le jour des morts

jour de prière pour les défunts
jour de prière pour les défunts

Le jour des morts

La prière pour les morts est profondément enraciné dans notre tradition catholique, car elle est profondément enracinée dans la Bible, à partir de l’Ancien Testament.

Le Second Livre des Macchabées (12:45-46) déclare que « c’est une sainte et salutaire pensée de prier pour les morts afin qu’ils soient délivrés de leur péchés ». Ce passage montre que les juifs au cours des deux siècles avant Jésus-Christ priaient pour les morts. Les apôtres et les premiers chrétiens ont pris cela pour acquis.

La croyance au purgatoire découle de cette pratique. Si le ciel et l’enfer étaient les seules possibilités après la mort, il n’y aurait aucune raison de prier pour les morts. Ceux des cieux n’ont pas besoin de prières et ceux de l’enfer sont au-delà de la portée de notre prière. En conséquence, l’Église croit à l’existence du purgatoire, un état intermédiaire où les gens peuvent être aidés par la prière.

De nombreux passages du Nouveau Testament montrent l’importance de la prière pour les morts.

Par exemple, la deuxième lettre de Saint Paul à Timothée contient une prière pour celui qui était vraisemblablement mort : Paul dit de son ami, Onésiphore : « Que le Seigneur lui donne d’obtenir miséricorde auprès du Seigneur en ce jour-là. » Onésiphore était peut-être mort avant que cette lettre ait été écrite, et les paroles de Paul seraient alors une prière pour son ami décédé (2 Timothée 1:16-18) .

Les chrétiens ont prié pour les morts à l’époque du Nouveau Testament, comme en témoignent les inscriptions dans les catacombes romaines. Au quatrième siècle, Sainte Monique a fait cette demande sur son lit de mort à son fils saint Augustin, « Une seule chose que je te demande : que tu te souviennes de moi à l’autel du Seigneur où que tu sois. »

En tant que membres de l’Association de la Médaille Miraculeuse, nous nous tournons instinctivement vers notre Sainte Mère et nous la prions pour nos morts bien-aimés. Marie était présente à la mort de Saint Joseph. Elle se tenait près de la croix de Jésus. Nous lui demandons de prier pour nous « à l’heure de notre mort », et nous lui confions nos défunts bien-aimés.

Un mois avec les âmes du purgatoire
Un mois avec les âmes du purgatoire

Au Sanctuaire, nous prions pour vos parents et amis décédés toute la journée du 2 Novembre, et nous continuons à le faire pendant tout le mois de Novembre. A la Toussaint, nous avons célébré la messe au Sanctuaire  pour ceux dont vous souhaitiez faire mémoire.

Vous pouvez être dans le sanctuaire en esprit tout au long du mois de Novembre. Nous vous servirons d’intermédiaire lors de vos prières pour eux. Et nous inclurons dans nos prières d’autres intentions que vous pourriez vouloir ajouter.

Nous avons à promouvoir la dévotion à Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse et à soutenir les ministères de la communauté vincentienne, en particulier son travail parmi les pauvres. Ce ministère n’est rendu possible que grâce à la générosité de nos membres.

Le mois de Novembre nous rappelle de prier pour les âmes du purgatoire, et de témoigner de notre confiance dans la communion des saints. Par la prière, nous sommes proches de nos proches du purgatoire et du paradis. Ils veillent sur nous et prient pour nous.

Vous et vos proches, vous êtes dans mes prières quotidiennes et les messes au Sanctuaire. S’il vous plaît, priez pour les membres décédés et vivants de l’Association Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, et priez pour moi aussi.

Dans l’amour de Jésus et de Marie,

Père J.-Daniel Planchot, cm

Prière pour les défunts

Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen !

Nous sommes venus aujourd’hui pour rendre hommage à ceux qui nous ont quittés, et nous voulons les confier, encore une fois, à la tendresse de Dieu. Ici reposent : (citer les prénoms, éventuellement le lien de parenté pour expliquer aux enfants, l’année de leur décès).

Nous pensons aussi à ceux qui ne reposent pas ici mais qui sont présents dans notre prière (même démarche). On peut partager un temps de silence, ou relever telle ou telle qualité ou trait marquant des personnes que l’on cite.

Ensemble prions :
Seigneur Jésus-Christ, avant de ressusciter, Tu as reposé trois jours en terre, et depuis ce jour-là, la tombe des hommes est devenue, pour les croyants, signe d’espérance en la Résurrection. Nous Te prions, Toi qui es la Résurrection et la Vie : donne aux morts de reposer en paix dans ce tombeau jusqu’au jour où Tu les réveilleras, pour qu’ils voient, de leurs yeux, dans la clarté de Ta face, la lumière sans déclin. Toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Notre Père…

Sainte Marie, toi qui es notre douce mère sur cette terre et qui nous attires vers ton Fils, reçois notre prière et veille avec l’amour d’une mère sur nos morts maintenant qu’ils sont partis. Et donne-nous, nous qui sommes encore en marche sur terre, d’être fidèles à l’Amour de Dieu qui veut que nous ayons la Vie, et la Vie éternelle.

Je vous salue, Marie,…

Que le Seigneur nous bénisse, qu’il nous garde de tout mal et nous conduise à la vie éternelle. Amen

SERMON POUR LE JOUR DE LA COMMÉMORATION DES MORTS – P. BOURDALOUE

LE MOIS DES FIDÈLES DÉFUNTS 1er novembre

LE MOIS DES FIDÈLES DÉFUNTS 1er novembre

Selon LE MOIS DE NOVEMBRE CONSACRÉ AU SOUVENIR DES ÂMES DU PURGATOIRE
par des considérations sur les peines qu’elles y souffrent, les motifs et les moyens de les soulager et sur l’utilité de la pensée du purgatoire L. Grandmont Liège 1841

LE JOUR DE LA TOUSSAINT

Méditation sur le bonheur du ciel

Tous Saints Fra-Angelico
Tous Saints Fra-Angelico

Permettez, ô mon Dieu, que je m’élève aujourd’hui par la foi au milieu des esprits bienheureux dont nous honorons la mémoire: votre bonté m’appelle à partager un jour la gloire des Saints ; je dois donc considérer l’étendue de leur bonheur, afin de ranimer mon courage, et de les suivre avec ardeur dans le chemin qui les a conduits jusqu’à vous.

Qu’elle est immense, qu’elle est incompréhensible la récompense que vous réservez à vos élus !  votre magnificence brille avec tant d’éclat dans les objets qui nous environnent : dans la vaste étendue des cieux dans les rayons éblouissants du soleil, dans la douce clarté des astres pendant une nuit tranquille; quelle splendeur ne devez-vous pas avoir déployée dans le séjour de vos récompenses, où nos iniquités ne mettront plus d’obstacles à vos dons?

Non, Seigneur, tout ce que je vois, tout ce que j’admire autour de moi, n’est rien en comparaison de ce que j’espère, et de ce que les Saints, qui sont mes frères, possèdent déjà. Vous nous avez préparé, dans la cité permanente, des biens qui surpassent infiniment tout ce que l’œil peut voir, tout ce que l’oreille peut entendre, tout ce que le cœur peut désirer ( S. Paul. 1 Cor. 2, 9 ). C’est vous- même qui voulez être notre récompense ; elle sera donc infinie dans son objet, éternelle dans sa durée.

1. La récompense des Saints sera infinie dans son objet. C’est quelque chose de bien grand, ô mon Dieu ! que ce bonheur ineffable préparé dans le ciel pour ceux qui vous aiment ! La magnificence de ce beau séjour, la délivrance de tous les maux, la jouissance de tous les biens, la compagnie des Anges et des Saints, les charmes de leur conversation, la douce harmonie de leurs concerts ; tout enfin se réunira pour inonder les élus d’un torrent de délices.

Mais ce qui me touche infiniment davantage, ô Dieu de bonté ! ce que je ne puis me lasser de considérer dans le sentiment de ma reconnaissance, c’est que vous y serez vous-même notre récompense. Vous nous mettrez, pour ainsi dire, en possession de vos perfections adorables : vous nous ferez partager votre gloire, votre puissance, votre éternité.

II est vrai, Seigneur, vous nous avez créés à votre image ; mais cette image est maintenant bien imparfaite, bien dégradée, bien défigurée par le péché…. Au ciel, tout sera rétabli dans l’ordre, vous retracerez de nouveau en nous votre ressemblance, et c’est alors que s’accomplira la parole de l’Écriture : J’ai dit : Vous êtes des dieux.

O Dieu éternel ! Dieu infini ! se peut-il que vous vouliez être le partage de votre faible créature, vous unir, vous confondre en quelque sorte avec elle, afin de la rendre heureuse de votre propre bonheur ! Mon âme soupire avec ardeur après le moment où elle verra se réaliser une si douce attente, et je me réjouis avec le Prophète dans l’espérance d’entrer un jour dans votre maison. (Ps. 121.)

Alors je vous louerai, je vous adorerai non plus, comme je l’ai fait souvent, avec un esprit dissipé et un cœur tiède, mais dans un transport éternel d’amour. Alors je vous verrai, non plus, comme à présent, à travers les ombres de la foi, mais à découvert, sans nuages, et dans toute la splendeur de votre beauté.

Alors surtout je vous aimerai, je connaîtrai vos amabilités infinies, l’excellence de vos dons, la multitude de vos bienfaits, et je publierai éternellement vos miséricordes dans 1’assemblée des Saints.

II. Oui, la récompense des Saints sera éternelle dans sa durée. Dans le ciel, ô mon Dieu ! nous vous posséderons réellement ; ici-bas nous ne pouvons nous former une idée de la joie qui résulte de la douce assurance d’être unis à vous pour toujours…. pour toujours !

Il n’y aura plus d’infidélités, plus de résistances à votre grâce ; nous vous aimerons éternellement, sans partage, et vous régnerez à jamais en nous….

Ah, Seigneur ! si les Saints ont éprouvé tant de consolations à s’entretenir avec vous, lorsqu’ils étaient encore sur la terre ; si un saint Antoine, après avoir passé la nuit en prières, se plaignait au soleil de ce qu’il venait trop tôt interrompre une occupation si chère à son cœur; si j’ai goûté moi-même tant de douceurs, dans les moments où votre amour se faisait sentir à mon âme avec plus de force, que sera-ce lorsque nous vous posséderons et vous contemplerons à découvert, dans l’éclat de votre gloire, sans pouvoir jamais être séparés de vous !…

Je méditerai souvent cette consolante pensée : « Dieu veut se donner éternellement… » Puisque c’est pour toujours que vous voulez être mon partage, c’est aussi pour toujours, sans interruption, sans inconstance, que je veux mettre mon bonheur à vous servir et à vous sacrifier tous mes penchants.

PRIÈRE.

Mon Dieu ! la mesure de l’amour que j’aurai pour vous ici-bas, réglera l’étendue de mon bonheur et de mon amour dans la vie future. Faites-moi donc la grâce de vous aimer sur la terre avec toute l’ardeur dont mon cœur peut être capable, et de commencer ce que je dois faire un jour avec les Bienheureux. Que je vous loue, que je vous connaisse, que je vous aime comme les Saints ; que je vive comme eux, que je meure comme eux, et que ma récompense soit de vous posséder et de vous bénir éternellement avec eux. Par N.-S. J.-C. Ainsi soit-il.

Indulgence applicable aux morts. — Indulgence en ce mois pour ceux qui font une demi-heure, ou au moins un quart-d ’heure, d’oraison mentale ou méditation ; pourvu que, s’étant confessés, ils communient et prient selon les intentions de l’Église.

PRIÈRE A LA SAINTE VIERGE, MÈRE DE MISÉRICORDE.

Sainte Marie, vous exercez votre empire non-seulement au ciel et sur la terre, mais aussi dans le purgatoire: les âmes qui y souffrent sont l’objet constant de vos miséricordes, et rien ne peut vous être plus agréable que de s’intéresser à elles pour hâter le moment de leur entrée dans le séjour de la gloire.

Ô ma Mère et ma Reine ! Mère et Reine de toutes les âmes du purgatoire, inspirez aux Fidèles une tendre charité pour leurs frères souffrants; qu’il contribue à augmenter les secours dont ils ont un si pressant et si grand besoin. Ô Vierge puissante ! jetez un regard favorable sur nous pour nous faire produire quelque fruit, et pour procurer la gloire de Dieu, unique but que nous ayons : Dieu seul, Dieu seul maintenant et à jamais ! Ainsi soit-il.

Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.

Angélus de la Toussaint: le Pape loue le témoignage des «saints cachés» du quotidien

Angélus de la Toussaint: le Pape loue le témoignage des «saints cachés» du quotidien

Avant la prière mariale de l’Angélus, vendredi 1er novembre, solennité de tous les saints, le Souverain pontife a invité chacun à faire de sa vie un chemin de sainteté, rappelant combien les saints de la porte d’à côté et tous les saints discrets, humbles et cachés, «comme il y a en tant dans l’Église», offrent un important témoignage de foi.

Paroles du Pape en introduisant la prière mariale

Jésus et les âmes du purgatoire
Jésus et les âmes du purgatoire

Chers frères et sœurs, bonjour et bonnes vacances !

Aujourd’hui, solennité de la Toussaint, dans l’Évangile (voir Mt 5,1-12), Jésus proclame la carte d’identité du chrétien. Et qu’est-ce que la carte d’identité chrétienne ? Les Béatitudes. C’est notre carte d’identité, mais aussi le chemin de la sainteté (voir Exhortation apostolique Gaudete et exsultate, 63). Jésus nous montre un chemin, celui de l’amour, qu’il a lui-même parcouru d’abord en se faisant homme, et qui est pour nous à la fois un don de Dieu et notre réponse. Cadeau et réponse.

C’est un don de Dieu, car, comme le dit saint Paul, c’est Lui qui sanctifie (voir 1 Co 6, 11). Et c’est pour cela que c’est avant tout au Seigneur que nous demandons de nous faire saints, de rendre nos cœurs semblables au sien (voir Lettre encyclique Dilexit nos, 168). Avec sa grâce, il nous guérit et nous libère de tout ce qui nous empêche d’aimer comme il nous aime (voir Jean 13, 34), de sorte qu’en nous, comme le dit le bienheureux Carlo Acutis, il y a toujours « moins de moi pour laisser de la place à Dieu. »

Et cela nous amène au deuxième point : notre réponse. Le Père des cieux, en effet, nous offre sa sainteté, mais ne nous l’impose pas. Il sème en nous, nous fait goûter et voir sa beauté, mais attend ensuite notre réponse. Il nous laisse la liberté de suivre ses bonnes inspirations, de nous laisser impliquer dans ses projets, de faire nôtres ses sentiments (voir Dilexit nos, 179), en nous mettant, comme il nous l’a enseigné, au service des autres, avec un toujours plus universel, ouvert et adressé à tous, au monde entier.

Nous voyons tout cela dans la vie des saints, même à notre époque. Pensons par exemple à saint Maximilien Kolbe, qui, à Auschwitz, demanda à prendre la place d’un père de famille condamné à mort ; ou à sainte Thérèse de Calcutta, qui a passé sa vie au service des plus pauvres parmi les pauvres ; ou à l’évêque Saint Oscar Romero, assassiné sur l’autel pour avoir défendu les droits des plus pauvres contre les abus des tyrans.

Nous pouvons ainsi dresser une liste de nombreux saints, nombreux : ceux que nous vénérons sur les autels et d’autres, que j’aime appeler les saints « d’à côté », ceux du quotidien, cachés, qui mènent leur vie chrétienne quotidienne. Frères et sœurs, que de sainteté cachée se cache dans l’Église !

Nous reconnaissons de nombreux frères et sœurs façonnés par les Béatitudes : pauvres, doux, miséricordieux, affamés et assoiffés de justice, artisans de paix. Ce sont des personnes « pleines de Dieu », incapables de rester indifférentes aux besoins des autres ; ils sont témoins de chemins lumineux, possibles pour nous aussi.

Demandons-nous maintenant : est-ce que je demande à Dieu, dans la prière, le don d’une vie sainte ? Est-ce que je me laisse guider par les bons élans que son Esprit m’inspire ? Et est-ce que je m’engage personnellement à pratiquer les Béatitudes de l’Évangile, dans les environnements dans lesquels je vis ?

Que Marie, Reine de Tous les Saints, nous aide à faire de notre vie un chemin de sainteté.

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Après l’Angélus

Chers frères et sœurs !

J’exprime ma proximité au peuple tchadien, en particulier aux familles des victimes du grave attentat terroriste d’il y a quelques jours, ainsi qu’aux personnes touchées par les inondations.

Et face à ces catastrophes environnementales, nous prions pour les populations de la péninsule ibérique, en particulier la communauté valencienne, accablée par la tempête « DANA » : pour les défunts et leurs proches, et pour toutes les familles sinistrées. Que le Seigneur soutienne ceux qui souffrent et ceux qui apportent de l’aide. Notre proximité avec les valenciens.

Je vous salue tous avec affection, pèlerins de divers pays, familles, groupes paroissiaux, associations et groupes scolaires. Notamment les fidèles venus de Rignac (France).

Et je salue les participants à la « Course des Saints », organisée par la Fondation Don Bosco Missions. Chers amis, cette année aussi vous nous rappelez que la vie chrétienne est une course, mais pas comme le monde court, non ! C’est la course d’un cœur aimant ! Et merci pour votre soutien dans la construction d’un centre sportif en Ukraine.

Nous prions pour l’Ukraine tourmentée, nous prions pour la Palestine, Israël, le Liban, le Myanmar, le Soudan et pour tous les peuples qui souffrent des guerres. Frères et sœurs, la guerre est toujours une défaite, toujours !

Et c’est ignoble, parce que c’est le triomphe du mensonge, du mensonge : on cherche le maximum d’intérêt pour soi et le maximum de dégâts pour l’adversaire, en piétinant les vies humaines, l’environnement, les infrastructures, tout ; et tout masqué de mensonges. Et les innocents souffrent ! Je pense aux 153 femmes et enfants massacrés ces derniers jours à Gaza.

Demain aura lieu la commémoration annuelle de tous les fidèles disparus. Ceux qui le peuvent ces jours-ci vont prier sur les tombes de ses proches. Demain matin, j’irai moi aussi célébrer la messe au cimetière Laurentino à Rome. Ne l’oublions pas : l’Eucharistie est la prière la plus grande et la plus efficace pour les âmes des défunts.

Je souhaite à tous une bonne fête en compagnie des saints. Je vous salue tous, je salue les garçons de l’Immaculée qui sont bons ! Et s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bonnes vacances ! Bon déjeuner et à bientôt.


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