allait se faire baptiser « âme nue et pieds nus » – une âme ouverte, nue, sans rien couvrir – c’est-à-dire avec humilité et avec un cœur transparent.

Mais, voyant Jésus se mêler aux pécheurs, on est émerveillé et on se demande : pourquoi Jésus a-t-il fait ce choix ? Lui, qui est le Saint de Dieu, le Fils de Dieu sans péché, pourquoi a-t-il fait ce choix ? Nous trouvons la réponse dans les paroles que Jésus adresse à Jean : « Laisse cela pour l’instant, car il vaut mieux que nous accomplissions toute justice » (v. 15). Accomplir toute la justice : qu’est-ce que cela signifie ?

En se faisant baptiser, Jésus nous révèle la justice de Dieu, cette justice qu’il est venu apporter au monde. Nous avons souvent une idée étroite de la justice et pensons que cela signifie : celui qui commet une erreur paie et satisfait ainsi le tort qu’il a fait. Mais la justice de Dieu, comme l’enseigne l’Écriture, est bien plus grande : elle n’a pas pour but la condamnation du coupable, mais son salut, sa renaissance, le rendant juste : d’injuste à juste.

C’est une justice qui vient de l’amour, de ces profondeurs de compassion et de miséricorde qui sont le cœur même de Dieu, le Père qui s’émeut quand nous sommes opprimés par le mal et tombons sous le poids des péchés et des fragilités.

La justice de Dieu ne veut donc pas distribuer châtiments et châtiments mais, comme l’affirme l’Apôtre Paul, consiste à faire de nous ses enfants justes (cf. Rm 3,22-31), à nous libérer des embûches du mal, à nous guérir, à obtenir nous remonter. Le Seigneur n’est toujours pas prêt à nous punir, il est avec sa main tendue pour aider à nous relever.

Et alors nous comprenons que, sur les bords du Jourdain, Jésus nous révèle le sens de sa mission : Il est venu accomplir la justice divine, qui est de sauver les pécheurs ; il est venu prendre le péché du monde sur ses épaules et descendre dans les eaux de l’abîme, de la mort, pour nous récupérer et ne pas nous noyer. Il nous montre aujourd’hui que la vraie justice de Dieu est la miséricorde qui sauve.

Nous avons peur de penser que Dieu est miséricorde, mais Dieu est miséricorde, car sa justice est précisément la miséricorde qui sauve, c’est l’amour qui partage notre condition humaine, s’approche, solidaire de notre douleur, entrant dans nos ténèbres pour apporter renverser la lumière.

Benoît XVI affirmait que « Dieu a voulu nous sauver en allant lui-même au fond de l’abîme de la mort, afin que tout homme, même celui qui est tombé au point de ne plus voir le ciel, puisse trouver la main de Dieu à laquelle s’accrocher et se relever des ténèbres pour revoir la lumière pour laquelle il a été fait » (Homélie, 13 janvier 2008).

Frères et sœurs, nous avons peur de penser à une justice aussi miséricordieuse. Allons de l’avant : Dieu est miséricorde. Sa justice est miséricordieuse.

Laissons-nous prendre par lui par la main, nous aussi, disciples de Jésus, nous sommes appelés à exercer ainsi la justice, dans les relations avec les autres, dans l’Église, dans la société : non pas avec la dureté de ceux qui jugent et condamner en divisant les gens en bons et mauvais, mais avec la miséricorde de ceux qui accueillent en partage les blessures et la fragilité des frères et sœurs, pour les relever.

Je voudrais le dire ainsi : non pas en divisant, mais en partageant. Ne divisez pas, mais partagez. Faisons comme Jésus : partageons, portons les fardeaux les uns des autres au lieu de bavarder et de détruire, regardons-nous avec compassion, aidons-nous les uns les autres.

Demandons-nous : suis-je une personne qui divise ou partage ? Réfléchissons un peu : suis-je un disciple de l’amour de Jésus ou un disciple du commérage, qui divise ? Le commérage est une arme mortelle : il tue, il tue l’amour, il tue la société, il tue la fraternité. Demandons-nous : suis-je une personne qui divise ou une personne qui partage ?

Et maintenant prions Notre-Dame, qui a donné naissance à Jésus, l’immergeant dans notre fragilité pour que nous puissions retrouver la vie.

Angélus …

Après l’Angélus

Chers frères et sœurs !

Ce matin, selon la coutume, j’ai baptisé dans la Chapelle Sixtine des nouveau-nés, enfants d’employés du Saint-Siège et de l’État de la Cité du Vatican. Maintenant, cependant, en la fête du Baptême du Seigneur, j’ai le plaisir d’étendre mes salutations et mes bénédictions à tous les garçons et filles qui ont reçu ou recevront le Baptême aujourd’hui ou dans cette période.

Et en même temps je renouvelle à tous – à moi d’abord – l’invitation à célébrer la date à laquelle nous avons été baptisés, c’est-à-dire à laquelle nous sommes devenus chrétiens. Je vous demande : chacun de vous connaît-il la date de son Baptême ? Certains d’entre vous ne le savent sûrement pas. Demandez aux parents, aux proches, aux parrains et marraines : quelle est la date de mon baptême?

Et puis, chaque année, célébrez cette date, car c’est un nouvel anniversaire, l’anniversaire de la foi. C’est le travail d’aujourd’hui, pour chacun de vous c’est : quelle est la date de mon Baptême, pour que je puisse le célébrer.

Et maintenant je vous adresse mes salutations, Romains et pèlerins. Il y a beaucoup de Polonais ici !

Je salue en particulier la chorale « Voice of the Angels » de Bethléem. Chers amis, merci du fond du cœur car, avec vos chants, vous portez le « parfum de Bethléem » et le témoignage de la communauté chrétienne de Terre Sainte. Merci! Nous prions pour vous et nous sommes proches de vous !

Et n’oublions pas nos frères et sœurs ukrainiens ! Ils souffrent tellement de la guerre ! Ce Noël en guerre, sans lumière, sans chaleur, ils souffrent beaucoup ! S’il vous plaît ne les oubliez pas.

Et aujourd’hui, en voyant Notre-Dame porter l’enfant dans la crèche, l’allaiter, je pense aux mères des victimes de la guerre, aux soldats tombés dans cette guerre en Ukraine. Les mères ukrainiennes et les mères russes ont toutes deux perdu leurs enfants. C’est le prix de la guerre. Nous prions pour les mères qui ont perdu leurs fils soldats, ukrainiens et russes.

Je souhaite à tous un bon dimanche. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir.


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Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

La Vierge est Mère et Modèle

La Vierge est Mère et Modèle

La Vierge aux rayons selon l'apparition à Sr Catherine Labouré
Vierge aux rayons selon l’apparition à Sr Catherine Labouré

La Vierge Marie est fortement présente dans la prédication de saint Jean-Paul II, au nom de sa mission d’«affermir ses frères.» (cf. Luc 22, 32)

Ce dernier invite les chrétiens à redécouvrir « la vérité objective sur la Mère de Dieu » dans leur vie personnelle et dans la vie de l’Église : « Je voudrais vous résumer en deux paroles la sublime leçon de l’Évangile de Marie : La Vierge est Mère, la Vierge est Modèle. »

Marie est la Mère de Dieu.

Au pied de la croix, elle devient Mère des disciples de son Fils, la Mère de tout être humain pour lequel Jésus a donné sa vie : « On découvre la valeur réelle de ce qu’a dit Jésus à sa Mère à l’heure de la Croix : ‘Femme, voici ton fils’, puis au disciple : ‘Voici ta mère’ (Jean 19, 26-27).

Ces paroles déterminent la place de Marie dans la vie des disciples du Christ… » « La maternité de Marie est un don, un don que le Christ lui-même fait personnellement à chaque homme. »

Le chrétien, disciple du Christ, est donc invité à accueillir Marie chez lui et à établir une relation filiale envers la Mère de Dieu qu’il reçoit pour Mère : « l’offrande de soi est la réponse à l’amour d’une personne, et en particulier l’amour de la mère. »

La relation des disciples à Marie « trouve son commencement dans le Christ, mais on peut dire qu’en définitive il est orienté vers Lui. »

Vierge et mère, Marie demeure pour l’Église un ‘modèle permanent’.

« Comme Marie qui a cru la première, accueillant la parole de Dieu qui lui était révélée à l’annonciation et lui restant fidèle en toutes ses épreuves jusqu’à la Croix, ainsi l’Église devient Mère lorsque, accueillant avec fidélité la parole de Dieu, ‘par la prédication et par le baptême, elle engendre, à une vie nouvelle et immortelle, des fils conçus du Saint-Esprit et nés de Dieu. »

Elle est « modèle d’une vie engagée avec Dieu et avec les hommes, dans le dessein de salut et la fidélité à son peuple. »

Que la Vierge Marie marche avec nous, dans notre pèlerinage de foi qui nous conduit à la rencontre du Christ Ressuscité !

+ Guy de Kerimel, archevêque de Toulouse

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

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