LE MOIS DES  FIDÈLES TRÉPASSÉS – 1er NOVEMBRE

LE MOIS DES  FIDÈLES TRÉPASSÉS – 1er NOVEMBRE

Jésus et les âmes du purgatoire
Jésus et les âmes du purgatoire

Le mois de novembre est dédié aux Saintes Âmes du Purgatoire. L’Église commémore tous ses enfants fidèles qui ont quitté cette vie, mais qui n’ont pas encore atteint les joies du ciel. St Paul nous avertit que nous ne devons pas être ignorants au sujet des morts, ni être tristes, « comme d’autres qui n’ont aucune espérance… Car le Seigneur lui-même descendra du ciel… et les morts qui sont en Christ ressusciteront.»

L’Église nous a toujours appris à prier pour ceux qui sont allés dans l’éternité. Même dans l’Ancien Testament, des prières et des aumônes étaient offertes pour les âmes des morts par ceux qui pensaient « bien et religieusement à la résurrection ».

On croyait que « ceux qui s’étaient endormis avec piété avaient une grande grâce réservée pour eux » et que « c’est donc une pensée sainte et saine de prier pour les morts, afin qu’ils soient délivrés des péchés ». Nous savons qu’une âme souillée ne peut pas entrer au ciel.

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Ce qui suit est d’après le Père ENFANTIN, Vicaire-Général de Valence (1853)

L’existence du Purgatoire.

Point de doctrine. — Il est de foi qu’il y a un purgatoire; l’Église l’a décidé en concile général (concile de Trente), en décidant un autre point de foi, qui est que la peine n’est pas remise avec le péché par la grâce de la justification ; d’où avant d’entrer au ciel, où rien de souillé ne peut entrer, il faut expier son péché, en subissant la peine qui lui est due, ou dans ce monde ou dans l’autre.

Réflexions sur le sujet.

II y a un purgatoire, ou lieu d’expiation et de souffrances, où sont détenues les âmes des fidèles défunts, jusqu’à ce qu’elles aient entièrement satisfait à la justice divine, et qu’elles se soient purifiées de toutes les souillures du péché.

Là ces âmes infortunées, principalement au jour qui leur est consacré, réclament notre assistance par la voix de l’Église, ne pouvant plus se faire entendre elles-mêmes ; et chacune d’entre elles nous dit, dans les accents de la plus vive douleur : Ayez pitié de moi, ayez pitié de moi, ô vous du moins qui êtes mes amis ! parce que la redoutable justice du Dieu vivant s’est appesantie sur moi ( Job XIX, 21 ).

Le pieux et savant Gerson les fait parler ainsi : « membres de l’Église militante, enfants de la foi, vous tous nos frères, prenez pitié de nous ! Priez pour nous, qui sommes dans l’impossibilité de nous secourir nous-mêmes ! le secours que nous réclamons, il nous est permis de l’attendre de vous ; ne nous le refusez pas !

Vous qui nous avez connus sur la terre, qui avez été dans notre intimité, qui nous avez aimés, pourriez-vous consentir à nous oublier dans le triste état où nous sommes réduits ? n’est-il pas écrit que c’est au jour de l’affliction que se fait connaître le véritable ami ? Et quelle affliction est comparable à la nôtre ?

Laissez-vous donc toucher de compassion, et craignez, si vous restiez insensibles à nos maux, de provoquer sur vous ce redoutable anathème consigné dans les livres saints : Que le cœur dur sera accablé de maux au dernier jour. »( Siracide 11, 27-28) . » (Gerson, de Querela defunct ., t. 3, p. 103, édit. Dupin)

Résolutions.

Que ferai-je, entendant les gémissements, les prières et les cris de ces âmes infortunées ? Fermerai-je l’oreille pour ne pas entendre, et me dispenser par-là de remplir un devoir de charité ou nierai -je l’existence d’un purgatoire ? Je ne ferai ni l’un ni l’autre ; mais je me lèverai, et j’irai à la rencontre de ces âmes souffrantes qui réclament mon secours, afin de les assister. (St. Jérôme)

Prières:

— «Seigneur mon Dieu ces âmes qui vous sont chères, puisqu’elle ont quitté la vie dans votre grâce, ne peuvent plus mériter, et je le puis étant encore sur la terre des miséricordes; je viens donc vous offrir en leur nom mes prières, mes sacrifices « et mes faibles mérites, en union et par les mérites de notre Seigneur Jésus, de la très sainte Vierge Marie, des saints Anges et de tous les Saints, afin que vous daigniez, dans votre infinie miséricorde, adoucir leurs peines et les délivrer au plus tôt des tourments qu’elles endurent, pour les recevoir devant votre face, dans le sein de votre gloire, éternelle. Ainsi soit-il. »

Prier avec le De Profundis (psaume 129)  et l’Oraison Fidelium Deus : Dieu, créateur et rédempteur de tous les fidèles, accorde aux âmes de tes serviteurs le pardon de leurs péchés, afin qu’ils obtiennent l’indulgence qu’ils ont toujours obtenue par de pieuses supplications.

Très sainte Vierge Marie à qui sont chères les âmes du purgatoire, et pour la délivrance desquelles vous employez chaque jour votre crédit et votre protection devant Dieu, souffrez qu’humblement je me prosterne à vos pieds ; daignez me bénir, et obtenez que votre cher Fils me bénisse, afin qu’en faveur de ces âmes infortunées puisse se hâter leur délivrance. Ainsi soit-il.

PSaume 129
De profúndis clamávi ad te Dómine : *
Dómine, exáudi vocem meam.
Des profondeurs, j’ai crié vers toi, Seigneur,
Seigneur écoute ma voix.
Fiant aures tuæ intendéntes *
in vocem deprecatiónis meæ.
Que tes oreilles soient attentives à la voix de
ma prière.
Si iniquitátes observáveris Dómine : *
Dómine, quis sutinébit ?
Si tu tiens compte des iniquités, Seigneur,
Seigneur, qui subsistera ?
Quia apud te propitiátio est : *
et propter legem tuam sustínui te Dómine.
Car près de toi est le pardon, et à cause de ta
loi j’ai espéré en toi Seigneur.
Sustínuit ánima mea in verbo ejus : *
sperávit ánima mea in Dómino.
Mon âme a espéré en ses paroles, mon âme a
espéré en le Seigneur.
A custódia matutína usque ad noctem, *
speret Israël in Dómino.
Depuis la garde du matin jusqu’à la nuit,
Qu’Israël espère en le Seigneur.
Quia apud Dóminum misericórdia : *
et copiósa apud eum redémptio.
Car auprès du Seigneur est la miséricorde, et
abonde chez lui la rédemption.
Et ipse rédimet Israël *
ex ómnibus iniquitátibus ejus.
Et c’est lui qui rachètera Israël de toutes ses
iniquités.
Requiem ætérnam : *
dona eis Dómine.
Donne-leur Seigneur le repos éternel.
Et lux perpétua *
lúceat eis.
Et que la lumière perpétuelle brille sur eux.

Oremus
– Fidélium, Deus, ómnium cónditor
et redémptor : animábus
famulórum, famularúmque tuárum
remissiónem cunctórum tríbue
peccatórum ; ut indulgéntiam, quam
semper optavérunt, piis supplicatiónibus
consequántur. Qui vivis et regnas cum
Deo Patre in unitáte Spíritus Sancti
Deus, per ómnia sæcula sæculórum.
Prions. – Dieu, Créateur & Rédempteur de
tous les fidèles, accorde aux âmes de tes
serviteurs & de tes servantes une rémission
abondante de tous leurs péchés, afin
qu’elles obtiennent par ces pieuses
supplications la miséricorde en laquelle
elles ont toujours espéré. Toi qui vis et
règnes avec le Père en l’unité du Saint
Esprit, Dieu pour les siècles des siècles.
R/. Amen.
V/. Réquiem ætérnam dona eis, Dómine.
R/. Et lux perpetua luceat eis.
V/. Requiescant in pace.
R/. Amen.
V/. Donne-leur, Seigneur, le repos éternel.
R/. Et que la lumière perpétuelle brille sur
eux.
V/. Qu’ils reposent dans la paix.
R/. Amen.

La Médaille, ce don merveilleux

La Médaille, ce don merveilleux

médaille miraculeuse
************médaille miraculeuse************

Portant l’image de la Vierge Marie, notre médaille a été révélée à sainte Catherine Labouré lors de l’apparition du samedi 27 novembre1830 en la chapelle des Filles de la Charité, rue u Bac à Paris. Considérée comme un signe de la grâce et de la protection de Marie pour ceux qui la portent avec confiance, elle symbolise les mystères essentiels de notre foi.

Sœur Catherine, jeune novice, voit la Vierge pendant sa prière dans la chapelle. Deux tableaux apparaissent au-dessus de l’autel avec les deux côtés d’une médaille à faire graver et la Vierge lui dit :

«Faites frapper une médaille sur ce modèle. Les grâces seront abondantes pour les personnes qui la
porteront avec confiance.» Catherine insistera de nombreuses fois auprès de son confesseur pour faire frapper, comme le demandait la Vierge Marie, cette médaille qu’on appellera médaille miraculeuse.

Sur le devant de la médaille, la Vierge Marie est sur le globe terrestre. Ses pieds écrasent la tête d’un serpent représentant Satan et le mal. Sur le pourtour, est écrit «Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous» avec l’année de l’apparition de la Vierge : 1830. La Vierge Marie s’engage dans ce combat spirituel.

La médaille porte sur son revers une initiale et des dessins qui nous introduisent dans le secret de Marie. La lettre «M» est surmontée d’une croix. Le M de Marie et la Croix du Christ enlacés montrent le rapport indissoluble qui lie le Christ à sa Mère.

En bas de la médaille, deux cœurs, l’un entouré d’une couronne d’épines, l’autre transpercé d’un glaive, Cœur de Jésus, de sa Passion d’amour avant sa mise à mort, et Cœur de Marie, sa Mère, si proche de son propre Fils.

Les douze étoiles autour représentent les douze apôtres et l’Église. Être d’Église, c’est aimer le Christ, participer à sa passion pour le Salut du monde et nous associer à sa mission en unissant nos cœurs aux Cœurs de Jésus et de Marie. ■

P. Jean-Daniel Planchot, cm

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  • Le 27 de ce  mois de novembre, la messe de 12h30 est célébrée en la Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse 140 rue du Bac pour les membres vivants et défunts de l’Association avec le Directeur national, en rappel du jour de l’Apparition.
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  • Le premier mardi du mois, le Directeur national assure dans la Chapelle la prédication durant les messes de la NEUVAINE à 12h30, 15h30 et 17h00, célébrées aux intentions données par les membres de l’Association (sauf en janvier)
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  • @MedMiraculeuse : lien des articles de notre Association sur X (Twitter)
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  • HORAIRES de la Chapelle  – CHEMIN DE CROIX à 15h30 le vendredi.
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  • Association de la Médaille Miraculeuse
    95 rue de Sèvres • 75006 PARIS
    – Tél. 01 45 48 08 32
    – CCP19 458 44D 020 Paris
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