ACTE D’ABANDON à LA MISÉRICORDE

ACTE D’ABANDON à LA MISÉRICORDE

Jean-Paul II armoiries
Jean-Paul II armoiries

En ce dimanche où nous participons à la Béatification du pape Jean Paul II, comme Associés de la Médaille Miraculeuse, il est bon de nous remettre en mémoire son Acte d’abandon à la divine Miséricorde, fait en 1985.

Rappelons-nous aussi que sur son blason papal, il y avait la Croix et le M de Marie, tout comme sur le revers de la Médaille Miraculeuse.

Seigneur, voilà plus de soixante-cinq ans que Tu m’as fait le don inestimable de la vie, et depuis ma naissance, Tu n ’as cessé de me combler de tes grâces et de ton amour infini.

Au cours de toutes ces années se sont entremêlés de grandes joies, des épreuves, des succès, des échecs, des revers de santé, des deuils, comme cela arrive à tout le monde.

Avec ta grâce et ton secours, j’ai pu triompher de ces obstacles et avancer vers Toi. Aujourd’hui, je me sens riche de mon expérience et de la grande consolation d’avoir été l’objet de ton amour.

Mon âme te chante sa reconnaissance. Mais je rencontre quotidiennement dans mon entourage des personnes âgées que Tu éprouves fortement : elles sont paralysées, handicapées, impotentes et souvent n’ont plus la force de Te prier, d’autres ont perdu l’usage de leurs facultés mentales et ne peuvent plus T’atteindre à travers leur monde irréel. Je vois agir ces gens et je me dis : « Si c’était moi ? »

Alors, Seigneur, aujourd’hui même, tandis que je jouis de la possession de toutes mes facultés motrices et mentales, je T’offre à l’avance mon acceptation à ta sainte volonté, et dès maintenant je veux que si l’une ou l’autres de ces épreuves m’arrivait, elle puisse servir à ta gloire et au salut des âmes. Dès maintenant aussi, je Te demande de soutenir de ta grâce les personnes qui auraient la tâche ingrate de me venir en aide.

Si, un jour, la maladie devait envahir mon cerveau et anéantir ma lucidité, déjà, Seigneur, ma soumission est devant Toi et se poursuivra en une silencieuse adoration.

Si, un jour, un état d’inconscience prolongée devait me terrasser, je veux que chacune de ces heures que j’aurai à vivre soit une suite ininterrompue d’actions de grâce et que mon dernier soupir soit aussi un soupir d’amour.

Mon âme, guidée à cet instant par la main de Marie, se présentera devant Toi pour chanter tes louanges éternellement.

Neuvaine pour béatification de Jean-Paul II

Nous allons  vivre la béatification de Jean-Paul II. L’Association de la Médaille Miraculeuse s’y unit de tout cœur avec son successeur Benoît XVI, qui  nous l’a annoncée en janvier :

« Chers frères et soeurs, comme vous le savez, le 1er mai prochain j’aurai la joie de proclamer bienheureux le vénérable Pape Jean-Paul II, mon bien-aimé prédécesseur.

La date choisie est très significative: ce sera en effet le deuxième dimanche de Pâques, qu’il a lui-même dédié à la Divine Miséricorde, et c’est lors de la vigile du Dimanche de la Miséricorde qu’a pris fin sa vie terrestre. Ceux qui l’ont connu, ceux qui l’ont estimé et aimé ne pourront pas ne pas se réjouir avec l’Église pour cet événement. Nous sommes heureux ! »

Benoît XVI à l’issue de l’Angélus du 16 janvier 2011

***

NEUVAINE D’ACTION DE GRÂCE

1) Chaque jour la prière ci-dessous,

2) Ensuite une dizaine de chapelet, suivie de l’invocation :
« Futur Bienheureux Jean-Paul II, priez pour nous ! »
(Le 1er mai nous pourrons dire Bienheureux Jean-Paul II)

3) Une communion le 1er mai 2011 
Confession recommandée durant la neuvaine.

PRIONS

Ô Sainte Trinité,
Nous Te rendons grâce pour avoir fait don à Ton Église
du Pape Jean-Paul II et magnifié en lui la tendresse de Ta Paternité,
la gloire de la Croix du Christ et la splendeur de l’Esprit d’Amour

Par son abandon sans condition à Ta Miséricorde infinie
et à l’intercession maternelle de Marie,
il nous a donné une image vivante de Jésus Bon Pasteur
et nous a indiqué la sainteté,
dimension sublime de la vie chrétienne ordinaire,
voie unique pour rejoindre la communion éternelle avec Toi.

L’humilité de Marie

L’Annonciation cathédrale de Beauvais XIIIe siècle|DR
L’Annonciation cathédrale de Beauvais XIIIe siècle|DR

La Vierge Marie fut sûrement la femme la plus honorée par Dieu, et cependant personne ne s’est abaissé et humilié autant qu’elle. L’Ange la salue «pleine de grâce», et Marie «se trouble» (Luc 1, 28-29). L’Ange lui révèle la grande mission que le Très-Haut lui confie, et Marie se déclare «la servante du Seigneur» (Luc 1, 38).

Son regard ne s’arrête pas sur le grand honneur d’avoir été choisie entre toutes les femmes pour être la mère du Fils de Dieu, mais elle contemple, émerveillée, le mystère d’un Dieu qui veut se donner à elle comme Fils. Elle en comprend la grandeur, aussi face à cela elle s’humilie. L’attitude est identique, lorsque Élisabeth la salue : «Tu es bénie entre les femmes » (Luc 1, 42).

Ces mots ne l’étonnent pas, car elle est déjà Mère de Dieu et, cependant, elle demeure fixée dans son humilité profonde : elle attribue tout au Seigneur dont elle chante la miséricorde : «Il s’est penché sur son humble servante» (Luc 1, 48). Dieu a opéré en elle de grandes choses, elle le sait et le reconnaît, mais au lieu de s’en vanter, elle fait tout tourner à la gloire divine.

«S’il ne t’est pas possible d’égaler Marie en candeur, dit saint Bernard, imite au moins son humilité. Marie plut à Dieu, certes, par sa virginité, mais elle devint mère par son humilité.»

Les qualités et les dons les plus précieux sont stériles s’ils ne sont pas unis à une humilité sincère. Plus est importante la mission que Dieu nous confie, et plus aussi nous avons besoin d’humilité. Si la maternité de Marie a été le fruit de son humilité, la fécondité de notre vie, de notre mission, dépendra de l’humilité et lui sera toujours proportionnée. Dieu peut accomplir en nous et par nous de grandes choses, mais seule l’humilité est le terrain propre à faire fructifier les dons du Seigneur.

« Sainte Vierge, qui dites à tout le monde dans votre cantique que c’est l’humilité qui est cause de votre bonheur, priez donc votre Fils, par les entrailles de votre ventre, où il a logé neuf mois, qu’il nous donne cette grâce.» (saint Vincent de Paul) ■

Jean-Daniel Planchot

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