L’ADMIRABLE FÊTE DE L’ASSOMPTION

L’ADMIRABLE FÊTE DE L’ASSOMPTION

Marie reine de la paix - Vatican
Marie reine de la paix – Vatican

Chaque soir, l’office de Vêpres se termine sur une prière en l’honneur de la Bienheureuse Vierge Marie : le Salve Regina. C’est un chant, disons-le, qui date, avec ses images de la terre comme d’un exil et d’une vallée de larmes. Nous n’aimons plus beaucoup ces expressions. Mais il serait dommage que les chrétiens ne sentent plus que leur vraie patrie est au-delà.

C’est ce que nous signifie l’Assomption, la grande fête que l’on ne saurait passer sous silence ! Le Christ n’est-il pas ressuscité pour cette victoire-là? « S’il n’y a pas de résurrection des morts, dit saint Paul, le Christ non plus n’est pas ressuscité. » (1 Co. 15, 13-19).

C’est pour nous communiquer cette glorification et cette vie éternelle que le Seigneur sort du tombeau, désormais en mesure de « transformer notre corps de misère en un corps semblable à son corps de gloire, par la puissance qui le rend capable même de s’assujettir l’univers » (Ph. 3, 21).

Le triomphe de Marie est donc le nôtre : elle le préfigure d’autant plus que nous sommes solidaires. Car elle est de notre lignage, et par conséquent sa glorification ne témoigne pas seulement de celle qui nous est promise : en même temps, elle la prépare.

Si Marie est notre mère en effet, comment séparerait-elle son sort de ses enfants ? Jésus disait à ses disciples au moment de mourir : « Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi. » (Jn 14, 3)

A l’œuvre de son Fils, la Vierge n’a cessé de collaborer. Elle était au pied de la croix, rachetant si bien le monde par son union aux souffrances de Jésus qu’elle en a mérité de nous recevoir tous comme ses enfants.

Elle est donc, par le fait même, associée au rayonnement de grâce, de vie et de gloire du Christ ressuscité, et d’autant plus efficacement qu’entrée dans le ciel, c’est-à-dire dans l’éternel et l’omniprésent, elle peut désormais, comme Dieu, être partout avec nous, en mère experte et attentive.

Y aurait-il moins de souffrances aujourd’hui ? Quant à l’exil, c’est ainsi que saint Paul ou saint Pierre caractérisent la vie terrestre (2 Co. 5, 6; Hé. 11, 14; 1 P. 2, 11). Mais de toutes façons, il y a dans cette prière quelques invocations qui peuvent bien aider notre amour et notre confiance pour la Sainte Vierge. « Notre miséricorde, notre vie, notre douceur, notre espoir, notre avocate »…

Mais tout cela, c’est le Christ ! Elles conviennent en effet si directement au Christ d’abord, que de les adresser à une autre que lui ne peut manquer de nous rappeler combien sont étroitement liés, dans notre dévotion, Jésus et sa mère.

Comment pourrions-nous donner ces titres à sa mère, sinon parce que Jésus est le fruit de ses entrailles et qu’il lui appartient par conséquent de nous le donner : Et Jésus le fruit béni de vos entrailles, après l’exil, montre-le nous, douce Vierge Marie. « Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post exilium ostende ».

Neuvaine pour l’Assomption – 9ème et dernier jour : L’Espérance

Neuvaine pour l’Assomption – 9ème et dernier jour : L’Espérance

Dormition
Dormition

De tonte évidence, le chemin de Marie, surtout à partir de la Pentecôte, devient un chemin d’espérance. C’est un chemin qui se poursuit essentiellement en compagnie du Ressuscité.

À partir de la Pentecôte, le chemin de Marie n’est que le chemin de silence et de témoignage de la communauté primitive, jusqu’à ce que la tradition nous parle de la sereine dormition de Notre Dame et de sa glorieuse Assomption dans les cieux. Ici nous sommes en face de la plénitude du mystère de Marie : sa Pâque.

Le mystère de l’Assomption de Notre Dame est essentiellement un mystère d’espérance, avant tout parce qu’il nous enseigne à regarder – et à désirer ardemment – ce qui est définitif. Notre monde a besoin d’espérance ; mais d’une espérance qui le mette en route vers ce qui est pleinement bon, vers la jouissance de Dieu, vers la communion inaltérable et la rencontre, vers la construction d’une société définitivement nouvelle, vers la possession du ciel nouveau et de la terre nouvelle où habitera la justice.

Marie accompagne notre chemin d’espérance vers la rencontre du Seigneur. Nous avons la certitude qu’elle nous donne constamment à Jésus, qu’elle nous aide à découvrir quotidiennement son visage et à nous appuyer sur sa fidélité, qu’elle nous prépare en vue de la rencontre et qu’elle nous montrera, à la fin de notre pèlerinage, le fruit béni de son sein.

Oraison

Ensemble : Réjouis-toi, Marie, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi, tu es bénie entre les femmes et Jésus, ton enfant, est béni …

Neuvaine à Marie Reine – premier jour

Neuvaine à Marie, Reine des Cœurs, du monde et de l’univers

Du 14 au 22 août  – Fête de Marie Reine 

Introduction

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Marie, c’est la Reine des cœurs, du monde et de l’univers, que nous allons prier pendant neuf jours. Jésus partage sa royauté universelle du ciel, avec celle qui a tout partagé avec lui sur la terre.

Voilà pourquoi Marie est Reine du ciel et de la terre. Dans les litanies de Lorette on l’appelle : Reine des Anges, Reine des Patriarches, Reine des Prophètes, Reine des Apôtres, Reine des Martyrs, Reine des Confesseurs, Reine des Vierges, Reine de tous les Saints, Reine conçue sans le péché originel, Reine élevée aux Cieux, Reine du très Saint Rosaire, Reine de la paix.

Nous vous proposons ces neuf jours de prières, pour redécouvrir pourquoi il est si important de prier Marie, en tant qu’associés de la Médaille Miraculeuse.

Premier jour de la neuvaine – Pourquoi une telle haine du démon envers Marie ?

Genèse 3, 1-6: « Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme: Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin? La femme répondit au serpent: Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n’en mangerez pas et vous n’y toucherez pas, de peur que vous ne mouriez.

Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez pas; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea. »

Marie, est la nouvelle Eve. Le serpent, Satan, hait la Bienheureuse Vierge Marie qu’il a, depuis l’origine, méprisée.

Depuis deux millénaires, il fait tout ce qui est en son pouvoir pour décourager sa dévotion et inculquer la haine à son égard.

Avez-vous remarqué que ce sont les dévotions et dogmes mariaux qui suscitent les plus fortes réactions chez ceux qui rejettent l’Église ?

Même certains catholiques sont embarrassés par la dévotion envers la Sainte Vierge, arguant le fait que nous ne devrions pas être trop extrêmes dans cette vénération.

Peut-être que, vous aussi, vous vous êtes déjà demandé pourquoi l’Église tient l’Immaculée en si haute estime. Pourquoi Dieu a-t-il choisi de l’utiliser dans son œuvre de rédemption. Pourquoi une telle haine de Satan envers la Vierge, et pourquoi devrions-nous être ses serviteurs dévoués ?

Seigneur, sois béni, car tu as donné à la Vierge Marie un cœur sage et docile pour qu’elle accomplisse parfaitement ta volonté ; un cœur nouveau et doux, où tu pourrais graver la loi de l’Alliance nouvelle ; un cœur simple et pur, pour qu’elle puisse concevoir ton Fils en sa virginité et te voir à jamais ; un cœur ferme et vigilant pour supporter sans faiblir l’épée de douleur et attendre avec foi la résurrection de ton Fils.

O Marie, ma Mère et ma Reine, je me donne entièrement à vous. Je vous consacre ma liberté, ma volonté, mon cœur et tout mon être sans réserve.

Mère très aimante, puisque je vous appartiens, je vous prie de me garder et de me protéger comme votre propre bien. Amen.

Prières quotidiennes (page 2)

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