Neuvaine à Marie Médiatrice 9

Neuvaine à Marie Médiatrice – neuvième jour

Marie, Mère de Dieu

Avec Marie redisons : « Magnificat »

« Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse. » Marie, Vierge immaculée, Dieu vous a choisi entre toutes les femmes. Puissent les hommes mieux comprendre votre rôle, votre mission, votre pouvoir sur le Cœur du Tout-Puissant.

Pardonnez-nous nos manques de confiance, de respect, d’amour. Pardonnez notre tiédeur et notre indifférence. Vierge Marie, Médiatrice de toutes les grâces, nous nous consacrons à Vous, notre Patrie, notre Église et le monde entier.

Le temps, comme un fleuve profond, sépare l’Église militante de l’Église du ciel. Ce fleuve coule entre le rivage des deux et la vallée des larmes habitée par les tristes enfants d’un père coupable. Mais la bienheureuse Vierge, par sa maternité divine, est comme un pont mystérieux jeté par la miséricorde infinie, par-dessus le fleuve du temps, pour rapprocher les deux rives.

C’est par Elle, que les enfants de l’espérance passent du rivage de cette vie dans le royaume éternel, où son divin Fils les reçoit pour les faire entrer dans la gloire des trois personnes divines; pour consommer, entre les élus et le Dieu trois fois Saint, cette unité de la gloire qui est le terme de nos immortelles destinées.

Voyageurs de l’espérance, dans cette nuit que tant d’erreurs et tant de crimes rendent si sombre, ne détachons jamais les yeux de notre âme de cette femme bénie entre toutes les femmes qui a reçu la mission de faire luire, sur cette terre de l’exil, les douces clartés de la grâce.

Ô Vierge Marie, notre Mère, Médiatrice de toutes les grâces, intercédez pour nous auprès de votre Fils et obtenez-nous la grâce demandée….
Mère de Jésus et notre Mère, Mère de l’Église priez pour nous.

Notre Père….
Je vous salue…. 3
Gloire au Père….
Méditons un instant toutes ces choses dans nos cœurs (cf Luc 2,19)

Neuvaine à Marie Médiatrice 8

Neuvaine à Marie Médiatrice – huitième jour

Sainte-Marie-Mère-de-l-Egiise

Marie, Mère de l’Église

Marie, aidez-nous à vivre intimement unis à l’Esprit-Saint, afin d’être comme  les apôtres de courageux témoins du Christ, vivant de sa Parole, de sa Vie, répondant oui aux décisions du chef de la sainte Église, successeur de Pierre, fondée par votre Fils Jésus, notre Rédempteur. Marie, Médiatrice de toutes les grâces, demandez au Seigneur que grandisse en nous un désir toujours plus ardent d’être tout à Lui.

La médiation de la Très-Sainte Vierge entre Jésus- Christ et l’Église est figurée par la Toison de Gédéon. La bienheureuse Marie, disent les saints Docteurs, est comparable à la véritable Toison de Gédéon, c’est-à-dire de celui qui a dompté toutes les puissances infernales.

« De même, dit saint Bernard, que la Toison tenait le milieu entre la rosée du ciel et l’aire sur laquelle elle était étendue, de même la bienheureuse Vierge a été placée comme médiatrice entre Jésus-Christ et l’Église. (S. Bernard, duodecim stellas). »

Ô Vierge Marie, notre Mère, Médiatrice de toutes les grâces, intercédez pour nous auprès de votre Fils et obtenez-nous la grâce demandée….
Mère de Jésus et notre Mère, Mère de l’Église priez pour nous.

Notre Père….
Je vous salue…. 3
Gloire au Père….

Le martyre de saint Jean-Baptiste

Le martyre de saint Jean-Baptiste

Bernardino Luini - Milan vers 1485-1532 - tête de Jean-Baptiste présentée par Salomé, fille d'Hérodiade
Bernardino Luini – Milan vers 1485-1532 – tête de Jean-Baptiste présentée par Salomé, fille d’Hérodiade

Au seuil du Nouveau Testament, Jean Baptiste, se refusant à taire la Loi du Seigneur et à se compromettre avec le mal, « a donné sa vie pour la justice et la vérité », et il fut ainsi précurseur du Messie jusque dans le martyre (cf. Mc 6, 17-29).

C’est pourquoi « il est enfermé dans l’obscurité d’un cachot, lui qui était venu rendre témoignage à la lumière et qui avait mérité d’être appelé flambeau ardent de la lumière par la Lumière elle-même qui est le Christ. Par son propre sang est baptisé celui à qui fut donné de baptiser le Rédempteur du monde ».

Jean-Paul II – Veritatis splendor, 91

La Liturgie fait aujourd’hui mémoire du martyre de saint Jean le Baptiste, précurseur du Messie Jésus. Chaque année, comme saint Pierre et saint Paul, il a deux fêtes : sa Nativité le 24 juin et son Martyre, le 29 août.

Cette célébration met en relief son témoignage envers la personne du Christ, l’Agneau de Dieu qu’il a annoncé, désigné et précédé. Il est la voix qui a rugi dans le désert, préparant la route au Messie qu’il a baptisé dans les eaux du Jourdain, pour satisfaire sa demande de devenir solidaire avec toute l’humanité.

Seule la condamnation à mort parvint à réduire au silence la voix puissante du dernier prophète de la première Alliance, devenu le premier messager du Christ et de son Évangile. Jean avait osé reprocher publiquement au roi Hérode Antipas sa conduite immorale. Il est emprisonné puis décapité dans la prison de Makéronte qui domine la Mer Morte.

La Liturgie de la Messe de ce jour en fait parfaitement le portrait. Parlant sans crainte devant les rois, il a donné sa vie pour la justice et la vérité. Il précéda le Christ dans sa naissance et dans sa mort. Il s’effaça devant lui, en déclarant à ses propres disciples :

« Moi, je ne suis pas le Christ, mais je suis celui qui a été envoyé en avant de lui. Celui qui a l’Épouse est l’Époux. Je ne suis que l’ami de l’Époux : je me tiens près de lui, je l’écoute et sa voix me comble de joie. Il faut que lui grandisse et que moi, je diminue » (Jean 3, 28-30).

Frère Bernard Pineau, OP

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