QUARANTE-TROISIÈME LECTURE – De l’amour du Prochain

QUARANTE-TROISIÈME LECTURE : De l’amour du Prochain

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Qui diligit proximum, legem implevit… plenitudo legis est dilectio.

Celui qui aime le prochain a accompli la loi… car l’amour est l’accomplissement de la loi… Rom. 13.

Vous êtes amour, ô mon Dieu ! et vous nous avez appris que nous ne serons vos disciples, qu’autant que nous aurons d’amour pour nos frères. Vous nous avez enseigné cette divine charité par vos leçons et par vos exemples.

Donnez-moi la grâce de les aimer chrétiennement, de les aimer comme moi-même ; que je leur fasse tout le bien qui est en mon pouvoir, et que je leur souhaite sincèrement celui que je ne peux pas leur faire ; mais je les aime, non par des vues humaines, mais par des motifs que la religion suggère, et que rien ne puisse jamais éteindre ou affaiblir en moi cette charité.

Qu’elle s’étende à tous les hommes, à mes ennemis même, à ceux qui me haïssent, qui me font de la peine. Oui, mon Dieu, si j’ai quelque chose à souffrir de la part des hommes, je me souviendrai que vous êtes mort pour nous, dans le temps que nous étions vos ennemis, et que vous avez prié pour ceux qui vous faisaient mourir.

Je renonce à cet esprit de vengeance, qui me porterait à leur rendre le mal pour le mal ; j’éviterai avec soin de les aigrir ; et, pour les gagner à vous, ô mon Dieu, je tâcherai d’entrer dans leur cœur par tous les services que je pourrai leur rendre.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

QUARANTE-DEUXIÈME LECTURE – De la sanctification du Dimanche

QUARANTE-DEUXIÈME LECTURE :
De la sanctification du Dimanche.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Memento ut diem sabbati sanctifices… Sex enim diebus fecit Dominus coelum et terram… et requievit die septimo : idcirco benedixit Dominus diei sabbati, et sanctificavit illum.  –  Souvenez- vous de sanctifier le jour du sabbat,… car le Seigneur a fait en six jours le ciel et la terre, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi Dieu a béni le jour du sabbat, et il l’a sanctifié. Exode, 20.

Vous nous commandez, ô mon Dieu, d’honorer le jour où vous êtes entré dans votre repos éternel.

Vous voulez qu’en ce saint jour nous abandonnions nos travaux ordinaires, pour nous occuper uniquement des exercices de piété et de religion ; que nous n’ayons d’autre soin que celui de vous adorer et de chanter vos louanges.

Peut-il y avoir une occupation plus douce pour vos enfants, que celle de vous glorifier, ô mon Dieu ! ce sera notre occupation éternelle dans le ciel, où vous nous appelez : le repos que vous nous prescrivez en ce jour, est l’image de ce repos qui ne sera jamais troublé, jamais interrompu.

Nous y entrerons un jour, si nous sommes fidèles à observer votre sainte loi. Cette espérance fait toute ma consolation ; elle est comme un avant-goût de la félicité éternelle qui m’est réservée.

Faites que je soupire sans cesse après cet heureux repos ; détachez mon cœur de la terre, élevez mes pensées et mes affections vers le ciel où je me reposerai dans votre sein, où, débarrassé pour toujours des peines et des misères de cette vie, je ne serai plus occupé qu’à vous aimer et à vous louer pendant toute l’éternité.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

QUARANTE-UNIÈME LECTURE : Du jurement

QUARANTE-UNIÈME LECTURE : Du jurement

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Non assumes nomen Domini Dei tui in vanum.

Vous ne prendrez point en vain le nom du Seigneur votre Dieu. Exode 28.

Pardon, ô mon Dieu ! pardon de ce que j’ai prononcé tant de fois votre saint nom par légèreté, sans respect et sans aucun sentiment de religion. Jusqu’à présent, je n’ai pas connu la grandeur du mal que je faisais, en violant ce précepte : aujourd’hui que je suis instruit, je déteste ce péché, et je veux m’en corriger.

Je vais, dès ce moment, travailler sérieusement à déraciner cette mauvaise habitude : je veillerai sur ma langue, pour ne jamais prononcer votre nom en vain : si, par inattention, il m’échappe de le proférer sans respect, je vous en témoignerai sur-le-champ mon repentir, et je renouvellerai ma résolution de ne plus tomber dans cette faute.

Augmentez en moi, ô mon Dieu, l’horreur de tout ce qui déshonore votre saint nom : mettez une garde de circonspection à ma bouche, afin qu’il n’arrive jamais de le profaner.

Que ne puis-je réparer, par mes hommages et mon respect, tous les outrages que l’on fait à votre nom adorable. Faites que, vous honorant et dans vous-même et dans vos créatures, je sois si attentif sur toutes mes paroles, qu’il n’y en ait aucune qui ne vous glorifie.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

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