Les Sept Paroles de Jésus en Croix

Les Sept Paroles de Jésus en Croix

Croix-centrale-cimetière-de-Saint-Sigismond-49
Croix-centrale-cimetière-de-Saint-Sigismond-49

C’est une série de courtes phrases que Jésus crucifié a prononcées juste avant sa mort. Elles sont tirées des quatre évangiles. Dans la Bible, sept est le chiffre de la perfection, de l’accomplissement.

Ces sept paroles appartiennent à l’accomplissement de l’œuvre du salut. Elles expriment l’amour jusqu’au bout dont Dieu seul est capable. « Sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. » (Jn 13,1)

Notre foi dans la Résurrection nous dit que la croix et le tombeau n’ont pas réduit la Parole de Jésus au silence. Ces sept paroles prononcées par Jésus en croix sont vivantes et elles font vivre. Nous les accueillons comme les clefs pour ouvrir la porte de la vie, pour enlever la pierre de nos tombeaux.

Ce sont les paroles de Jésus, vrai Dieu et vrai Homme. À ce titre, nous sommes invités à nous les approprier, à les « incarner » dans notre vie, dans les circonstances concrètes comme celles d’aujourd’hui.

Avec ces sept paroles en croix Jésus nous rejoint dans notre fragile humanité. Quand l’inquiétude, la peur et l’ombre de la mort nous guettent, ces paroles donnent la vie ! « Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. » (Jn 6,63)

Les sept dernières paroles du Christ en croix ont une magnifique structure.

Elles commencent par des paroles qui touchent ceux qui se trouvent près de la croix de Jésus.
Au centre, nous entendons un cri de détresse provoqué par l’absence de Dieu.
Elles se terminent en s’adressant directement au Père. C’est ainsi que Jésus nous introduit dans l’intimité de sa relation avec le Père.

« Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » Lc 23,34

« Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » Lc 23,43

« Femme, voici ton fils. (…) Voici ta mère. » Jn 19,26.27

« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Mc 15,34

« J’ai soif. » Jn 19,28

« Tout est accompli. » Jn 19,30

« Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Lc 23,46

Ces paroles ne peuvent être comprises qu’à la lumière de la Résurrection. Ce sont les paroles d’espérance. Qu’elles jalonnent maintenant notre chemin de Pâque, le chemin qui nous conduit par la croix vers la vie.

Nous méditerons ces paroles à partir de demain et jusqu’au Vendredi Saint.

LES TROIS HEURES, les dernières de Jésus (page 2)

Acutis et Frassati nous invitent à ne pas gaspiller notre vie, mais à la diriger vers le haut.

Acutis et Frassati nous invitent à ne pas gaspiller notre vie, mais à la diriger vers le haut.

Léon XIV vient de présider le rite de canonisation de deux jeunes laïcs Carlo Acutis et Pier Giorgio Frassati. Dans son homélie, il a rappelé leur « amour pour Jésus » et leur désir incessant de « tout donner pour Lui ». Un amour cultivé par des « moyens simples, accessibles à tous », pour vivre authentiquement la « sainteté du voisin». Voici son court message lors de l »Angélus : 

PAPE LÉON XIV

ANGÉLUS

Place Saint-Pierre
Dimanche 7 septembre 2025

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Chers frères et sœurs,

avant de conclure cette célébration tant attendue, je tiens à saluer et à remercier vous tous qui êtes venus si nombreux pour fêter les deux nouveaux saints (Carlo Acutis et Pier Giorgio Frassati) ! Je salue avec affection les évêques et les prêtres. Je salue avec déférence les délégations officielles et les Autorités distinguées.

Dans ce climat, il est bon de rappeler qu’hier, l’Église s’est également enrichie de deux nouveaux bienheureux.

À Tallinn, capitale de l’Estonie, a été béatifié l’archevêque jésuite Edoardo Profittlich, tué en 1942 pendant la persécution du régime soviétique contre l’Église. Et à Verszprém, en Hongrie, a été béatifiée Maria Maddalena Bódi, une jeune laïque, tuée en 1945 pour avoir résisté à des soldats qui voulaient lui faire violence. Louons le Seigneur pour ces deux martyrs, témoins courageux de la beauté de l’Évangile !

Nous confions à l’intercession des saints et de la Vierge Marie notre prière incessante pour la paix, en particulier en Terre Sainte et en Ukraine, ainsi que dans toutes les autres terres ensanglantées par la guerre.

Je répète aux gouvernants : écoutez la voix de votre conscience ! Les victoires apparentes obtenues par les armes, semant la mort et la destruction, sont en réalité des défaites et n’apportent jamais la paix et la sécurité ! Dieu ne veut pas la guerre, il veut la paix, et il soutient ceux qui s’engagent à sortir de la spirale de la haine et à suivre la voie du dialogue.

Texte présenté par l’Association de la médaille Miraculeuse

Neuvaine à la Nativité de Marie 9

Nativité de Marie – Neuvième jour de la neuvaine – Sainte Marie, bienheureuse enfant

Nous vous saluons enfin, Bienheureuse Enfant, ornée de toutes les vertus dans un degré infiniment supérieur aux Saints ; c’est pourquoi, Mère digne du Sauveur, vous avez mis au monde le Verbe par la puissance du Saint-Esprit. 

Annonciation - Baroche - 1582-1584 - Pinacothèque du Vatican
Annonciation – Baroche – 1582-1584 – Pinacothèque du Vatican

Évangile (apocryphe) de la nativité de Sainte Marie :

Or, en ces jours-là, c’est-à-dire au premier temps de son arrivée en Galilée, l’ange Gabriel lui fut envoyé de Dieu pour lui raconter qu’elle concevrait le Seigneur et lui exposer la manière et l’ordre de la conception.

Étant entré vers elle, il remplit la chambre où elle demeurait d’une grande lumière, et, la saluant avec une très grande vénération, il lui dit : « Je te salue, Marie, Vierge du Seigneur, très agréable à Dieu, pleine de grâce ; le Seigneur est avec toi ; tu es bénie par-dessus toutes les femmes, tu es bénie par-dessus tous les hommes nés jusqu’à présent. » 

Et la Vierge, qui connaissait déjà bien les visages des anges, et qui était accoutumée à la lumière céleste, ne fut point effrayée de voir un ange, mais son seul discours la troubla, et elle commença à penser quelle pouvait être cette salutation si extraordinaire, ce qu’elle présageait ou quelle fin elle devait avoir.

L’ange, allant au devant de cette pensée, lui dit : «Ne crains pas, tu concevras sans péché et tu enfanteras un fils. Celui-là sera grand, parce qu’il dominera depuis la mer jusqu’à la mer, et depuis le fleuve jusqu’aux extrémités de la terre. Et il sera appelé le Fils du Très-Haut, parce qu’en naissant humble sur la terre, il règne élevé dans le ciel. Et le Seigneur Dieu lui donnera le siège de David son père, et il régnera à jamais dans la maison de Jacob, et son règne n’aura point de fin. Il est lui-même le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, et son trône subsistera dans les siècles des siècles. »

La Vierge crut à ces paroles de l’ange, mais, voulant savoir la manière, elle répondit : « Comment cela pourra-t-il se faire? Car, puisque, suivant mon vœu, je ne connais point d’homme, comment pourrai-je enfanter sans cesser d’être vierge ? »

A cela l’ange lui dit : « Ne pense pas, Marie, que tu doives concevoir d’une manière humaine. Car, sans avoir de rapport avec nul homme, tu concevras en restant vierge ; vierge, tu enfanteras ; vierge, tu nourriras. Car le Saint-Esprit surviendra en toi, et la vertu du Très-Haut te couvrira de son ombre contre toutes les ardeurs de l’impureté. Car tu as trouvé grâce devant le Seigneur, parce que tu as choisi la chasteté. C’est pourquoi ce qui naîtra de toi sera seul Saint, parce que seul conçu et né sans péché, il sera appelé le Fils de Dieu. »

Alors Marie, étendant les mains et levant les yeux, dit : « Voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait suivant ta parole. »

Évangile de la nativité de Sainte Marie, ch. IX

*

« Que toute la création soit en fête et chante le saint enfantement d’une sainte femme, car elle a mis au monde un trésor impérissable. Par elle, la Parole créatrice de Dieu s’est unie à la création entière, et nous fêtons la fin de la stérilité humaine, la fin de l’infirmité qui nous empêchait de posséder le bien. La nature a cédé le pas à la grâce. Comme la Vierge Mère de Dieu devait naître d’Anne, la stérile, la nature est restée sans fruit jusqu’à ce que la grâce ait porté le sien. Il fallait qu’elle ouvre le sein de sa mère, celle qui allait enfanter « le Premier-né de toute créature », en qui « tout subsiste » (Col 1,15-17). Joachim et Anne, couple bienheureux ! Toute la création vous est redevable ; par vous, elle a offert au Créateur le meilleur de ses dons : une mère digne de vénération, la seule mère digne de celui qui l’a créée ». (Saint Jean Damascène)

Prières quotidiennes

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