QUARANTE-SIXIÈME LECTURE – Du cinquième commandement

QUARANTE-SIXIÈME LECTURE :
Du cinquième commandement

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Non occides. Non reddentes malum pro malo, nec maledictum pro maledicto.

Vous ne commettrez point d’homicide. Exode 20.

Vous ne rendrez point mal pour mal, ni outrage pour outrage. 1 Petr. 3.

A quels excès une passion violente ne peut-elle pas nous porter ! ô mon Dieu ! ne permettez pas que je donne jamais entrée dans mon cœur à la colère, à la haine : elles aveuglent la raison, elles étouffent tous les sentiments de la nature : si j’en éprouve les mouvements, faites-moi la grâce de les réprimer dès ma première jeunesse ; donnez-moi cet esprit de douceur et de patience que vous recommandez si fort dans l’Évangile, et dont vous êtes vous-même un modèle si parfait.

Vous avez souffert avant moi, et plus que je ne souffrirai jamais ; exposé aux insultes et aux outrages de vos ennemis, vous n’avez point ouvert la bouche, vous ne vous êtes point vengé, vous n’avez point répondu des injures à ceux qui vous en disaient ; vous avez supporté avec patience les mauvais traitements que l’on vous a faits. Faut-il que je suive si mal les exemples que vous m’avez donnés.

Faut-il que je sois si sensible à un léger mépris, à une parole échappée, tandis que je vous vois garder le silence au milieu des plus sanglants outrages, et expirer sur une croix, en priant même pour ceux qui vous y avaient attaché ! Seigneur, soutenez ma faiblesse, et donnez-moi la force de vous imiter.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

QUARANTE-CINQUIÈME LECTURE – Devoirs des disciples envers leurs maîtres

QUARANTE-CINQUIÈME LECTURE : Devoirs des disciples envers leurs maîtres.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Obedite praepositis vestris, et subjacete eis ; ipsi enim pervigilant, quasi rationem pro animabus vestris reddituri, ut cum gaudio hoc faciant et non gementes : hoc enim non expedit vobis.

Obéissez à vos conducteurs, et soyez soumis à leur autorité, car ce sont eux qui veillent pour le bien de vos âmes, comme devant en rendre compte, afin qu’ils s’acquittent de ce devoir avec joie, et non en gémissant ; ce qui ne vous serait point avantageux. Hébreux 13.

C’est vous, ô mon Dieu ! qui êtes notre véritable maître. Ceux qui nous instruisent, ne sont que vos interprètes. C’est de votre part et en votre nom, qu’ils nous parlent ; c’est par votre autorité qu’ils nous gouvernent, qu’ils veillent sur nous, qu’ils nous corrigent de nos défauts, c’est vous qui leur inspirez le zèle dont ils sont animés pour notre avancement.

Vous nous ordonnez de les respecter, de les aimer et de leur obéir. Faites-moi la grâce de m’acquitter de tous ces devoirs ; donnez-moi un cœur docile pour profiter de leurs sages leçons, que je respecte en eux votre autorité.

Si cet assujettissement a quelque chose de pénible, que je le supporte en vue de vous plaire ; que je sente la valeur du service qu’ils me rendent, et que je paie un bienfait si précieux, au moins par le retour d’un sincère attachement, qui facilite mes progrès dans les sciences et dans la vertu, et qui adoucisse l’amertume des fonctions pénibles qu’ils remplissent pour mon avantage.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

QUARANTE-QUATRIÈME LECTURE – Devoirs des enfants à l’égard des parents

QUARANTE-QUATRIÈME LECTURE :
Devoirs des enfants à l’égard des parents

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Honora patrem tuum et matrem tuam, ut sis longaevus super terram.

Honorez votre père et votre mère, afin que vous viviez longtemps sur la terre. Exode. 20.

Était-il donc besoin, ô mon Dieu ! de me faire un précepte particulier sur l’obligation d’honorer mes parents ? Mon cœur ne m’instruisait-il pas assez de ce devoir ? Vous avez voulu, Seigneur, me faire sentir la nécessité de l’accomplir fidèlement. Je n’y manquerai jamais, ô mon Dieu ! avec votre sainte grâce.

Je respecterai toujours ceux que vous avez rendus les instruments de votre puissance, pour me donner la vie ; et de votre providence, pour me nourrir et prendre soin de moi. Après vous, je les aimerai plus que tout ce qu’il y a au monde.

Eh ! qui pourrait me toucher de plus près que ceux de qui je tiens tout, la vie, l’éducation, tout, en un mot ? Je serai leur joie et leur consolation, par une obéissance entière et sans réserve. Je serai leur appui et leur soutien dans la vieillesse, comme ils ont été le mien dans mon enfance.

Rien ne pourra jamais affaiblir les sentiments que j’ai maintenant pour eux, et que je dois à tant de titres. Par cette conduite, ô mon Dieu ! je mériterai, j’attirerai sur moi les bénédictions précieuses que vous avez promises aux enfants bien nés, qui honorent ceux de qui ils ont reçu la vie.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

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