Angélus lors de la fête du Christ Roi

Angélus lors de la fête du Christ Roi

Hier matin, le Saint-Père François a quitté l’héliport du Vatican pour se rendre à Asti, en visite privée, afin de rencontrer des membres de sa famille à l’occasion du 90e anniversaire d’un de ses cousins.

A 11h00 ce matin, en la Solennité de Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l’Univers, le Pape a présidé la Sainte Messe dans la Cathédrale d’Asti, pour rencontrer la Communauté Diocésaine dont ses parents étaient partis pour émigrer en Argentine et les jeunes de toute la région à l’occasion de la XXXVIIe Journée Mondiale de la Jeunesse célébrée aujourd’hui dans les Églises particulières.

Dans l’homélie de la messe, le Pape a souligné que sur la croix Jésus nous dit « que rien de nous ne lui est étranger, qu’il veut nous embrasser, nous relever et nous sauver tel que nous sommes, avec tnotre histoire, nos péchés ». Cependant, il nous demande de l’appeler par son nom, et de nous mettre au travail , non pas en spectateurs mais en « impliqués », et d’intercéder pour les souffrances du monde, « faisant de nous des serviteurs pour régner avec lui ».

A la fin de la célébration eucharistique, le Saint-Père a conduit la récitation de l’Angélus avec les fidèles et les pèlerins. Nous publions ci-dessous les paroles du Saint-Père à la récitation de l’Angélus :

PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Cathédrale d’Asti
Dimanche, 20 novembre 2022

__________________________________________

Au terme de cette Célébration [la messe du Christ-Roi], je voudrais exprimer ma gratitude au Diocèse, à la Province et à la Ville d’Asti : merci pour l’accueil chaleureux que vous m’avez réservé ! Je suis également très reconnaissant aux autorités civiles et religieuses pour les préparatifs qui ont rendu possible cette visite souhaitée.

A vous tous, je voudrais dire qu’a la fame propri piasi’ encuntreve ! [J’ai été ravi de vous rencontrer] ; et je vous souhaite : ch’a staga bin ! [vous avez l’air bien!]

Je voudrais adresser une pensée particulière et embrasser les jeunes – merci d’être venus si nombreux -. Depuis l’année dernière, la Journée mondiale de la jeunesse est célébrée dans les Églises particulières précisément en la solennité du Christ-Roi. Le thème, le même que celui des prochaines JMJ de Lisbonne, auxquelles je renouvelle l’invitation à participer, est « Marie se leva et s’en alla en toute hâte » (Lc 1, 39).

Notre-Dame a fait cela quand elle était jeune, et nous dit que le secret pour rester jeune réside précisément dans ces deux verbes, se lever et partir. J’aime penser à la Madone qui est allée à la hâte, elle est vraiment allée à la hâte, elle est allée à la hâte et bien des fois je la supplie, la Madone : « Mais, dépêche-toi de résoudre ce problème ! »

Levez-vous et partez : ne restez pas immobile et ne pensez pas à vous-même, gaspillant votre vie à rechercher le confort ou la dernière mode, mais visez haut, prenez la route, sortez de vos peurs pour tendre la main à ceux qui en ont besoin.

Et aujourd’hui, nous avons besoin de jeunes vraiment « transgressifs« , non conformistes, qui ne soient pas esclaves d’un téléphone portable, mais qui changent le monde comme Marie, apportant Jésus aux autres, prenant soin des autres, construisant des communautés fraternelles avec les autres, réalisant des rêves de paix!

Notre époque connaît une famine de paix : nous vivons une famine de paix. Pensons aux nombreux endroits dans le monde en proie à la guerre, en particulier l’Ukraine meurtrie. Occupons-nous de la paix et continuons de prier pour la paix !

Nous prions également pour les familles des victimes du grave incendie qui a eu lieu ces derniers jours dans un camp de réfugiés à Gaza, en Palestine, où plusieurs enfants sont également morts. Que le Seigneur accueille au ciel ceux qui ont perdu la vie et console cette population si éprouvée par des années de conflits.

Et maintenant invoquons la Reine de la Paix, Notre-Dame, à qui cette belle cathédrale est dédiée. Je lui confie nos familles, les malades et chacun de vous, avec les soucis et les bonnes intentions que vous portez dans votre cœur. Angelus Domini nuntiavit Mariae…


Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Pourquoi sommes-nous désolés ?

Pourquoi sommes-nous désolés ?

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 16 novembre 2022

_______________________________________

Résumé de la catéchèse

Frères et sœurs, en reprenant nos catéchèses sur le thème du discernement, nous nous consacrons aujourd’hui à la désolation, un état spirituel qui peut être une occasion de croissance. Sans l’insatisfaction, la tristesse salutaire, une saine capacité d’habiter dans la solitude, il y a le risque de demeurer dans la superficialité et de perdre contact avec le centre de l’existence.

La désolation provoque une “secousse de l’âme”, favorise la vigilance et l’humilité et nous protège du vent des caprices. Une sérénité parfaite mais ascétique, considérée comme un objectif à atteindre, nous rend inhumains, indifférents à la souffrance des autres et incapables d’accueillir la nôtre. La désolation est aussi une invitation à la gratuité.

Être en état de désolation nous offre la possibilité de grandir, de commencer une relation plus responsable, plus belle, avec le Seigneur et les proches. Rester avec Jésus, sans autre but, est bénéfique pour nous. La vie spirituelle n’est pas une technique mise à notre disposition ni un programme de “bien-être” intérieur.

Elle est la relation avec le Vivant, irréductible à nos catégories. La désolation est la réponse la plus claire à l’objection que l’expérience de Dieu serait une forme de suggestion, une simple projection de nos désirs. Car celui qui prie se rend compte que les résultats sont imprévisibles.

Catéchèse sur le discernement – 8. Pourquoi sommes-nous désolés ?

Chers frères et sœurs, bonjour et bienvenue !

Nous reprenons aujourd’hui le cycle de catéchèse sur le thème du discernement. Nous avons vu combien il est important de lire ce qui se meut à l’intérieur de nous, afin de ne pas prendre de décisions hâtives, sur la lancée de l’émotion du moment, pour ensuite les regretter quand il est désormais trop tard. C’est-à-dire lire ce qui arrive et ensuite prendre les décisions.

En ce sens, même l’état spirituel que nous nommons désolation, quand dans le cœur tout est sombre, c’est triste, cet état de la désolation peut être une occasion de croissance. En effet, s’il n’y a pas un peu d’insatisfaction, un peu de tristesse salutaire, une saine capacité d’habiter la solitude, et d’être avec nous-mêmes sans fuir, nous risquons de rester toujours à la superficie des choses et de ne jamais prendre contact avec le centre de notre existence.

La désolation provoque une « secousse de l’âme » : quand on est triste, c’est comme si l’âme était secouée ; cela tient en alerte, favorise la vigilance et l’humilité et nous protège du vent des caprices. Ce sont des conditions indispensables pour le progrès dans la vie, et donc aussi dans la vie spirituelle. Une sérénité parfaite mais « aseptique », sans sentiments, lorsqu’elle devient le critère des choix et des comportements, nous rend inhumains.

Nous ne pouvons pas ne pas prêter attention aux sentiments : nous sommes humains et l’émotion fait partie de notre humanité ; sans la compréhension des sentiments, nous serions inhumains, sans l’expérience des émotions, nous serions également indifférents à la souffrance des autres et incapables d’accueillir la nôtre. Sans compter qu’une telle « sérénité parfaite » ne saurait être atteinte par cette voie de l’indifférence.

Cette distance aseptique : « Je ne me mêle pas aux choses, je garde mes distances » : ce n’est pas la vie, c’est comme si nous vivions dans un laboratoire, enfermés, pour ne pas avoir de microbes, de maladies. Pour de nombreux saints et saintes, l’inquiétude a été un élan décisif pour changer leur vie. Cette sérénité artificielle n’est pas bonne, alors qu’elle est bonne la saine inquiétude, le cœur inquiet, le cœur à la recherche d’une voie à suivre.

C’est le cas, par exemple, d’Augustin d’Hippone, ou d’Edith Stein, ou de Joseph Benoît Cottolengo, ou de Charles de Foucauld. Les choix importants ont un prix que la vie indique, un prix qui est à la portée de tous : En d’autres termes, les choix importants ne viennent pas par la loterie, non ; ils ont un prix et tu dois payer ce prix.

C’est un prix que tu dois payer avec ton cœur, c’est un prix de la décision, un prix d’un effort continue Ce n’est pas gratuit, mais c’est un prix à la portée de tous. Nous devons tous payer cette décision pour sortir de l’état d’indifférence, qui nous déprime, toujours.

*

La désolation est aussi une invitation à la gratuité, à ne pas agir toujours et uniquement en vue d’une gratification affective. Être désolés nous offre la possibilité de grandir, d’entamer une relation plus mature, plus belle avec le Seigneur et avec les personnes qui nous sont chères, une relation qui ne se réduit pas à un simple échange de donner et de recevoir.

Souvenons-nous de notre enfance, par exemple souvenons-nous : enfants, souvent nous recherchions nos parents pour obtenir quelque chose d’eux, un jouet, de l’argent pour acheter une glace, une permission… Et donc nous les recherchions non pas pour eux-mêmes, mais pour un intérêt. Pourtant, le plus grand don, ce sont eux, les parents, et nous le comprenons en grandissant.

Beaucoup de nos prières sont aussi un peu comme cela, ce sont des demandes de faveurs adressées au Seigneur, sans réel intérêt à son égard. Nous ne cessons de demander, demander, demander au Seigneur. L’Évangile note que Jésus était souvent entouré de nombreuses personnes qui le cherchaient pour obtenir quelque chose, des guérisons, une aide matérielle, mais pas simplement pour être avec lui. Il était pressé par les foules, et pourtant il était seul.

Certains saints, et même certains artistes, ont médité sur cette condition de Jésus. Il peut sembler étrange, irréel, de demander au Seigneur : « Comment vas-tu ? ». Au contraire, c’est une très belle manière d’entrer dans une relation vraie, sincère, avec son humanité, avec sa souffrance, voire avec sa singulière solitude. Avec Lui, avec le Seigneur qui a voulu nous faire partager pleinement sa vie.

Cela nous fait tellement de bien d’apprendre à être avec Lui, à être avec le Seigneur sans autre but, exactement comme nous cela nous arrive avec les gens que nous aimons : nous voulons les connaître de plus en plus, parce qu’il est bon de être avec eux.

Chers frères et sœurs, la vie spirituelle n’est pas une technique à notre disposition, ce n’est pas un programme de « bien-être » intérieur qu’il nous appartient de planifier. Non. La vie spirituelle est la relation avec le Vivant, avec Dieu, le Vivant, irréductible à nos catégories. Et la désolation est alors la réponse la plus claire à l’objection selon laquelle l’expérience de Dieu est une forme de suggestion, une simple projection de nos désirs.

La désolation, c’est ne rien ressentir, tout est sombre : mais tu cherches Dieu dans la désolation. Dans ce cas, si nous pensons qu’elle est une projection de nos désirs, ce sera toujours à nous de le programmer, nous serions toujours heureux et satisfaits, comme un disque qui répète la même musique.

Au contraire, celui qui prie se rend compte que les résultats sont imprévisibles : des expériences et des passages de la Bible qui nous ont souvent donner de l’enthousiasme, aujourd’hui, étrangement, ne suscitent aucun sentiment.

Et, de manière tout aussi inattendue, des expériences, des rencontres et des lectures auxquelles on n’avait jamais prêté attention ou qu’on aurait préféré éviter – comme l’expérience de la croix – apportent une paix inattendue immense. Ne pas craindre la désolation, la poursuivre avec persévérance, ne pas la fuir. Et dans la désolation, chercher à trouver le cœur du Christ, trouver le Seigneur. Et la réponse arrive, toujours.

Face aux difficultés, il ne faut donc jamais se décourager, s’il vous plait, mais affronter l’épreuve avec détermination, avec l’aide de la grâce de Dieu qui ne nous fait jamais défaut. Et si nous entendons en nous une voix insistante visant à nous détourner de la prière, apprenons à la démasquer comme la voix du tentateur ; et ne nous laissons pas impressionner : faisons tout simplement le contraire de ce qu’elle nous dit ! Merci


Je salue cordialement les pèlerins de langue française, particulièrement les écoles Fénelon et Blomet de Paris, la paroisse Sacré-Cœur de Jésus de Turgeau en Haïti et la paroisse de Herrlisheim. Frères et sœurs, devant les difficultés et les problèmes de la vie, nous nous sentons parfois impuissants, découragés et troublés. Demandons la grâce de Dieu pour affronter l’épreuve avec décision et avec foi dans un abandon total à la Providence divine. Que Dieu vous bénisse !

*

J’élève mes prières pour les victimes innocentes de l’attaque terroriste qui a eu lieu ces derniers jours à Istanbul. Notre prière incessante est aussi pour l’Ukraine tourmentée : que le Seigneur donne aux Ukrainiens consolation, force dans cette épreuve et donne l’espoir de la paix. Nous pouvons prier pour l’Ukraine en disant : « Dépêche-toi Seigneur ».

Enfin, comme d’habitude, mes pensées vont aux jeunes, aux malades, aux personnes âgées et aux jeunes mariés. A l’exemple de sainte Marguerite d’Écosse et de sainte Gertrude, dont nous célébrons aujourd’hui la mémoire, cherchez toujours en Jésus la lumière et le soutien de chacun de vos choix dans la vie quotidienne. Ma bénédiction à tous !

APPEL

J’ai appris avec tristesse et préoccupation la nouvelle d’une nouvelle attaque de missiles encore plus forte contre l’Ukraine, qui a fait des morts et endommagé de nombreuses infrastructures civiles. Prions pour que le Seigneur convertisse le cœur de qui persiste pour la guerre et fasse triompher pour l’Ukraine martyrisée le désir de paix, afin d’éviter toute escalade et d’ouvrir la voie au cessez-le-feu et au dialogue.


Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse


persévérer consiste à «construire le bien chaque jour»

persévérer consiste à «construire le bien chaque jour»

Avant la prière dominicale de l’Angélus, le Pape François a commenté l’Évangile du jour depuis la fenêtre du Palais apostolique, offrant une réflexion sur le sens de la persévérance.

LE PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Place Saint-Pierre
dimanche 13 novembre 2022

____________________________

Chers frères et sœurs, bonjour, bon dimanche !

L’évangile d’aujourd’hui nous emmène à Jérusalem, dans le lieu le plus saint : le temple. Là, autour de Jésus, certains parlent de la magnificence de cet édifice grandiose, « orné de belles pierres » (Lc 21, 5). Mais le Seigneur affirme : « Ce que tu verras ne restera pas pierre sur pierre qui ne sera détruite » (v. 6).

Puis il ajoute à la dose, expliquant comment dans l’histoire presque tout s’effondre : il y aura, dit-il, des révolutions et des guerres, des tremblements de terre, des famines, des pestes et des persécutions (cf. vv. 9-17). Comme pour dire : il ne faut pas trop se fier aux réalités terrestres : elles passent.

Ce sont des paroles sages, qui peuvent cependant nous donner un peu d’amertume : beaucoup de choses vont déjà mal, pourquoi le Seigneur tient-il aussi des discours aussi négatifs ? En réalité, son intention n’est pas d’être négative, c’en est une autre, c’est de nous donner un enseignement précieux, c’est-à-dire la sortie de toute cette précarité. Et quelle est la sortie ? Comment sortir de cette réalité qui passe et passe et n’existera plus ?

C’est en un mot qui peut-être nous surprend. Le Christ le révèle dans la dernière phrase de l’Évangile, lorsqu’il dit : « Par ta persévérance, tu sauveras ta vie » (v. 19). Persévérance. Qu’est-ce que c’est? Le mot indique être « très strict »; mais strict dans quel sens ? Avec eux-mêmes, s’estimant pas à la hauteur ? Non. Avec les autres, devenir rigide et inflexible ? Non.

Jésus demande d’être « sévère », loyal, persévérant dans ce qui est important pour lui, dans ce qui compte. Parce que, ce qui compte vraiment, souvent ne coïncide pas avec ce qui attire notre intérêt : souvent, comme ces gens du temple, nous donnons la priorité aux œuvres de nos mains, à nos succès, à nos traditions religieuses et civiles, à nos symboles sacrés et sociaux.

C’est bien, mais nous lui accordons trop de priorité. Ce sont des choses importantes, mais elles passent. Au lieu de cela, Jésus dit de se concentrer sur ce qui reste, d’éviter de consacrer sa vie à construire quelque chose qui sera ensuite détruit, comme ce temple, et d’oublier de construire ce qui ne s’effondre pas, de construire sur sa parole, sur l’amour, sur le bien. Soyez persévérant, rigoureux et décisif en construisant sur ce qui ne passe pas.

C’est donc ça la persévérance : c’est construire du bien chaque jour. Persévérer, c’est rester constant dans le bien, surtout quand la réalité environnante vous pousse à faire autre chose. Donnons quelques exemples: je sais que prier est important, mais moi aussi, comme tout le monde, j’ai toujours beaucoup à faire, et donc je reporte : « Non, maintenant je suis occupé, je ne peux pas, je vais faire plus tard ».

Ou alors, je vois beaucoup d’intelligents qui profitent des situations, qui « dribblent » les règles, et moi aussi je cesse de les observer, persévérant dans la justice et la légalité : « Mais si ces malins le font, je le ferai aussi ». Vous l’attendez !

Encore : je fais un service dans l’Église, pour la communauté, pour les pauvres, mais je vois que beaucoup de gens pendant leur temps libre ne pensent qu’à s’amuser, et puis j’ai envie de laisser faire et de faire comme eux. Parce que je ne vois pas de résultats ou que je m’ennuie ou que ça ne me rend pas heureux.

Persévérer, en revanche, c’est rester dans le bien. Demandons-nous : comment est ma persévérance ? Suis-je constant ou je vis la foi, la justice et la charité selon les moments : si je veux plaire, si cela me convient je suis correct, disponible et serviable, tandis que, si je suis insatisfait, si personne ne me remercie, est-ce que je m’arrête ?

En bref, ma prière et mon service dépendent-ils des circonstances ou d’un cœur ferme dans le Seigneur ? Si nous persévérons – nous rappelle Jésus – nous n’avons rien à craindre, même dans les événements tristes et laids de la vie, pas même le mal que nous voyons autour de nous, car nous restons ancrés dans le bien.

Dostoïevski écrivait : « N’ayez pas peur des péchés des hommes, aimez l’homme même avec son péché, car ce reflet de l’amour divin est le sommet de l’amour sur la terre » (Les frères Karamazov, II, 6.3g). La persévérance est le reflet dans le monde de l’amour de Dieu, car l’amour de Dieu est fidèle, il est persévérant, il ne change jamais.

Que Notre-Dame, servante du Seigneur persévérante dans la prière (cf. Ac 1, 12), fortifie notre constance.

__________________________

Après l’Angélus

Chers frères et sœurs !

Demain est le premier anniversaire du lancement de la plate-forme Laudato si ‘Action, qui promeut la conversion écologique et des modes de vie compatibles avec celle-ci. Je remercie tous ceux qui ont rejoint cette initiative : il y a environ six mille participants, parmi lesquels des particuliers, des familles, des associations, des entreprises, des institutions religieuses, culturelles et sanitaires.

C’est un excellent début pour un voyage de sept ans visant à répondre au cri de la terre et au cri des pauvres. J’encourage cette mission, cruciale pour l’avenir de l’humanité, afin qu’elle puisse favoriser chez tous un engagement concret au service de la création.

Nous restons toujours proches de nos frères et sœurs de l’Ukraine tourmentée. Concluez par la prière et par une solidarité concrète. La paix est possible ! Ne nous résignons pas à la guerre.

Et je vous salue tous, pèlerins d’Italie et de divers pays, familles, paroisses, associations et fidèles individuels. En particulier, je salue le groupe charismatique « El Shaddai » des États-Unis d’Amérique, les musiciens uruguayens du « bandonéon » – j’y vois le drapeau, bravo ! -, la Mission gréco-catholique roumaine à Paris, les représentants de la pastorale scolaire de Limoges et de Tulle avec leurs Évêques respectifs, les membres de la communauté érythréenne de Milan, à qui j’assure ma prière pour leur pays.

Je suis heureux d’accueillir les servants d’autel d’Ovada, la coopérative « La Nuova Famiglia » de Monza, la Protection civile de Lecco, les fidèles de Pérouse, Pise, Sassari, Catane et Bisceglie, ainsi que les garçons et les filles de l’Immaculée Conception.

Je souhaite à tous un bon dimanche. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir !


Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

site officiel en France