Neuvaine à la Nativité de Marie 2

Deuxième jour de la neuvaine – Sainte Marie, colombe de pureté

Vierge Marie enfant
représenter la Vierge Marie enfant

Nous vous saluons, enfant céleste, qui avez été conçue sans péché.

Nous poursuivons la lecture d’un texte très ancien, l’évangile (apocryphe) de la nativité de Sainte Marie, qui ne fait pas partie du canon des Saintes Écritures, mais qui a été très prisé notamment au Moyen-Âge :

« Or, il arriva que, comme la fête de la Dédicace approchait, Joachim monta à Jérusalem avec quelques-uns de sa tribu. C’était alors Isaschar qui était grand prêtre.

Lorsqu’il aperçut Joachim parmi les autres avec son offrande, il le rebuta et méprisa ses dons, en lui demandant comment étant stérile, il avait la hardiesse de paraître parmi ceux qui ne l’étaient pas, et disant que, puisque Dieu l’avait jugé indigne d’avoir des enfants, ses dons n’étaient nullement dignes de Dieu ; l’Écriture portant :« Maudit celui qui n’a pas engendré de mâle en Israël ; » et il dit que Joachim n’avait qu’à commencer d’abord par se laver de la tache de cette malédiction en ayant un enfant, et qu’ensuite il pourrait paraître devant le Seigneur avec ses offrandes.

Joachim, rempli de confusion de ce reproche outrageant, se retira auprès des bergers qui étaient avec ses troupeaux dans ses pâturages. »

Évangile (apocryphe) de la nativité de Sainte Marie, ch II

« C’est la naissance de la Vierge Marie; faisons-lui fête, en adorant le Christ son fils, le Seigneur. Telle est l’invitation que nous adresse aujourd’hui l’Église. Écoutons son appel ; entrons dans sa joie qui déborde : l’Époux est proche, puisque son trône est dès maintenant dressé sur terre ; encore un peu, et lui-même paraîtra sous ce diadème de notre humanité dont doit le couronner sa mère au jour de la joie de son cœur et du nôtre. Aussi, comme en la glorieuse Assomption, retentit à nouveau le Cantique sacré ; mais il est plus de la terre, cette fois, que du ciel. Voici qu’en vérité nous est donné mieux que le premier paradis à cette heure. » (Dom Prosper Guéranger  – Année liturgique – 8 septembre, la nativité de la Très Sainte Vierge)

Prières quotidiennes

Marie Médiatrice

Le 31 août, c’est la fête de Marie Médiatrice de toutes grâces, que nous célébrons aujourd’hui.

Prière à Marie Médiatrice

Marie médiatrice de toutes grâces - Béatitudes
Marie médiatrice de toutes grâces – Béatitudes

Refuge Maternel, Ô Reine de l’Univers et Médiatrice entre les hommes et Dieu, Mère d’Amour, de Douleur et de Miséricorde, Consolation et Refuge de tous nos espoirs, qui, bien qu’ayant le cœur brisé par tant de mépris et d’outrages, daignez encore nous être propice.

Obtenez pour nous, filles et fils indignes et ingrats, nous vous en prions, avec une grande foi et une filiale confiance, la Grâce d’être délivrés du péché qui tue les âmes et conduit le monde à la ruine.

Ô clémente et miséricordieuse Mère, nous reconnaissons avoir couronné d’épines votre Divin Fils, Jésus, notre Rédempteur, et avoir déchiré par d’innombrables blessures votre tendre cœur. De ce fait, nous  méritions l’épreuve de la Justice Divine ; mais, maintenant repentants, nous invoquons votre protection et votre aide en nous réfugiant dans votre cœur maternel, si bon abri dans le tourbillon qui ravage le monde.

A la prière pour notre salut, acceptez d’ajouter notre fervente supplique de réparation pour les nombreuses offenses que commettent à toutes les heures du jour et de la nuit tant de filles et de fils ingrats afin que, éclairé(e)s et attiré(e)s par votre maternel amour, ils (elles) puissent trouver, eux (elles) aussi, refuge et salut.

Ô Marie, Reine du Ciel et de la Terre, Mère de Dieu, notre Mère et notre Médiatrice, vous qui êtes toute-puissante auprès de Dieu et qui voulez notre salut, en cette heure triste et sombre qui submerge notre humanité tourmentée, parmi les forces croissantes et menaçantes du mal, faites descendre, nous vous en prions avec toute notre foi, la lumière de votre amour maternel sur le monde entier, et en particulier, dans les cœurs infidèles et endurcis par le péché, afin que tous unis comme en un seul cœur dans la foi et dans l’amour du Divin Cœur de Jésus, nous puissions chanter sur toute la terre le triomphe de votre Miséricorde maternelle. Ainsi soit-il.

« Reine de l’Univers, Médiatrice des hommes, refuge de tous nos espoirs, faites-nous miséricorde ! »

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Pour notre méditation, le sermon des 12 étoiles de Saint Bernard et dans Lumen Gentium ce qui suit page 2 :

Neuvaine à la Nativité de Marie 1

Introduction

Claudine Bouzonnet-Stella + 1697 – La Naissance de la Vierge
Claudine Bouzonnet-Stella + 1697 – La Naissance de la Vierge

La Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie est une des treize fêtes mariales du calendrier liturgique. Elle inaugure l’économie du salut et l’inscription du Verbe de Dieu dans l’histoire des hommes.

Rappelant la naissance de la Vierge Marie, mère de Jésus-Christ, la fête du 8 septembre est très ancienne. Si elle a été célébrée très tôt à Constantinople et à Jérusalem, elle a pris forme à Rome au VIIe siècle.

Au cours de cette fête, les fidèles sont mis en présence de la plus haute sainteté humaine reconnue et vénérée par l’Église, celle de la Vierge Marie.

Rien n’est connu, ni du lieu ni de la date de naissance de la Vierge Marie.

D’après un évangile apocryphe ses parents s’appellent Joachim et Anne. Depuis le début du Ve siècle on vénère près de la piscine de Bethesda, porte des Lions, à Jérusalem, le lieu où elle serait née car la tradition orientale y fixe la maison d’Anne et Joachim, parents de Marie, au niveau de l’église Sainte-Anne de Jérusalem dont la dédicace a eu lieu un 8 septembre.

La fête, déjà célébrée en Orient, est inscrite au calendrier de l’Église de Rome par le pape Serge Ier (687-701),  lui-même d’origine orientale syrienne, même s’il est né à Palerme en Sicile.

Cette neuvaine va nous faire rencontrer Marie, colombe de pureté, aurore resplendissante, astre brillant, Mère de Dieu et notre Mère.

Premier jour de la neuvaine
Sainte Marie, née de sainte Anne et saint Joachim

De la naissance de Marie, la Sainte Écriture ne dit rien. Ce que l’on sait, on le sait soit par la Tradition authentique de l’Église, soit par les textes apocryphes. Pourtant, comme l’ont évoqué les Pères de l’Église, les saints et les mystiques rejoignant la théologie mariale, la naissance de Marie fut une occasion de réjouissances incommensurables dans la Sainte Trinité et parmi les myriades des anges du Ciel.

En effet, avec la naissance de Marie, la Création toute entière, visible et invisible, parvenait à cette heure annoncée par les prophètes, celle de « l’Accomplissement des temps« , celle qui verrait le Messie naître d’une Vierge issue du peuple élu…

« La bienheureuse et glorieuse Marie toujours vierge, de la race royale et de la famille de David, naquit et fut élevée dans la ville de Jérusalem, dans le temple du Seigneur. Son père se nommait Joachim et sa mère Anne. La famille de son père était de Galilée, de la ville de Nazareth, celle de sa mère était de Bethléem.

Leur vie était simple et juste devant le Seigneur, pieuse et irréprochable devant les hommes : car, ayant partagé tout leur revenu en trois parts, ils dépensaient la première pour le temple et pour les ministres du temple ; la seconde, ils la distribuaient aux pèlerins et aux pauvres, et ils réservaient la troisième pour leurs besoins et pour ceux de leur famille. » (Évangile (apocryphe) de la nativité de Sainte Marie, ch I)

Salut, monde nouveau où les magnificences de la création primitive sont dépassées; salut, port fortuné dont le repos s’offre à nous après tant d’orages! L’aurore paraît ; l’arc-en-ciel brille ; la colombe s’est montrée ; l’arche touche terre, ouvrant au monde de nouvelles destinées. Le port, l’aurore, l’arc-en-ciel, la colombe, l’arche du salut, le paradis du céleste Adam, la création dont l’autre n’était qu’une ébauche, c’est vous, douce enfant, en qui déjà résident toute grâce, toute vérité, toute vie…

Avec l’Emmanuel qui vous prédestina pour son lieu de délices, vous êtes vous-même, enfant bénie, le sommet de toute création, l’idéal divin pleinement réalisé sur terre.

Dom Guéranger – Année liturgique – 8 septembre, la nativité de la Très Sainte Vierge

Ayez pitié de moi, pécheur et venez à mon aide, ô ma Dame. Votre glorieuse naissance de la race d’Abraham, de la tribu de Juda, de la souche de David, n’a-t-elle pas apporté la joie au monde entier? Qu’elle me remplisse aussi de joie et me purifie de tout péché.

Prières quotidiennes (page 2)

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