La Médaille Miraculeuse et le Credo VI

Les Cœurs blessés de Jésus et de Marie, signes de l’Esprit d’Amour et de Vie

Prière au Saint-Esprit

Viens, Esprit Saint, remplis les cœurs de tes fidèles, et allume en eux le feu de ton amour.

V. Envoie ton Esprit, et tout sera créé.

R. Et tu renouvelleras la face de la terre.

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Prions : Dieu, qui as instruit les cœurs de tes Fidèles par la lumière du Saint Esprit, donne-nous, par ce même Esprit, d’aimer ce qui est bien et de jouir sans cesse de ses divines consolations. Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Amen.

Introduction

Après le Père et le Fils, il convient d’aborder l’Esprit Saint. Le Credo proclame : « Je crois en l’Esprit Saint qui est Seigneur et qui donne la vie, il procède du Père et du Fils. Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire ; il a parlé par les prophètes. »

C’est donc lui le lien de la Trinité d’Amour, d’où vient toute Vie, en particulier celles de Jésus et de Marie. Ce lien qui informe, qui forme et qui rassemble le Corps christique qu’est l’Eglise, nous le verrons plus tard. Pour l’instant, regardons notre médaille en son envers, au plus profond et de la Croix et du M de Marie, contemplons les deux Cœurs.

Nous voyons qu’ils sont blessés ; l’un porte enfoncée la couronne d’épines, l’autre le glaive. L’un est celui de la Sainte Mère, l’autre, celui du Fils, de son Fils, du Fils de Dieu. Les deux sont surmontés d’une flamme, jaillissante. Nous en connaissons la symbolique. Il s’agit bien des Cœurs de Jésus et de Marie. Ils expriment cet Amour qui nous est donné et qui communique la vraie Vie, celle de l’Esprit.

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La Médaille Miraculeuse et le Credo V

La Croix glorieuse, signe du retour du Christ :
« Il viendra juger les vivants et les morts »

LA CROIX GLORIEUSE

Notre-Dame de Paris tympan Jugement dernier | DRDans la symbolique chrétienne, la croix présente un double, voire un triple visage. Il convient de nous la représenter en regardant l’envers de la Médaille Miraculeuse.

Dans le contexte de la passion et de la mort violente de Jésus, les évangiles évoquent la croix en tant qu’instrument de torture et gibet d’infamie. Lorsque Jésus en fut chargé pour monter au calvaire, sa croix n’avait donc rien de glorieux, c’était l’instrument de supplice le plus avilissant.

Paul, comme citoyen romain (Ac 22,25), avait eu droit à la forme la plus élégante de mise à mort, l’épée. Mais Jésus n’était qu’un vulgaire condamné, livré a l’occupant romain. A cet égard, la croix ne mérite évidemment pas de devenir un objet de vénération, mais de notre compassion, à l’image de la compassion de la sainte mère du Christ.

Comment ce signe de malédiction qu’est la croix a-t-il pu devenir une source de bénédiction et de salut ? Comment la vie peut-elle jaillir de la mort ? La douceur de l’amertume? La joie de la souffrance ?

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LE NOM DE JÉSUS

La Présentation de Jésus au Temple - enluminure romane XIe ou XIIe siècle | DRNous allons commencer l’année sous le signe de la Vierge Marie. Huit jours après Noël en effet, l’Église fête celle en qui Noël s’est accompli. Le 1er janvier, octave de Noël et début de l’année civile, on célèbre la fête de Marie, Mère de Dieu, selon une tradition très ancienne.

On y rappelle aussi que, huit jours après sa naissance, lors de sa circoncision, le Fils de Marie a reçu le nom de Jésus. Pour les Hébreux, le nom s’identifie à l’être qui le porte. Le nom exprime le fond même de l’être; dire le nom de quelqu’un, c’est le toucher en quelque sorte. D’où le respect du nom de Dieu: on le bénit, on l’admire, on le déclare saint.

Invoquer le nom de Dieu, par exemple dire «au nom du Père et du Fils et du saint Esprit», c’est avant tout rendre sacrée l’action qu’on va accomplir en y joignant la puissance de la personne invoquée. C’est aussi reconnaître qu’on appartient à celui qu’on invoque.

Noël et l’Épiphanie marquent deux aspects complémentaires d’un même mystère. L’Épiphanie est à Noël ce que la Pentecôte est à Pâques, son épanouissement et sa publication. L’adoration des Mages est la manifestation de Jésus aux païens. Il est le Roi annoncé par les prophètes, et son règne doit s’étendre sur toutes les nations du monde.

Quarante jours après la naissance de Jésus, accompagnée de Joseph, Marie, fidèle à la loi de Moïse, va présenter son Fils au Temple de Jérusalem. Elle marque ainsi que la nouvelle alliance est dans la continuité de l’ancienne et lui donne tout son sens. Au Temple l’enfant est accueilli par un vieillard, Siméon, qui salue le Christ comme «la lumière qui se révèle aux nations». Cet accueil, l’Église le fête le 2 février. Nous aussi, accueillons la lumière du Christ Jésus pour la porter au monde. ■

P. J.-Daniel Planchot, cm

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