neuvaine à Marie Reine – sixième jour

Sixième jour de la neuvaine à Marie Reine – Il s’est penché sur son humble servante 

l'annonce à Marie
l’annonce à Marie

Alors pourquoi être vaincu par Marie gêne-t-il tellement le démon ? Pourquoi Dieu se sert-il de Marie pour le vaincre ?

En voici l’explication : « Il renverse les puissants de leur trône ! »

Le démon hait, il déteste profondément le fait que sa défaite ultime viendra d’une « humble servante ».

D’une certaine manière, son orgueil pourrait supporter d’être vaincu par Dieu Lui-même, qui est tout-puissant et omnipotent. Mais être écrasé par une petite femme de Nazareth ? La pensée est absolument humiliante et le rend fou. Car s’il y a une chose que la plus orgueilleuse des créatures déteste, c’est bien d’être humilié.

Dans le Magnificat, nous voyons le rôle de Marie dans le salut magnifiquement résumé :
​- L’humilité de Marie : « Il s’est penché sur son humble servante »

– L’œuvre merveilleuse de la grâce de Dieu en elle : « Le Puissant fit pour moi des merveilles, saint est son nom »

– La défaite de Satan : « Il disperse les superbes, Il renverse les puissants de leurs trônes»
– L’exaltation de Marie à la place de Satan : « Il élève les humbles ».

« L’humble Servante du Seigneur » sut dire « oui » à la Parole reçue !

Marie est en visitation auprès de chacun de ses enfants, pour nous aider à écouter et à mettre en pratique la Parole de Dieu. Accueillons la présence toute proche de Marie notre Mère, elle nous apprend à vivre du Saint Esprit !

Saint Luc nous dit « Tous d’un même cœur étaient assidus à la prière avec quelques femmes, dont Marie mère de Jésus, et avec ses frères. »

Marie exerce aujourd’hui sa maternité à l’égard de la communauté des croyants, non seulement en priant afin d’obtenir pour l’Église les dons de l’Esprit Saint, nécessaires à sa formation et son avenir, mais également en éduquant les disciples du Seigneur à la communion constante avec Dieu !

Elle devient ainsi éducatrice à la prière, à la rencontre avec Dieu, afin que l’œuvre des pasteurs et des fidèles trouve toujours son commencement et sa motivation profonde dans le Seigneur.

 Par l’intercession de Marie, répands ce même Esprit sur ton Église en prière. Donne à notre monde des ouvriers de l’Évangile, des missionnaires fidèles par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

 O Marie, ma Mère et ma Reine, je me donne entièrement à vous. Je vous consacre ma liberté, ma volonté, mon cœur et tout mon être sans réserve.

Mère très aimante, puisque je vous appartiens, je vous prie de me garder et de me protéger comme votre propre bien. Amen. 

Prières quotidiennes

Jésus sauve en nourrissant notre vie de la sienne, pour toujours

Jésus sauve en nourrissant notre vie de la sienne, pour toujours

Lors de la prière mariale de l’angélus de ce dimanche 18 août, le Saint-Père a expliqué aux fidèles comment Jésus offre sa propre vie en nourriture, afin de permettre une vie en communion avec Dieu. «Le pain céleste» devient source d’espérance et «vainc l’arrogance de ceux qui se goinfrent» au détriment des plus pauvres.

LE PAPE FRANÇOIS

ANGELUS

Place Saint-Pierre
dimanche 18 août 2024

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Chers frères et sœurs, bon dimanche !

Aujourd’hui, l’Évangile nous parle de Jésus, qui déclare avec simplicité : « Je suis le pain vivant descendu du ciel » (Jn 6,51). Devant la foule, le Fils de Dieu s’identifie à l’aliment le plus commun et quotidien, le pain : « Je suis le pain ».

Parmi ceux qui écoutent, certains commencent à discuter (voir verset 52) ​​: comment Jésus peut-il nous donner sa propre chair à manger ? Aujourd’hui, nous nous posons nous aussi cette question, mais avec émerveillement et gratitude. Voici deux attitudes à méditer : l’émerveillement et la gratitude, devant le miracle de l’Eucharistie.

Premièrement : émerveillez-vous, car les paroles de Jésus nous surprennent. Mais Jésus nous surprend toujours, toujours. Même aujourd’hui, dans la vie de chacun, Jésus nous surprend toujours. Le pain du ciel est un cadeau qui dépasse toutes les attentes.

Ceux qui ne comprennent pas le style de Jésus restent méfiants : il semble impossible, voire inhumain, de manger la chair d’autrui (voir verset 54). La chair et le sang, cependant, sont l’humanité du Sauveur, sa vie même offerte pour nourrir la nôtre.

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Et cela nous amène à la deuxième attitude : la gratitude – d’abord l’émerveillement, maintenant la gratitude -, parce que nous reconnaissons Jésus là où il se rend présent pour nous et avec nous. Le pain est fait pour nous. « Celui qui mange ma chair demeure en moi, et moi en lui » (voir verset 56). Le Christ, un véritable homme, sait bien qu’il faut manger pour vivre.

Mais il sait aussi que cela ne suffit pas. Après avoir multiplié les pains terrestres (voir Jean 6 :1-14), il prépare un don encore plus grand : il devient lui-même une véritable nourriture et une véritable boisson (voir verset 55). Merci, Seigneur Jésus ! Avec notre cœur, nous pouvons dire : merci, merci.

Le pain céleste, qui vient du Père, est précisément le Fils fait chair pour nous. Cette nourriture nous est plus que nécessaire, car elle satisfait la faim d’espérance, la faim de vérité, la faim de salut que nous ressentons tous non pas dans notre estomac, mais dans notre cœur. L’Eucharistie est nécessaire pour nous tous.

Jésus prend soin du plus grand besoin : il nous sauve, nourrissant notre vie de la sienne, et ce pour toujours.

Et grâce à Lui, nous pouvons vivre en communion avec Dieu et les uns avec les autres. Le pain vivant et vrai n’est donc pas quelque chose de magique, non, ce n’est pas quelque chose qui résout soudainement tous les problèmes, mais c’est le Corps du Christ lui-même, qui donne l’espérance aux pauvres et qui vainc l’arrogance de ceux qui se gavent de ce qu’ils donnent.

Demandons-nous donc, frères et sœurs : ai-je faim et soif de salut, non seulement pour moi, mais pour tous mes frères et sœurs ? Lorsque je reçois l’Eucharistie, qui est le miracle de la miséricorde, puis-je être émerveillé par le Corps du Seigneur, mort et ressuscité pour nous ?

Prions ensemble la Vierge Marie pour qu’elle nous aide à accueillir le don du ciel sous le signe du pain.

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Après l’Angélus

Chers frères et sœurs !

Aujourd’hui, à Uvira, en République démocratique du Congo, ont été béatifiés Luigi Carrara, Giovanni Didoné et Vittorio Faccin, missionnaires xavériens italiens, ainsi qu’Albert Joubert, prêtre congolais, tué dans ce pays le 28 novembre 1964.

Leur martyre a été le point culminant d’une vie passée pour le Seigneur et pour ses frères. Que leur exemple et leur intercession favorisent des chemins de réconciliation et de paix pour le bien du peuple congolais. Une salve d’applaudissements pour les nouveaux bienheureux !

Et nous continuons de prier pour que des voies de paix puissent être ouvertes au Moyen-Orient – Palestine, Israël – ainsi qu’en Ukraine tourmentée, au Myanmar et dans toutes les zones de guerre, avec l’engagement de dialogue et de négociation et en s’abstenant de toute action et réactions violentes.

Je vous salue tous, chers fidèles de Rome et pèlerins venus d’Italie et de divers pays. Je salue en particulier ceux qui viennent de l’État de Sao Paulo au Brésil ; et aussi les Sœurs de Sainte Élisabeth.

J’adresse mon salut et ma bénédiction aux femmes et aux jeunes filles rassemblées au Sanctuaire marial de Piekary šląskie en Pologne, et je les encourage à témoigner avec joie de l’Évangile en famille et dans la société. Et je salue les enfants de l’Immaculée Conception.

Je souhaite à tous un bon dimanche. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et à bientôt !


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Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

neuvaine à Marie-Reine – cinquième jour

Cinquième jour de la neuvaine à Marie Reine – L’Immaculée est l’opposée de Satan

Marie couronnée chapelle ND de la Médaille Miraculeuse Paris
Marie couronnée chapelle ND de la Médaille Miraculeuse Paris

Luc 1, 39-56 : « En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.

Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : «Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car lorsque j’ai entendu tes paroles de salutation, l’enfant a tressailli d’allégresse au-dedans de moi. Heureuse, celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur.»  

Marie dit alors : «Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur. Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race à jamais.»

Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle. »

Ainsi, l’Immaculée est l’opposée de Satan. Elle le remplace et il le sait. Cet échange divin – Marie prenant la place de Satan – est révélé dans l’hymne de Marie, le Magnificat.

Marie est la porteuse d’espérance : en enfantant l’Espérance faite Homme, Jésus, Libérateur du Nouveau Peuple de Dieu.

Marie est l’espérance des apôtres, de nos ancêtres, des prêtres, des mères, des épouses, des souffrants, de l’Église, des pèlerins, des fondateurs et fondatrices.

Prenons la route qu’a prise Marie et marchons avec Elle pour vivre. Ainsi nous pourrons mieux accueillir le plan de Dieu (Annonciation), partager notre joie et notre charité (Visitation), donner Dieu au monde (Nativité), découvrir notre filiation divine (qui est ma Mère?), se faire ambassadeur du Christ (Cana), offrir son Fils (Passion et Eucharistie), vivre en ressuscité (Pâques), être rassuré et accompagné dans notre mission de témoigner de son Fils (Pentecôte).

Que Marie soit toujours notre espérance afin de réussir notre vie et la mission que le Christ nous a confiée.

O Marie, ma Mère et ma Reine, je me donne entièrement à vous. Je vous consacre ma liberté, ma volonté, mon cœur et tout mon être sans réserve.

Mère très aimante, puisque je vous appartiens, je vous prie de me garder et de me protéger comme votre propre bien. Amen.

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