Que regrettez-vous, âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ?
Nous regrettons de ne pas avoir suffisamment aimé Marie, la Sainte Mère de Dieu. Elle est un raccourci pour nous conduire sur le chemin du Cœur de Jésus. Elle est une puissante avocate car elle ne supporte pas de voir ces enfants au Purgatoire.
Consacrez-vous à Dieu par le Cœur Immaculé de Marie, elle vous protégera des embûches du démon. Priez le saint Rosaire et confiez-vous a elle. Placez aussi vos enfants et toute votre famille sous sa protection maternelle.
Prions : Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous te supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans ta Gloire, afin qu’elles commencent des maintenant à te bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen. Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.
Notre Père et Je vous Salue Marie. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !
***
Voici venu le jour de joie
Éblouissant de sa lumière ;
Voici que la Reine des vierges
Gravit le céleste chemin.
Voici qu’autour d’elle s’avance
La claire légion des anges
Et derrière elle, célébrée,
La cohorte des vierges saintes.
A tous il est bon de croire ;
Brillant du céleste diadème,
Voici qu’Il court à sa rencontre ;
Le Christ, le Christ naquit d’elle !
Bien plus que la gloire des anges,
Ce rameau pur et sans péché,
Au trône du Père avec Lui,
En fameux gage il le rapporte.
La cité du règne céleste
Et sa plénière dignité
Honorent du Prince la Mère,
De leurs vœux et de leur honneur.
Avec eux chantons l’allégresse
Dans le triomphe de ce jour,
Et dans sa joie, célébrons Dieu,
Louons Dieu et Le supplions.
Accomplissons de cette fête
Les éclatants enseignements ;
Va, mon âme, implore et supplie,
Vous, mes lèvres, chantons la joie.
Saint Odilon de Mercoeur (961-1049), cinquième abbé de Cluny,
promoteur de la « Paix de Dieu » et de la fête des défunts, le 2 novembre.
***
Seigneur, donne-nous des saints :
pas seulement des hommes dévoués et généreux
mais des hommes de Dieu,
des hommes pour qui Dieu est tout.
Pas seulement des hommes fraternels,
attentifs à toutes les misères
mais des hommes qui ne vivent que pour toi,
des hommes qu’on ne pourrait regarder sans te voir,
qu’on ne pourrait écouter sans t’entendre.
Aie pitié de nous, Seigneur.
Nous avons besoin de saints.
Seigneur, donne-nous des saints.
MOIS DU ROSAIRE – jour 31 – Les cinq Mystères Glorieux
(Nous les célébrons habituellement le mercredi et le dimanche)
1 La Résurrection de Jésus :
La Foi (en l’Amour de Dieu) (Mt 28, 5-8 et //)
Représentez-vous Jésus ressuscitant par sa propre vertu, le troisième jour après sa mort, et sortant du tombeau tout rayonnant de gloire, pour nous associer à Son triomphe.
Fruit : Le changement de vie, c’est-à-dire, la résurrection spirituelle.
Élévation à Jésus : O Divin Rédempteur, dans un Mystère où tu triomphes de tout, triomphe aussi de mon cœur, et ne permets pas que je demeure dans le tombeau du péché. Sauveur adorable, fais un dernier effort de Bonté et de Miséricorde; fend le rocher de mon cœur; les pierres mêmes ne te résistent pas.
Parle, Seigneur, et ta voix pénétrera au fond du tombeau, et m’élèvera, avec toi, au-dessus de la corruption de mes défauts, pour être un nouveau trophée de ta Victoire.
Élévation à Marie : O Marie, la plus heureuse des mères, à la vue de Votre Divin Fils ressuscité, l’amertume de Votre Douleur a été changée en un sentiment de joie ineffable. A Dieu ne plaise que je veuille changer Votre joie en deuil et en tristesse !
Mais j’ai besoin de Votre secours, pour m’affermir dans les plus saintes résolutions; daignez donc m’obtenir la grâce de manifester en moi la vie glorieuse de Jésus-Christ, afin que ma conduite soit, aux yeux de tous, une image vivante et un témoignage solennel de Sa Résurrection.
Réciter ensuite la dizaine d’Ave terminée par le Gloire au Père.
2 L’Ascension :
L’Espérance chrétienne, le désir du Ciel (Mc 16, 19-20 et //)
Représentez-vous Jésus-Christ accompagné de Ses disciples sur le Mont des Oliviers, les bénissant et s’élevant au Ciel en leur présence, porté sur une nuée qui le dérobe à leurs yeux, et après leur avoir dit: « Voici que Je suis avec vous jusqu’à la consommation des siècles ».
Fruit: Le désir du ciel et le mépris dit monde.
Élévation à Jésus : O Divin Jésus, toi qui es monté au ciel pour m’y préparer les grâces que tu me réserves ; accorde-les-moi et répand sur moi avec profusion toute sorte de bénédictions spirituelles, afin qu’après avoir été ici-bas pur et saint en ta présence, je puisse entrer aussi un jour dans les demeures éternelles.
Élévation à Marie : O Marie, je suis votre enfant adoptif, et, en vertu de cette adoption, Votre Divin Fils est monté au Ciel pour m’y préparer une place; obtenez-moi la grâce de la mériter par l’ardeur de mes désirs, par la ferveur de mes prières et par l’innocence de ma vie, afin que je puisse un jour entrer en possession de ce céleste héritage.
Réciter ensuite la dizaine d’Ave terminée par le Gloire au Père.
3 La Pentecôte :
La descente du Saint-Esprit en nos âmes (Ac 2, 1-13)
Représentez-vous Jésus-Christ assis à la droite de son Père et envoyant, selon sa promesse, son Esprit-Saint qui descend et s’arrête sur chacun de ses Apôtres sous la forme de langue de feu. Rappelez-vous les effets que cette descente du Saint-Esprit produisit.
Fruit: Le recueillement et la pureté.
Élévation à Jésus : O Divin Sauveur, aimable Jésus, qui, pour mettre le dernier sceau à l’œuvre de notre rédemption, as envoyé ton Esprit-Saint pour éclairer, purifier et embraser nos âmes; fais-Le descendre au fond de mon cœur, avec toute la plénitude de ses dons et l’abondance de ses grâces.
O Esprit consolateur, Don du Très-Haut, Doigt de Dieu, Source de Lumière, renouvelle en moi les effets que tu as produis dans les Apôtres.
Élévation à Marie : O Marie qui avez été remplie du Saint-Esprit avec les Apôtres et qui avez été digne de devenir Son plus beau sanctuaire, obtenez de Votre Divin Fils que je sois toujours docile aux inspirations de la grâce, afin de conserver toujours, comme un dépôt précieux, les dons et les fruits du Divin Esprit.
Réciter ensuite la dizaine d’Ave terminée par le Gloire au Père.
4 La Dormition et l’Assomption de la Vierge Marie :
Un pur amour de Jésus et de Marie, la grâce d’une bonne mort (Ap 12, 14-16)
Représentez-vous la Sainte Vierge dans la maison du Disciple bien-aimé où Elle termina une vie céleste dans un transport du plus tendre amour divin, et fut retirée du tombeau par les Anges qui la portèrent dans les cieux.
Fruit: L’union avec Dieu.
Élévation à Jésus : O Jésus qui as comblé de gloire ta Sainte Mère lors de son Assomption, préserve-moi de la corruption des vices, afin que mon âme épurée par ta grâce, s’élève dans le Ciel après ma mort et te glorifie éternellement.
Élévation à Marie : O Mère de Dieu, Chef-d’œuvre de la grâce, ornée des plus sublimes vertus pour être le Temple vivant de la divinité, le terme de Votre exil est arrivé. Votre Amour, comprimé par une si longue attente, a brisé, par un dernier effort, les liens du corps ; et Votre âme affranchie s’est envolée dans les joies éternelles pour s’y reposer au sein de la Divinité.
Obtenez-moi la grâce de me détacher des choses de la terre, et de n’avoir plus d’autre désir ici-bas que d’être réuni, dans le ciel, avec Vous, pendant toute l’éternité.
Réciter ensuite la dizaine d’Ave terminée par le Gloire au Père.
5 Le Couronnement de Sainte Marie dans le Ciel :
La Persévérance (une grande dévotion à Marie) (Ap. 12, 1-3)
Contemplez Marie élevée au-dessus de tous les Anges et de tous les Saints, sur un trône de gloire, et couronnée par Son Divin Fils comme Reine du Ciel et de la terre.
Fruit: La confiance en la sainte Vierge.
Élévation à Jésus : O Jésus, je t’adore dans cette gloire ineffable à laquelle tu as associé Marie, et dont tu as mesuré la communication et l’étendue sur ta puissance et ta tendresse. La gloire dont tu l’as couronnée, comme Reine du Ciel et de la terre, était tout à la fois la récompense de Ses mérites, et le glorieux apanage de Sa Maternité Divine.
O mon aimable Sauveur, rends-moi digne d’entrer aussi en participation de la béatitude des cieux. Tu veux des âmes de foi, livrées entièrement aux opérations de ta grâce, et fidèles à correspondre à ses divines impulsions. Je m’abandonne donc à toi sans réserve, afin que mon cœur détaché de tout, devienne l’image du tien.
Élévation à Marie : O Reine des Anges et des hommes, Vous êtes dans les cieux, au-dessus des Archanges et des Séraphins; Vous êtes supérieure en gloire à tous les Saints, comme Vous l’êtes en vertus et en mérites; Votre pouvoir auprès de Votre Fils égale Votre Amour pour Lui et Votre tendresse pour nous.
O Marie, Médiatrice des Chrétiens, canal de toutes les grâces, refuge des pécheurs, consolation des affligés et protectrice de tous les peuples et de tous les empires, nous nous jetons avec confiance dans le sein de Votre Miséricorde; montrez que Vous êtes notre Mère.
Réciter ensuite la dizaine d’Ave terminée par le Gloire au Père.
Consécration à la Très Sainte Vierge
O Reine du Ciel, je me prosterne devant Vous pour vous adresser les profonds hommages que je Vous dois, comme à la Mère de mon Dieu. Pénétré d’une reconnaissance toute filiale, je Vous rends de solennelles actions de grâces pour tous les bienfaits que Vous m’avez obtenus du Ciel, et me consacre, ô Vierge Sainte, à votre service.
A cet effet, je prends la résolution de dire tous les jours, en Votre honneur, au moins une dizaine du Saint rosaire qui nous rappelle les Mystères de Votre Divin Fils, Vos grandeurs et Vos vertus. Par combien de faveurs signalées n’avez-Vous pas en tout temps récompensé Vos serviteurs fidèles à réciter le rosaire !
Je me propose de Vous honorer par mon zèle pour Votre gloire, par mes prières, mon assiduité aux offices, et par la sainte et fréquente réception des Sacrements, avec le secours de Votre Sainte protection, que je réclame.
O Marie ! Je veux imiter Vos vertus, Votre amour pour le recueillement; je ne m’écarterai jamais des règles saintes de la modestie et de cette vertu qui Vous est si agréable; c’est par la pratique de cette belle vertu, qui nous rend semblables aux Anges, que je Vous montrerai que je suis Votre enfant, comme j’éprouverai, ô Marie, par les effets sensibles de Votre généreuse tendresse, que Vous êtes ma Mère. Ainsi soit-il.
Fin du Mois du Rosaire
D’après le manuel de Liège 1847
REINE DE TOUS LES SAINTS
« Tu es bénie entre toutes les femmes! » (Le 1, 42). « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre » (Le l, 35). En toi nous désirons adorer, au plus haut degré, Dieu pour le don de la sainteté offerte aux hommes en Jésus-Christ.
Daigne toi aussi présider notre prière pour les défunts, par laquelle l’Église couronne, en un certain sens, la joie de la solennité de tous les Saints.
Jean-Paul II, Osservatore Romano 45, 0611-1984
CONSÉCRATION À NOTRE-DAME DU SAINT ROSAIRE.
Les Associés pourront répéter de temps à autre cette formule de consécration, spécialement le samedi et les jours de fête de la sainte Vierge, aux pieds de ses autels.
Permettez-moi, ô Vierge immaculée, Reine du saint Rosaire, de vous prendre aujourd’hui pour ma mère, ma patronne, mon asile, mon refuge et ma protection ; je yeux vous donner mon cœur, mon corps, mon âme, tont mon être, et après Dieu, vous aimer par-dessus tonte chose. Heureux celui qui vous consacre son amour ! N’êtes-vous pas, ô Vierge bénie ! plus belle que les Anges, plus belle que l’astre des nuits, plus brillante que le soleil ?
Ne surpassez-vous pas le lis en splendeur ? N’êtes-vous pas , comme un jardin de délices, la mère bien-aimée et sans tache de Jésus, la fille chérie du Père, réponse choisie entre mille ? qui pourrait donc vous refuser son cœur ? Je vous donne le mien, car vous êtes belle, enrichie de toutes les grâces, comblée de toutes les perfections. Je vous le donne encore, ô Marie ! parce que la reconnaissance m’en impose le pressant devoir.
Vierge sainte, le monde vous doit la vie de la grâce ; vous êtes la nouvelle Ève ; en vous le genre humain trouve sa joie, sa paix, sa réparation, son salut, sa consolation, son espoir. Il voit justement en vous le rappel des exilés, le retour des bannis, la mère des orphelins, la lumière de ceux qui sont plongés dans les ténèbres, le port très sûr de ceux qui sont battus par la tempête.
Et moi spécialement, ô Mère de bonté ! j’ai contracté à votre égard une dette d’amour que toute l’ardeur des Séraphins serait incapable d’acquitter.
Vous avez toujours eu votre cœur ouvert pour moi ; vous m’avez retiré de l’abîme : vous m’avez défendu constamment contre les attaques réitérées de l’enfer; vous ayez été ma force, mon courage, mon guide, mon soutien dans le désert de la vie, mon étoile parmi les écueils de cette mer orageuse du monde, si fertile en naufrages
N’est-il pas juste, aimable Reine du saint Rosaire, de vous aimer, de vous bénir et d’être vos chevaliers pour vous glorifier sans cesse ?
Je me dévoue donc à votre service, et vous promets une fidélité inviolable. Mourir, et mille fois mourir plutôt que de trahir la foi de mon serment. O Reine du saint Rosaire, prenez possession de tout mon être, et commandez-y en souveraine! Bannissez de mon corps et de mon âme tout ce qui vous déplaît ; sanctifiez mon cœur, redressez ses inclinations perverses et purifiez ses intentions !
Oui, désormais je veux suivre vos inspirations, vivre sous votre regard maternel, et n’agir que pour vous plaire ; vos désirs seront mes désirs, vos joies seront mes joies, vos douleurs seront mes douleurs, car vous êtes toute mienne, et je suis tout vôtre pour l’éternité !
O Mère bien-aimée ! veuillez me permettre de vous demander en ce moment spécialement trois choses :
1° Un cœur bien pur, pour bien vous aimer et bien aimer Jésus ;
2° Un jour qui vous soit consacré pour mourir entre vos bras, en prononçant des actes parfaits d’amour ;
3° La grâce de faire partie du Chœur privilégié, qui dans le ciel, aux pieds de votre trône, doit à jamais chanter vos louanges.
Je demande plus que je ne donne ; mais, Vierge sainte, n’êtes-vous pas infiniment riche et puissante ? Les pécheurs convertis par vous ne forment-ils pas dans le ciel votre plus belle couronne ? Sauver mon âme sera donc un nouveau diamant ajouté à votre diadème ?
Et puis, Reine du saint Rosaire, la place d’un chevalier de votre garde n’est-elle pas à vos pieds, dans le ciel comme sur la terre ? Vous me protègerez donc durant cette vie, vous m’assisterez à l’heure de ma mort, vous recueillerez mon âme au dernier soupir, et vous l’introduirez dans les tabernacles éternels, où elle vous aimera et vous louera à tout jamais, en union avec les Anges et les Saints. Ainsi soit-il.
Audience générale: la confirmation, sacrement de la croissance dans l’Esprit Saint
Devant les fidèles réunis place Saint-Pierre, le Pape a souligné l’importance de la confirmation, sacrement de l’Esprit Saint marquant les fidèles du sceau du Christ. La confirmation doit être le point de départ d’un engagement actif dans la vie de l’Église selon le Saint-Père.
PAPE FRANÇOIS
AUDIENCE GÉNÉRALE
Place Saint-Pierre
Mercredi 30 octobre 2024
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résumé
Chers frères et sœurs,
Nous poursuivons notre réflexion sur l’action de l’Esprit-Saint dans la vie de l’Église. Son action sanctifiante nous parvient en particulier par la Parole de Dieu et les sacrements. La confirmation est, par excellence, le sacrement de l’Esprit. L’imposition des mains communique de manière visible et charismatique l’Esprit Saint. Saint Paul insiste sur l’onction indélébile que donne l’Esprit Saint aux fidèles qui sont comme marqué d’un sceau.
La confirmation est pour chaque fidèle ce que la Pentecôte a été pour toute l’Église. Si le baptême est le sacrement de la naissance, la confirmation est celui de la croissance et donc du témoignage. Il est lié à la maturité de l’existence chrétienne. Ainsi il ne doit pas être une dernière étape mais plutôt le point de départ d’un engagement actif dans la vie de l’Église.:
Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les groupes venus, de la Guadeloupe et des diocèses de Paris, Belfort-Montbéliard et de Laval. Ravivons-en nous le don de l’Esprit, que nous avons reçu à la confirmation, pour témoigner à nos contemporains, par nos vies, de l’amour de Dieu pour tout homme. Que Dieu vous bénisse.
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Cycle de catéchèse. L’Esprit et la Mariée. Le Saint-Esprit guide le peuple de Dieu à la rencontre de Jésus, notre espérance. 11. «Il nous a oints et a apposé son sceau sur nous.» Confirmation, sacrement du Saint-Esprit.Chers frères et sœurs, bonjour !
Aujourd’hui, nous poursuivons la réflexion sur la présence et l’action du Saint-Esprit dans la vie de l’Église à travers les sacrements.
L’action sanctifiante de l’Esprit Saint nous parvient d’abord par deux canaux : la Parole de Dieu et les sacrements. Et parmi tous les sacrements, il y en a un qui est, par excellence, le sacrement du Saint-Esprit, et c’est sur lui que je voudrais m’attarder aujourd’hui. C’est le sacrement de confirmation ou de confirmation.
Dans le Nouveau Testament, outre le baptême d’eau, un autre rite est mentionné, celui de l’imposition des mains, qui a pour but de communiquer l’Esprit Saint de manière visible et charismatique, avec des effets similaires à ceux produits sur les Apôtres. à la Pentecôte. Les Actes des Apôtres rapportent un épisode significatif à cet égard.
Ayant appris que certains en Samarie avaient accepté la parole de Dieu, ils envoyèrent Pierre et Jean de Jérusalem. «Ils sont descendus – dit le texte – et ont prié pour eux afin qu’ils reçoivent l’Esprit Saint ; car il n’était encore descendu sur aucun d’eux, mais ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors ils leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit » (8 : 14-17).
À cela s’ajoute ce qu’écrit saint Paul dans la deuxième Lettre aux Corinthiens : « C’est Dieu lui-même qui nous confirme, avec vous, dans le Christ et nous a donné l’onction, nous a scellés et nous a donné la garantie. de l’Esprit dans nos cœurs » (1.21-22). Le dépôt de l’Esprit. Le thème du Saint-Esprit comme « sceau royal » avec lequel le Christ marque ses brebis est à la base de la doctrine du « caractère indélébile » conféré par ce rite.
Au fil du temps, le rite de l’onction a pris la forme d’un sacrement à part entière, prenant des formes et des contenus différents selon les époques et les différents rites de l’Église. Ce n’est pas ici le lieu de retracer cette histoire très complexe. Ce qu’est le sacrement de confirmation dans la compréhension de l’Église me semble être décrit de manière simple et claire par le Catéchisme des adultes de la Conférence épiscopale italienne.
Il est dit ainsi : « La Confirmation est pour chaque croyant ce que la Pentecôte fut pour toute l’Église. […] Elle renforce l’incorporation baptismale au Christ et à l’Église et la consécration à la mission prophétique, royale et sacerdotale. Communiquer l’abondance des dons de l’Esprit […]. Ainsi, si le baptême est le sacrement de la naissance, la confirmation est le sacrement de la croissance. C’est pour cette raison qu’il est aussi le sacrement du témoignage, car celui-ci est étroitement lié à la maturité de l’existence chrétienne. » [1]
Le problème est de savoir comment faire en sorte que le sacrement de Confirmation ne soit pas réduit, en pratique, à une « extrême-onction », c’est-à-dire au sacrement de « départ » de l’Église. On dit que c’est le « sacrement des adieux », car une fois que les jeunes le disent, ils partent et reviennent ensuite pour le mariage. C’est ce que disent les gens. Mais il faut veiller à ce qu’il soit le sacrement du début de la participation active à la vie de l’Église.
C’est un objectif qui peut nous paraître impossible étant donné la situation actuelle dans toute l’Église, mais cela ne signifie pas que nous devons cesser de le poursuivre. Il n’en sera pas ainsi pour tous ceux qui seront confirmés, enfants ou adultes, mais il est important qu’il en soit ainsi pour au moins certains qui seront alors les dirigeants de la communauté.
À cette fin, il peut être utile de se faire aider dans la préparation au sacrement par des fidèles laïcs qui ont eu une rencontre personnelle avec le Christ et ont fait une véritable expérience de l’Esprit. Certains disent l’avoir vécu comme un épanouissement en eux du sacrement de Confirmation qu’ils ont reçu étant enfants.
Mais cela ne concerne pas seulement les futurs candidats à la confirmation ; cela nous affecte tous à tout moment. Avec la confirmation et l’onction, nous avons reçu, nous a assuré l’Apôtre, également les arrhes de l’Esprit qu’il appelle ailleurs « les prémices de l’Esprit » (Rm 8, 23). Il faut « dépenser » ce dépôt, profiter de ces prémices, ne pas enterrer sous terre les charismes et les talents reçus.
Saint Paul exhortait son disciple Timothée à « raviver le don de Dieu reçu par l’imposition des mains » (2 Tim 1,6), et le verbe utilisé suggère l’image de celui qui souffle sur le feu pour en raviver la flamme. Voilà une belle étape pour l’année jubilaire ! Retirez les cendres de l’habitude et du désengagement, devenez, comme les relayeurs des Jeux olympiques, porteurs de la flamme de l’Esprit. Que l’Esprit nous aide à faire quelques pas dans cette direction !
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[1] La vérité vous libérera. Catéchisme pour adultes. Libreria Editrice Vaticana 1995, p. 324.
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Salutations
Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les groupes venus, de la Guadeloupe et des diocèses de Paris, Belfort-Montbéliard et de Laval. Ravivons-en nous le don de l’Esprit, que nous avons reçu à la confirmation, pour témoigner à nos contemporains, par nos vies, de l’amour de Dieu pour tout homme. Que Dieu vous bénisse.
Mes pensées vont aux jeunes, aux malades, aux personnes âgées et aux jeunes mariés. Nous sommes désormais proches de la solennité de la Toussaint : je vous invite à vivre cet anniversaire de l’année liturgique, au cours duquel l’Église veut nous rappeler un aspect de sa réalité : la gloire céleste des frères qui nous ont précédés sur le chemin. de la vie et qui maintenant, dans la vision du Père, veulent être en communion avec nous pour nous aider à atteindre le but qui nous attend.
Et nous prions pour la paix. La guerre grandit ! Pensons aux pays qui souffrent tant : l’Ukraine tourmentée, la Palestine, Israël, le Myanmar, le Nord-Kivu et de nombreux pays en guerre. Prions pour la paix ! La paix est un don du Saint-Esprit et la guerre est toujours – toujours, toujours – une défaite.
À la guerre, personne ne gagne ; tout le monde est perdant. Prions pour la paix, frères et sœurs. Hier, j’ai vu que 150 innocents ont été mitraillés : qu’est-ce que les enfants ont à voir avec la guerre ? Les familles ? Ce sont les premières victimes. Nous prions pour la paix.