GRANDE NEUVAINE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION 2022

GRANDE NEUVAINE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION 2022

du 30 novembre au 8 décembre 2022

Bénie et encouragée par Sa Sainteté le Pape

neuvaine de l'Immaculée Conception 2022 - la Vierge au globe rue du Bac
neuvaine de l’Immaculée Conception 2022 – la Vierge au globe rue du Bac

L’Église aime se tourner vers l’Immaculée en ces premiers jours de l’Avent. Avec confiance, peu importe la situation dans laquelle nous nous trouvions, nous sommes invités à ouvrir notre cœur pour déposer tout ce que nous portons, nos joies et nos peines, nos luttes et nos échecs, nos désirs, dans le Cœur de Notre-Dame au cours de la Neuvaine mondiale de prière.

La prière à l’Immaculée Conception obtient des miracles. Elle s’est elle-même affirmée la toute puissance avocate de l’humanité, dans sa seconde apparition à Sainte Catherine Labouré. Marie tenait un globe et l’offrait à Dieu. « Ce globe, disait la voyante, représente le monde entier, particulièrement la France et chaque personne en particulier ».

Puis elle abaissa vers la terre ses mains ruisselantes de grâces, tandis qu’autour d’elles se gravaient ses mots : « O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ! »

​Marie, par son Immaculée Conception, chasse les ténèbres et le trouble, et participe au salut du monde. Étoile du matin, Aurore de nos vies, notre mère du Ciel présente ainsi au Père Éternel, ce globe doré représentant le monde, la France, et chacun d’entre nous.

La Sainte Vierge pouvait-elle exprimer plus clairement qu’elle prierait et sauverait la France, en répandant sur chacun de nous d’abondantes grâces… si nous invoquons son Immaculée Conception.

Partageons ensemble cette image pleine d’espérance inspirée de l’apparition de la rue du Bac (Vierge au globe sur fond d’Aurore et nuit étoilée), et de ND au cœur d’or où elle a les pieds dans un nuage gris (Apparition à Beauraing, Belgique, en 1932).

Chaque jour de la neuvaine : la prière ci-dessous. Puis, 1 Notre Père, 10 Je Vous Salue Marie, 1 Gloire au Père et 3 fois l’invocation suivante : « O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous »

Le 8 décembre : Nous sommes invités à participer à la Messe avec communion (ou et à la procession en l’honneur de Notre-Dame. Confession recommandée.

Nos âmes profiteront mieux des grâces que l’Immaculée désire nous donner en nous confessant au cours de la Neuvaine et recevant la communion lors de la Messe du 8 décembre de préférence ou un jour de l’octave. On prendra soin d’orner le coin prière de la famille ou le coin de prière personnel.

Que la joie grandisse dans nos familles, chaque jour de la neuvaine à l’Immaculée. N’oublions pas de mettre des veilleuses sur le bord de nos fenêtres le soir du 8 décembre. Pour dire MERCI à l’Immaculée. Pour lui dire toute notre affection. Pour demander que du Ciel, Dieu bénisse notre famille et que Notre-Dame veille sur chacun de ses membres.

Prière à réciter chaque jour :

Sainte Vierge Marie, le monde est entre vos mains, sauvé par le sacrifice de votre divin Fils sur la Croix. Par votre « oui », vous nous montrez le vrai chemin de vie, de paix et de joie.

Dans les épreuves et les incertitudes du temps présent, délivrez-nous de la peur, de l’inquiétude et du désespoir, qui ne viennent jamais de Dieu notre Père.

Intercédez pour nous auprès de Jésus, toujours présent à nos côtés. Gardez-nos cœurs abandonnés et confiants, dociles aux dons de l’Esprit Saint.

O Mère du Sauveur, réfugiés en votre Cœur Immaculé, faites de nous des apôtres de vérité, de paix et d’amour, pour ne vivre que de Jésus, pain de Vie Éternelle. Ainsi soit-il


Marie Immaculée

Marie Immaculée

apparition de la Vierge Marie à Bernadette de Lourdes
apparition de l’Immaculée à Bernadette de Lourdes

Nous célébrerons l’Immaculée Conception au cœur de l’Avent. Marie nous prépare ainsi à la venue du Seigneur. Lui qui ne s’est jamais résigné au péché a voulu nous donner une garantie d’espérance.

La femme et sa descendance sont mordus au talon. Mais le Tentateur, c’est à la tête qu’il est atteint, et toute son œuvre avec lui est perdue. Tout au long de la Révélation, Dieu redit sa promesse par ses Prophètes. Et Dieu sait et fait ce qu’il dit.

Qui peut prétendre être saints, immaculés ? Marie, ce chef d’œuvre de sa grâce, en laquelle toutes ses promesses s’accomplissent, se tient sainte et immaculée devant Dieu pour qui rien n’est impossible.

Il a fallu attendre le XIXe siècle pour que l’Église perçoive ce mystère de la sainteté de Marie, qui lui vient de son propre Fils. Ce mystère, entrevu avec Catherine Labouré, Marie le dévoile à Bernadette Soubirous, jeune fille illettrée. « Je suis l’Immaculée Conception. »

On disait jusque-là qu’elle était conçue sans péché mais pas encore qu’elle était elle-même Immaculée Conception. Comprenons la place unique qu’a Marie dans le plan de Dieu ; à chaque ‘Je vous salue Marie’, nous disons ‘pleine de grâce’, car il n’y a pas de place pour le péché.

Marie, préservée du péché, n’est pas lointaine, c’est une alliée, un modèle, elle porte la vie de Dieu, elle est la nouvelle Eve. Marie est celle qui nous accueille maintenant.

Elle comprend le péché avec pitié et douce miséricorde car elle le voit dans sa misère et non dans la tentation et l’attirance

Marie écoute, entend et soutient. Elle a connaissance des abîmes de la miséricorde de Dieu et, de là, elle peut remettre le pécheur sur le chemin de son Fils.

Marie est notre éducatrice qui nous conduit dans la foi, sans menace ni châtiment. Elle a montré ses talents d’éducatrice avec Catherine et Bernadette, rencontre après rencontre. Quelle chance, quelle grâce, quelle joie, d’avoir du Seigneur reçu Marie !

P. Jean-Daniel Planchot, cm

Angélus de l’Avent: réveillons-nous!

Angélus de l’Avent: réveillons-nous!

Le Pape François, lors de ce premier dimanche de l’Avent qui commence le temps de Noël, a exhorté les fidèles à sortir de leur torpeur et à se réveiller pour reconnaître et accueillir le Seigneur qui se cache dans les situations les plus communes et ordinaires de notre vie.

LE PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Place Saint-Pierre
dimanche 27 novembre 2022

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Chers frères et sœurs, bonjour, bon dimanche !

Dans l’Evangile de la liturgie d’aujourd’hui, nous entendons une belle promesse qui nous introduit au temps de l’Avent : « Ton Seigneur viendra » (Mt 24, 42). C’est le fondement de notre espérance, c’est ce qui nous soutient même dans les moments les plus difficiles et douloureux de notre vie : Dieu vient, Dieu est proche et Il vient. N’oublions jamais ça !

Le Seigneur vient toujours, le Seigneur nous visite, le Seigneur s’approche et reviendra à la fin des temps pour nous accueillir dans son étreinte. Avant cette parole, nous nous demandons : comment le Seigneur vient-il ? Et comment le reconnaître et l’accueillir ? Arrêtons-nous brièvement sur ces deux questions.

La première question : comment le Seigneur vient-il ? Nous avons souvent entendu dire que le Seigneur est présent dans notre cheminement, qu’il nous accompagne et nous parle. Mais peut-être, distraits que nous sommes par tant de choses, cette vérité ne nous reste-t-elle que théorique ; oui, nous savons que le Seigneur vient mais nous ne vivons pas cette vérité ou nous imaginons que le Seigneur vient de façon éclatante, peut-être par quelque signe prodigieux.

Et au lieu de cela, Jésus dit que cela se passera « comme aux jours de Noé » (cf. v. 37). Et que faisaient-ils à l’époque de Noé ? Simplement les choses normales et quotidiennes de la vie, comme toujours : « ils ont mangé et bu, se sont mariés et ont été donnés en mariage » (v. 38). Prenons ceci en compte : Dieu est caché dans nos vies, Il est toujours là, Il est caché dans les situations les plus courantes et les plus ordinaires de nos vies.

Cela ne vient pas dans des événements extraordinaires, mais dans les choses de tous les jours, cela se manifeste dans les choses de tous les jours. Il est là, dans notre travail quotidien, dans une rencontre fortuite, face à une personne dans le besoin, même lorsque nous affrontons des journées qui paraissent grises et monotones, le Seigneur est là, qui nous appelle, nous parle et inspire notre Actions.

Cependant, il y a une deuxième question : comment reconnaître et accueillir le Seigneur ? Nous devons être éveillés, attentifs, vigilants. Jésus nous avertit : il y a le danger de ne pas s’apercevoir de sa venue et de ne pas être préparé à sa visite. J’ai rappelé d’autres fois ce que disait saint Augustin : « Je crains le Seigneur qui passe » (Serm. 88,14.13), c’est-à-dire que je crains qu’il passe et je ne le reconnais pas !

En fait, de ces gens du temps de Noé, Jésus dit qu’ils mangèrent et burent « et ne savaient rien jusqu’à ce que le déluge vint et les emporta tous » (v. 39). Faisons attention à ceci : ils n’ont rien remarqué ! Ils étaient occupés avec leurs affaires et ne se rendaient pas compte que le déluge était sur le point de venir.

En effet, Jésus dit qu’à sa venue, « deux hommes seront dans les champs : l’un sera enlevé et l’autre laissé » (v. 40). Que veut-il dire? Quelle est la différence? Simplement qu’on était vigilant, attendu, capable de percevoir la présence de Dieu dans la vie quotidienne ; l’autre, au contraire, était distrait, il « passait » et ne remarquait rien.

Frères et sœurs, en ce temps de l’Avent, laissons-nous secouer notre torpeur et nous réveiller du sommeil ! Essayons de nous demander : suis-je conscient de ce que je vis, suis-je attentif, suis-je éveillé ? Est-ce que j’essaie de reconnaître la présence de Dieu dans les situations quotidiennes, ou suis-je distrait et un peu dépassé par les choses ?

Si nous ne remarquons pas sa venue aujourd’hui, nous ne serons pas non plus préparés lorsqu’il viendra à la fin des temps. Alors, frères et sœurs, restons vigilants ! Attendre que le Seigneur vienne, attendre que le Seigneur nous rapproche, parce qu’il est là, mais attendre attentivement.

Et la Sainte Vierge, Femme d’attente, qui a su saisir le passage de Dieu dans la vie humble et cachée de Nazareth et l’a accueilli en son sein, aide-nous dans ce cheminement d’attention à attendre le Seigneur qui est parmi nous et à passer .

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Après l’angélus

Chers frères et sœurs !

Je suis avec inquiétude la recrudescence de la violence et des affrontements qui se produisent depuis des mois dans l’État de Palestine et dans celui d’Israël. Mercredi dernier, deux lâches attentats à Jérusalem ont blessé de nombreuses personnes et tué un garçon israélien ; et le même jour, lors des affrontements armés à Naplouse, un garçon palestinien est mort.

La violence tue l’avenir, brise la vie des plus jeunes et affaiblit les espoirs de paix. Nous prions pour ces jeunes morts et pour leurs familles, en particulier leurs mères. J’espère que les autorités israéliennes et palestiniennes s’intéresseront davantage à la recherche du dialogue, à l’établissement d’une confiance mutuelle, sans laquelle il n’y aura jamais de solution pacifique en Terre Sainte.

Je suis proche de la population de l’île d’Ischia, frappée par une inondation. Je prie pour les victimes, pour ceux qui souffrent et pour tous ceux qui sont venus à la rescousse.

Et je me souviens aussi de Burkhard Scheffler, mort il y a trois jours ici sous la colonnade de la place Saint-Pierre : il est mort de froid.

Je vous salue tous avec affection, venant d’Italie et de divers pays, en particulier les pèlerins de Varsovie et de Grenade, les représentants de la communauté roumaine et ceux de la communauté du Timor oriental présents à Rome, ainsi que les Équatoriens qui célèbrent la Fête de Notre-Dame d’El Quinche.

Je salue les participants à la marche qui a eu lieu ce matin pour dénoncer les violences sexuelles faites aux femmes, malheureusement une réalité générale et répandue partout et également utilisée comme arme de guerre. Ne nous lassons pas de dire non à la guerre, non à la violence, oui au dialogue, oui à la paix ; surtout pour le peuple ukrainien battu. Hier, nous avons rappelé la tragédie de l’Holodomor.

J’adresse mes salutations au secrétariat du FIAC (Forum International de l’Action Catholique), réuni à Rome à l’occasion de la VIIIe Assemblée.

Et je souhaite à tous un bon dimanche et un bon voyage de l’Avent. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir !


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Textes présentés par l’Association de la Médaille Miraculeuse

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