NOËL : LA JOIE DE L’ADORATION

LA JOIE DE L’ADORATION

Georges de la Tour - l'adoration des bergers
Georges de la Tour – l’adoration des bergers

Un Sauveur nous est né ! Un Fils nous est donné !

La joie de Marie et de Joseph ! Comme elle fut pure et dépouillée en cette nuit de Noël !

Pensons-y lorsque nous savons que Noël est fêté avec trop d’abondance. Ainsi nous irons rejoindre dans la pauvreté intérieure et dans le dépouillement, la joie véritable de Marie et de Joseph.

Pensons-y aussi lorsqu’au milieu des bruits du monde et des fêtes, notre cœur broyé de chagrin est dans le deuil et dans les larmes.

Alors nous saurons mieux être, envers et contre tout, souriants au milieu de nos frères afin de ne pas ternir leur joie. Mais sachons que nous aussi nous sommes sur le chemin de cette vraie et seule joie que Dieu a voulu garder intacte et pure pour entourer la naissance de l’Enfant.

Et quelle est donc cette vraie joie qui fut celle de Marie et celle de Joseph ? Ce fut la joie de l’adoration. En voyant l’Enfant, Marie et Joseph sont entrés en adoration.

Ils sont tombés à genoux, dans le grand silence de la nuit, dans le grand dépouillement de la crèche, dans le grand abandon à la volonté de Dieu.

Ils sont entrés en adoration, là où ils étaient : dans cette humble grotte de Bethléem. De même, Marie et Joseph continueront à adorer l’Enfant, dans leur maison de Nazareth.

Ils sont le modèle des maisons d’adoration ; ils sont le modèle de toute famille chrétienne qui ne peut vivre qu’en accueillant Jésus en sa maison et en vivant de Sa présence.

L’adoration commence à la maison ; là où l’on vit ; là où l’on s’aime.

Ainsi, il faut des « églises domestiques » pour que vive l’Église du Christ ; il faut des âmes-églises pour construire les églises domestiques.

Âme-église, c’est-à-dire âme qui accueille la Présence vivante de Jésus en elle, exactement comme Marie l’a accueillie.

Âme qui vive de cette Présence vivante là où elle est, dans sa maison.

La joie de l’adoration, Marie et Joseph ne l’ont pas gardée pour eux. Ils l’ont ouverte aux autres.

La grotte de Bethléem n’avait pas de porte. Elle était ouverte à tous sans exception ; c’est ainsi que les plus pauvres ont pu venir tout de suite, parce qu’ils étaient les plus proches. Sans le savoir, leur dépouillement les avaient amenés tout près du lieu de la Nativité. Et là, ils ont été avertis, par la joie du Ciel.

La joie du Ciel était si grande en cette nuit de Noël qu’elle s’est déversée sur la terre, de façon perceptible. Les bergers ont entendu le chant des anges. Ce chant était un chant de gloire !

Gloire à Dieu !

N’oublions jamais de contempler la gloire ! La gloire de Dieu ! Même au milieu des nuits les plus obscures et les plus froides ; même dans les grottes les plus dépouillées !

Lorsqu’un événement joyeux se passe sur la terre ; lorsque Jésus-Enfant vient habiter dans une maison, fut-elle une très pauvre grotte, et lorsque dans l’adoration, des âmes en prière l’aiment et le contemplent, alors tout le Ciel se réjouit et chante.

Ainsi, sans cesse, le Ciel se penche vers la terre, particulièrement au cours de nos prières familiales, de nos liturgies et de nos messes, et les anges du ciel chantent gloire à Dieu, nous invitant à lancer ce même cri de joie !

Les pauvres bergers ont entendu chanter la gloire de Dieu et, attirés par un appel mystérieux, ils se sont dirigés vers la grotte.

« Je te bénis, ô Père, de ce que tu as révélé ces choses aux petits et aux humbles. »

Alors les petits et les humbles se présentent à l’entrée de la grotte. Mais là, ils hésitent un instant. Ils n’ont pas pensé à leur pauvreté, ni à leur misère. Mais apercevant l’Enfant immaculé, posé dans la crèche, ils voient clairement cette pauvreté qui est la leur. Ils sont indignes. Ils ne peuvent pas avancer plus près. Pourtant, comme ils désirent entrer !

Et voilà que dans leur confusion, ils se tournent vers Marie qui se tient debout, au seuil de la grotte. Elle s’est approchée là, sans bruit, pour les accueillir, comme une parfaite maîtresse de maison et, bien plus, comme une mère qui attend ses enfants. Elle tend la main, prend la leur et les attire avec douceur au pied de la crèche, devant l’Enfant. Elle les regarde en souriant.

Il y a une si grande tendresse dans son geste d’accueil, que les bergers ne pensent plus à leur pauvreté. Leur confusion s’en est allée, car Marie s’en est chargée. Et auprès d’elle, comme rassurés et protégés, ils ne voient plus que l’Enfant. Alors, tombant à genoux, ils l’adorent.

Ils entrent en adoration. Plus rien d’autre ne compte que l’Enfant immaculé, et leur âme s’est envolée auprès de lui, en lui, pour l’adorer, le contempler jusqu’à disparaître en lui, n’être plus qu’un en lui, être uni à lui.

L’union de l’âme avec Jésus vivant ! Telle est la fin, la destinée de toute âme. Et cette union-là n’est pas réservée à la vie du ciel ; elle nous est proposée dès ici-bas, durant notre vie terrestre. Et c’est de cette façon-là que, déjà, nous connaissons le Royaume ; nous avons part dès cette terre, au règne de Dieu.

Ainsi, Marie nous montre que la prière est accueil : de Dieu et des autres.

La prière ne nous enferme pas ; elle est ouverture : ouverture à Dieu, ouverture aux autres.

Marie a contemplé debout au pied de la crèche, comme plus tard debout au pied de la Croix. Dans son adoration, elle ne se retirait pas du monde : elle y faisait face. Elle était toute tournée vers les enfants des hommes, prête à les accueillir, pour les amener à l’Homme-Dieu.

Prions Marie, afin d’être dans l’adoration, sans cesse prêts à partir en visitation.

Prière-adoration et prière-visitation intimement liées. C’est le grand enseignement de cette nuit de la Nativité. C’est le modèle proposé aux âmes d’adoration vivant dans le monde que le Seigneur rassemble, pour consacrer le monde.

PRIÈRE : Je suis proche de vous

Marie-Benoîte Angot

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Urbi et Orbi: « Que les armes se taisent »

Urbi et Orbi: « Que les armes se taisent »

Paix en Ukraine, en Terre Sainte, gratitude à ceux qui font le bien en silence: le Pape François a adressé en ce jour de Noël depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre sa bénédiction Urbi et Orbi, à la Ville et au monde. Il a rappelé le sens de la Porte Sainte du Jubilé ouverte la veille, et lancé un appel pressant à la paix dans les pays ravagés par la guerre, le terrorisme, les tensions politiques ou les divisions, tout en invitant à ne pas avoir peur de laisser derrière soi les litiges.

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MESSAGE URBI ET ORBI
DU PAPE FRANÇOIS

NOËL 2024

Loggia centrale de la basilique Saint-Pierre
Mercredi 25 décembre 2024

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Chers sœurs et chers frères, joyeux Noël !

Cette nuit le mystère, qui ne cesse de nous étonner et de nous émouvoir, s’est renouvelé: la Vierge Marie a donné naissance à Jésus le Fils de Dieu, elle l’a enveloppé de langes et l’a déposé dans une mangeoire. C’est ainsi que les bergers de Bethléem l’ont trouvé, pleins de joie, tandis que les anges chantaient : “Gloire à Dieu et paix aux hommes” (cf. Lc 2, 6-14). Paix aux hommes.

Oui, cet événement, qui s’est produit il y a plus de deux mille ans, se renouvelle par l’œuvre du Saint-Esprit, le même Esprit d’Amour et de Vie qui a fécondé le sein de Marie et, de sa chair humaine, a formé Jésus. Ainsi, aujourd’hui, dans l’enfantement de notre temps, la Parole éternelle du salut s’incarne à nouveau et réellement, elle dit à chaque homme et à chaque femme, elle dit au monde entier – voici le message – : Je t’aime, je te pardonne, reviens vers moi, la porte de mon cœur est ouverte pour toi !

Sœurs, frères, la porte du cœur de Dieu est toujours ouverte, revenons à Lui ! Revenons à ce cœur qui nous aime et nous pardonne ! Laissons-nous pardonner par Lui, laissons-nous réconcilier avec Lui ! Dieu pardonne toujours ! Dieu pardonne tout. Laissons-nous pardonner par Lui.

C’est le sens de la Porte Sainte du Jubilé, que j’ai ouverte hier soir, ici à Saint-Pierre : elle représente Jésus, la Porte du salut ouverte à tous. Jésus est la Porte ; il est la Porte que le Père miséricordieux a ouverte au milieu du monde, au coeur de l’histoire, pour que nous puissions tous revenir à Lui. Nous sommes tous comme des brebis égarées et nous avons besoin d’un Berger et d’une Porte pour retourner à la maison du Père. Jésus est le berger, Jésus est la Porte.

Frères, sœurs, n’ayez pas peur ! La Porte est ouverte, la Porte est grande ouverte ! Il n’est pas nécessaire de frapper à la Porte. Elle est ouverte. Venez ! Laissons-nous réconcilier avec Dieu, et alors nous nous serons réconciliés avec nous-mêmes et nous pourrons nous réconcilier les uns avec les autres, y compris avec nos ennemis. La miséricorde de Dieu peut tout, elle défait tous les nœuds, elle abat tous les murs de division, la miséricorde de Dieu dissout la haine et l’esprit de vengeance. Venez ! Jésus est la Porte de la paix.

Souvent, nous ne nous arrêtons qu’au seuil, nous n’avons pas le courage de le franchir, parce qu’il nous interpelle. Entrer par la Porte exige le sacrifice de faire un pas –  un petit sacrifice ; faire un pas pour quelque chose de si grand -, cela requiert de laisser derrière soi les litiges et les divisions, pour s’abandonner aux bras ouverts de l’Enfant qui est le Prince de la Paix. En ce Noël, début de l’Année jubilaire, j’invite chaque personne, chaque peuple et chaque nation à avoir le courage de franchir la Porte, à devenir des pèlerins de l’espérance, à faire taire les armes et à surmonter les divisions !

Que les armes se taisent dans l’Ukraine martyrisée ! Qu’on ait l’audace d’ouvrir la porte à la négociation et aux gestes de dialogue et de rencontre, pour parvenir à une paix juste et durable.

Que les armes se taisent au Moyen-Orient ! Les yeux fixés sur le berceau de Bethléem, ma pensée va aux communautés chrétiennes en Palestine et en Israël, et en particulier à la chère communauté de Gaza, où la situation humanitaire est désastreuse. Que cesse le feu, que les otages soient libérés et que la population épuisée par la faim et la guerre soit aidée.

Je suis également proche de la communauté chrétienne au Liban, particulièrement au sud, et de celle de Syrie, en cette période si délicate. Que les portes du dialogue et de la paix s’ouvrent dans toute la région déchirée par les conflits. Je veux également rappeler ici le peuple libyen, en l’encourageant à rechercher des solutions qui permettent la réconciliation nationale.

Puisse la naissance du Sauveur apporter un temps d’espérance aux familles de milliers d’enfants qui meurent d’une épidémie de rougeole en République Démocratique du Congo, ainsi qu’aux populations de l’Est du pays et à celles du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Mozambique. La crise humanitaire qui les frappe est principalement causée par les conflits armés et le fléau du terrorisme.

Elle est aggravée par les effets dévastateurs du changement climatique qui entraînent des pertes en vies humaines et le déplacement de millions de personnes. Je pense aussi aux populations des pays de la Corne de l’Afrique pour lesquels j’implore les dons de la paix, de la concorde et de la fraternité.

Que le Fils du Très-Haut soutienne les efforts de la Communauté internationale pour favoriser l’accès aux aides humanitaires à la population civile du Soudan et entamer de nouvelles négociations en vue d’un cessez-le-feu.

Que l’annonce de Noël apporte un réconfort aux habitants du Myanmar qui, à cause des affrontements armés continuels, souffrent gravement et sont contraints à fuir leurs foyers.

Que l’Enfant Jésus inspire les autorités politiques et toutes les personnes de bonne volonté du continent américain, afin que des solutions efficaces soient trouvées au plus vite, dans la vérité et la justice, afin de promouvoir l’harmonie sociale, en particulier je pense à Haïti, au Venezuela, en Colombie et au Nicaragua, et que l’on s’efforce, surtout en cette année jubilaire, de construire le bien commun et de redécouvrir la dignité de chaque personne, au-delà des clivages politiques.

Que le Jubilé soit l’occasion de briser tous les murs de séparation : les murs idéologiques, qui marquent si souvent la vie politique, et aussi les murs physiques, comme la division qui affecte depuis maintenant cinquante ans l’île de Chypre et qui a déchiré son tissu humain et social. Je souhaite qu’une solution commune puisse être trouvée, une solution pour mettre fin à la division, dans le plein respect des droits et de la dignité de toutes les communautés chypriotes.

Jésus, le Verbe éternel de Dieu fait homme, est la Porte grande ouverte ; Il est la Porte grande ouverte que nous sommes invités à franchir pour redécouvrir le sens de notre existence et le caractère sacré de toute vie – toute vie est sacrée -, et pour redécouvrir les valeurs fondatrices de la famille humaine. Il nous attend sur le seuil.

Il attend chacun de nous, spécialement les plus fragiles. Il attend les enfants, tous les enfants qui souffrent de la guerre et qui souffrent de la faim ; Il attend les personnes âgées, souvent contraintes à vivre dans des conditions de solitude et d’abandon ; Il attend ceux qui ont perdu leur maison ou qui fuient leur terre dans le but de trouver un refuge sûr ; Il attend ceux qui ont perdu ou ne trouvent pas de travail ; Il attend les prisonniers qui, malgré tout, restent des enfants de Dieu, toujours des enfants de Dieu. Il attend ceux qui sont persécutés pour leur foi. Il y en a tellement.

En ce jour de fête, notre gratitude va à l’endroit de ceux qui font le bien de manière silencieuse et fidèle : je pense aux parents, aux éducateurs, aux enseignants, qui ont la grande responsabilité de former les générations futures ; je pense aux agents de santé, aux forces de l’ordre, à ceux qui sont engagés dans des œuvres de charité, en particulier aux missionnaires répandus de par le monde qui apportent lumière et réconfort à tant de personnes en difficulté. À tous, nous voulons dire :  merci !

Frères et sœurs, que le Jubilé soit l’occasion de remettre les dettes, en particulier celles qui pèsent sur les pays les plus pauvres. Chacun est appelé à pardonner les offenses reçues, car le Fils de Dieu, qui est né dans le froid et l’obscurité de la nuit, remet toutes nos dettes. Il est venu pour nous guérir et nous pardonner. Pèlerins de l’espérance, allons à sa rencontre ! Ouvrons-Lui les portes de nos cœurs, comme Il nous a ouvert la porte de son Cœur.

Je vous souhaite à tous un joyeux et saint Noël.


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NOËL

NOËL

NATIVITÉ, d'après les Très belles heures de Jean de France, Duc de Berry - France - vers 1400
NATIVITÉ, d’après les Très belles heures de Jean de France, Duc de Berry – France – vers 1400

UN NOUVEAU-NÉ couché dans une crèche vient faire surgir de notre vieux monde un homme nouveau. Son message est une Bonne Nouvelle, capable de renouveler nos cœurs.

Dieu est jeune, inépuisablement neuf, nouveau, source de vie nouvelle. Cette jeunesse, cette puissance divine de renouveau a bien du mal avec nos scléroses, nos habitudes, nos routines, nos idées toutes faites, ce qui fait de nous des êtres souvent tordus, blessés, malades, usés…

Mais un enfant nous est né ! Un cœur neuf nous est offert et donné. Un monde nouveau veut naître. Des paroles inouïes se font entendre. Ceux qui les entendent retrouvent leur cœur d’enfant. Ils sont enfants de Dieu. C’est Noël !

DANS notre monde souvent inhumain, nous sommes de plus en plus sensibles aux quelques oasis de l’âme qui nous restent, comme la fête de Noël. Ceux qui ne voient en Noël qu’une fête des enfants se trompent : c’est une fête pour les adultes, pour nous tous, prisonniers d’un univers de béton, de logique, de calculateurs, d’ordinateurs.

Quelle bouffée d’air incomparable, quelle prodigieuse fissure ouvrant sur l’infini, que cette naissance de Dieu petit enfant, bébé, né d’une vierge, couché dans une mangeoire, pauvre, ignoré, silencieux, sans or, sans auto, sans publicité !…

Qui aurait osé inventer pour Dieu un tel visage ? Qui, d’ailleurs, aurait osé inventer son autre visage parmi les hommes, celui de son dernier jour : nu, couronné d’épines, cloué sur une croix?

De tous temps les hommes se sont inventé des philosophies et des religions ; mais pas cette Incarnation du Fils de Dieu, ce défi total à toutes les vraisemblances, à tous les pouvoirs, à toutes les puissances qui règnent en ce monde.

Je crois ceci : plus on avance dans la connaissance de la vie et dans l’expérience des réalités terrestres, plus cette déconcertante naissance du Fils de Dieu devient croyable, et plus sa folle démesure laisse pressentir qui est Dieu ! Lui dont, comme le dit Isaïe, les pensées ne sont pas nos pensées…

Cependant, il ne faudrait pas que le mystérieux, l’admirable et le divin de Noël nous masquent son extrême réalisme ! Le risque n’est pas illusoire de tellement voir en Jésus le Dieu qu’on ne voit plus du tout l’homme. C’est alors annuler le mystère de l’Incarnation. Sans doute le Fils de Dieu aurait pu « faire semblant » d’être homme, descendre un beau jour du ciel, âgé de 33 ans, impassible et rayonnant.

Mais ce que Dieu a voulu pour nous, c’est un Sauveur né de notre humanité, d’une femme nommée Marie, vraiment nôtre, portant en lui devant Dieu toute notre condition humaine, pour la faire aboutir jusqu’à Dieu. Comme l’explique saint Thomas d’Aquin, c’est dans et par son humanité, son être d’homme, que Jésus nous a sauvés, au prix de sa fidélité jusqu’au bout envers Dieu.

Jésus, Fils de Dieu, oui. Mais en même temps, vrai homme, notre frère. Voilà pourquoi chacun peut le suivre pas à pas, jour après jour, dans le concret de la vie. Et ainsi se prolonge en quelque sorte, à travers nous, cette Incarnation de Noël, parce que grâce à lui, le Fils de Dieu, nous devenons nous-mêmes enfants de Dieu, capables de dire à Dieu : « Notre Père ».

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