La mort n’a jamais le dernier mot

Audience générale: «La mort n’a jamais le dernier mot»

Lors de l’audience générale de ce mercredi 24 septembre, place Saint-Pierre, le Pape s’est de nouveau appesanti dans sa catéchèse sur le mystère du Samedi Saint, «jour de la descente du Christ dans le royaume des enfers pour annoncer la Résurrection à tous ceux qui étaient dans les ténèbres et l’ombre de la mort». Pour Léon XIV, «cette descente de Dieu n’est pas une défaite, mais l’accomplissement de son amour».
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LÉON XIV

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 24 septembre 2025

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RÉSUMÉ

Chers frères et sœurs,
Dans le silence du Samedi Saint que nous contemplons ce matin, se déroule en réalité une invisible action de salut. Le Christ rejoint dans cet abîme des entrailles de la terre les justes qui, depuis Adam et Eve, attendent le salut promis.

L’évènement du Samedi saint nous révèle la fécondité salvatrice du silence durant lequel le Christ accomplit sa promesse et vient chercher l’humanité pour la sauver. Ce jour-là, se manifeste toute la force et la tendresse de l’annonce pascale : la mort n’a jamais le dernier mot.

Au moment de la Résurrection, le Christ ne revient pas seul à la vie mais tire derrière lui toute l’humanité pour la mener à la lumière. Le Samedi saint est alors l’étreinte par laquelle le Christ présente toute la Création au Père, pour la replacer dans son dessein de salut.

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les fidèles venus du Sénégal, du Canada, de Belgique et de France.

Devant la fécondité du silence qui enveloppe le Samedi Saint, apprenons à lui laisser de la place dans nos vies, tant le silence se révèle favorable à l’action salvifique du Christ en nos âmes.

Que Dieu vous bénisse !

AUDIENCE

Série de catéchèses – Jubilé 2025. Jésus-Christ, notre espérance. III. La Pâque de Jésus. 8. La Descente. « Il alla prêcher aux âmes de la captivité, animé par l’Esprit » (1 Pierre 3, 19)

Salutations du Saint-Père dans la salle Paul VI avant l’audience générale

Bénédiction à tous !

Je bénirai donc chacun d’entre vous qui êtes venu ce matin. Je suis très heureux d’être parmi vous ; merci d’être là ! Il y a du soleil dehors, mais on annonce de la pluie, nous vous souhaitons donc de rester sous le toit. Sans plus attendre, que Dieu vous bénisse tous et que le Seigneur vous accorde une grande paix intérieure. Merci !

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Chers frères et sœurs, bonjour !

Aujourd’hui encore, méditons sur le mystère du Samedi Saint. C’est le jour du mystère pascal, où tout semble calme et silencieux, alors qu’en réalité un acte invisible de salut s’accomplit : le Christ descend aux enfers pour apporter le message de la Résurrection à tous ceux qui étaient dans les ténèbres et l’ombre de la mort.

Cet événement, que la liturgie et la tradition nous ont transmis, représente le geste le plus profond et le plus radical de l’amour de Dieu pour l’humanité. En effet, il ne suffit pas de dire ou de croire que Jésus est mort pour nous : nous devons reconnaître que la fidélité de son amour nous a cherchés là où nous étions perdus, là où seule la force d’une lumière capable de percer le royaume des ténèbres peut pénétrer.

L’enfer, dans la conception biblique, n’est pas tant un lieu qu’une condition existentielle : une condition où la vie est affaiblie et où règnent la douleur, la solitude, la culpabilité et la séparation d’avec Dieu et des autres. Le Christ nous rejoint même dans cet abîme, franchissant les portes de ce royaume des ténèbres.

Il entre, pour ainsi dire, dans la maison même de la mort, pour la vider, pour libérer ses habitants, les prenant par la main un par un. C’est l’humilité d’un Dieu qui n’hésite pas face à notre péché, qui ne craint pas le rejet ultime de l’humanité.

L’apôtre Pierre, dans le bref passage de sa première lettre que nous avons écouté, nous dit que Jésus, rendu vivant par l’Esprit Saint, est allé apporter le message du salut « même aux âmes en captivité » (1 Pierre 3, 19). C’est l’une des images les plus émouvantes, développée non pas dans les Évangiles canoniques, mais dans un texte apocryphe appelé l’Évangile de Nicodème.

Selon cette tradition, le Fils de Dieu est entré dans les ténèbres les plus épaisses pour atteindre même les plus petits de ses frères et sœurs, pour y apporter sa lumière. Ce geste contient toute la force et la tendresse du message pascal : la mort n’est jamais le dernier mot.

Bien-aimés, cette descente du Christ ne concerne pas seulement le passé, mais touche la vie de chacun de nous. L’enfer n’est pas seulement la condition de ceux qui sont morts, mais aussi de ceux qui connaissent la mort à cause du mal et du péché. C’est aussi l’enfer quotidien de la solitude, de la honte, de l’abandon et du combat de la vie. Le Christ pénètre dans toutes ces réalités obscures pour témoigner de l’amour du Père.

Non pas pour juger, mais pour libérer. Non pas pour blâmer, mais pour sauver. Il le fait discrètement, sur la pointe des pieds, comme quelqu’un qui entre dans une chambre d’hôpital pour offrir réconfort et aide.

Les Pères de l’Église, dans des pages d’une extraordinaire beauté, ont décrit ce moment comme une rencontre : celle du Christ et d’Adam. Une rencontre qui symbolise toutes les rencontres possibles entre Dieu et l’humanité.

Le Seigneur descend là où l’humanité s’est cachée dans la peur, et nous appelle par notre nom, nous prend par la main, nous relève et nous ramène à la lumière. Il le fait avec une pleine autorité, mais aussi avec une infinie douceur, comme un père avec son fils qui craint de ne plus être aimé.

Dans les icônes orientales de la Résurrection, le Christ est représenté brisant les portes de l’enfer et, tendant les bras, saisissant les poignets d’Adam et Ève. Non seulement il se sauve lui-même, mais il ne revient pas seul à la vie, mais il entraîne toute l’humanité avec lui.

Telle est la véritable gloire du Ressuscité : c’est la puissance de l’amour, la solidarité d’un Dieu qui ne veut pas être sauvé sans nous, mais seulement avec nous. Un Dieu qui ne ressuscite pas sans avoir accueilli nos misères et nous avoir ressuscités pour une vie nouvelle.

Le Samedi Saint est donc le jour où le ciel pénètre la terre au plus profond. C’est le moment où chaque recoin de l’histoire humaine est touché par la lumière de Pâques. Et si le Christ a pu descendre si loin, rien ne peut être exclu de sa rédemption. Pas même nos nuits, pas même nos péchés les plus anciens, pas même nos liens brisés. Il n’est pas de passé si ruiné, pas d’histoire si compromise qu’elle ne puisse être touchée par la miséricorde.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Neuvaine à Saint Vincent de Paul septième jour

SEPTIÈME JOUR – les prêtres

Méditation sur la vie de St Vincent de Paul

Vincent enseignant le Christ crucifié
Vincent enseignant le Christ crucifié

Saint Vincent a trouvé que le travail avec les pauvres était important comme aider les séminaristes et les prêtres à croître en sainteté afin d’être de bons bergers du peuple de Dieu.

Questions pour ma vie

Est-ce que j’aide dans la formation des séminaristes et des prêtres par mes prières et mon aide financière ? Que puis-je faire pour soutenir le prêtre de ma paroisse ?

Litanie de saint Vincent de Paul

Seigneur, prends pitié de nous,
ô Christ, prends pitié de nous,
Seigneur, prends pitié de nous.

Vincent de Paul, homme à la foi inébranlable,
Exemple d’espérance dans les combats de la vie,
Témoin insigne de la Charité du Christ,
Prie pour nous.

Vincent de Paul, contemplatif dans l’action,
Audacieux et prudent, compatissant et miséricordieux,
Prie pour nous.

Vincent de Paul, consolateur des malades,
Père des orphelins et des enfants maltraités,
Secours des prisonniers et des victimes de la guerre,
Prie pour nous.

Vincent de Paul, promoteur du laïcat au service des pauvres,
Formateur et modèle des prêtres,
Fondateur de la Congrégation de la Mission (400 ans cette année),
des Dames de la Charité et de la Compagnie des Filles de la Charité,
Prie pour nous.

PRIÈRE DE SAINT VINCENT

O Dieu Sauveur, je vous en prie,
donnez-nous l’humilité,
vous qui avez toujours cherché
la gloire de votre Père
aux dépens de votre propre gloire,
aidez-nous à renoncer une fois pour toutes
à nous complaire en vain dans les succès.
Délivrez-nous de l’orgueil caché
et du désir que les autres nous estiment.
Nous vous supplions, Seigneur miséricordieux,
de nous donner l’esprit de pauvreté.
Et si nous devons avoir des biens
faites que notre esprit n’en soit pas contaminé,
ni la justice blessée, ni nos cœurs embarrassés.
saint Vincent de Paul

PRIÈRE DE LA NEUVAINE

Seigneur, tu as fait preuve de patience envers Saint Vincent de Paul
en le faisant passer d’une vie centrée sur lui-même à une vie centrée sur toi.
Obtiens-moi cette grâce et fais aussi que mon intention soit prise favorablement.

Je te remercie, Seigneur, pour tout et imiterai Saint Vincent de Paul
en passant davantage de temps en ta présence, en vivant les sacrements
et en servant ceux qui sont autour de moi, spécialement les pauvres. Amen.

Un Notre Père, un Je vous salue Marie en honneur de l’Incarnation, le Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit en l’honneur de la Sainte-Trinité et la prière de notre Médaille : Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

 

Starets Silouane du mont Athos

Starets Silouane du mont Athos

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icône de saint Silouane

Robuste charpentier d’un village de Russie centrale, d’une vigueur peu commune, mais affligé d’un caractère violent et querelleur,  Syméon Ivanovitch Antonov, à 26 ans, entend la voix de la Mère de Dieu qui l’appelle à revenir à lui-même. Ce paysan rustique et sensuel, né en 1866, se met donc en route pour le mont Athos en Grèce en 1892.

Celui qui devient le frère Silouane connaît tout d’abord une grande joie : il a trouvé sa place sur terre. Mais cela ne dure pas et, au monastère russe Saint-Panteleimon, il va connaître des tentations. Il se désespère de constater que l’orgueil lui colle à la peau et qu’il ne peut s’en défaire. L’épreuve est longue et dure et il va se croire condamné.

Le Christ lui apparaît alors et l’encourage : ‘Tiens ton âme en enfer et ne désespère pas.’ Silouane comprend qu’au fond Jésus est là. Il vivra désormais dans la douceur et la prière continuelle, priant pour le monde entier et diffusant la paix autour de lui jusqu’à sa mort le 24 septembre 1938. Saint Silouane a été canonisé par le patriarche de Constantinople le 26 novembre 1987.

  • Le Saint Esprit unit tous les hommes, et c’est pourquoi les Saints nous sont proches. Lorsque nous les prions, alors, par le Saint Esprit, ils entendent nos prières et nos âmes sentent qu’ils prient pour nous.
  • Il faut prier pour nos ennemis si nous voulons conserver la grâce, car celui qui n’a pas compassion du pécheur n’a pas en lui la grâce du Saint Esprit. Louange et grâce à Dieu et à sa grande miséricorde, car il nous a accordé, à nous autres hommes, la grâce de l’Esprit Saint.
  • Grâce aux moines, la prière ne cesse jamais sur la terre, et là est leur utilité pour le monde. Le monde tient grâce à la prière. Si la prière cessait, le monde périrait.
  • Où es-Tu, ô ma lumière ? Je Te cherche avec des larmes. Tu as eu pitié de moi et Tu m’as montré ton visage. Maintenant mon âme a soif de Toi, mon Dieu ! Comme un enfant qui a perdu sa maman, elle pleure vers Toi jour et nuit et ne trouve pas la paix.
  • Seigneur, Seigneur, accorde la force de ta grâce à tous les peuples afin qu’ils te connaissent par le Saint Esprit et te louent dans la joie, puisque même à moi, impur et misérable, tu as donné la joie de te désirer. Mon âme est attirée vers ton amour, jour et nuit, insatiablement.

Saint Silouane – Ecrits spirituels

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

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