En ce 4 août, mémoire de saint Jean-Marie Vianney, prêtre. Curé de la paroisse d’Ars, au diocèse de Belley, pendant plus de quarante ans, jusqu’à sa mort en 1859, il accomplit son ministère d’une manière admirable par sa prédication, sa prière continue et son exemple de pénitence.
Chaque jour, il catéchisait enfants et adultes, réconciliait les pénitents, et une telle charité, puisée dans la sainte Eucharistie comme à sa source, resplendissait en lui qu’on venait de loin rechercher ses conseils, et qu’il conduisit à Dieu, avec sagesse, un grand nombre de personnes. (Martyrologe romain)
A ce propos, voici ce qu’ a dit le Pape François, lors de l’Angélus du 4 août 2013 : « Je voudrais assurer un souvenir particulier pour les curés et tous les prêtres du monde, car aujourd’hui on fait mémoire de leur saint patron: saint Jean -Marie Vianney. Cher frères, nous sommes unis dans la prière et la charité pastorale. »
Sixième jour de la neuvaine – Jésus, l’Élu de Dieu
La nuée lumineuse de la présence divine couvre le sommet de la montagne. Du milieu de la nuée, une voix se fait entendre : «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, mon Élu, écoutez-le ! »
La voix du Père, qui résonne d’en haut, proclama Jésus son Fils bien-aimé comme dans le Baptême dans le Jourdain, en ajoutant : « Écoutez-le ! » (Mt 17,5).
Ces paroles donnent à la scène de la Transfiguration tout son sens.
Pourquoi Jésus change-t-Il d’aspect ? Pourquoi s’enveloppe-t-Il de lumière ?
Ce n’est pas pour offrir aux apôtres un spectacle impressionnant et confortant; C’est pour traduire, à l’extérieur le témoignage solennel que le Père rend à son Fils. Et le Père lui-même donne une conclusion pratique à la vision : «Écoutez-le ! ».
Une grâce extraordinaire ne produit son effet que si elle nous rend plus attentifs et plus obéissants à la Parole divine.
Pour nous, il ne reste que l’ordre divin, clamé du nuage : « Écoutez-le ! »
Écouter et obéir sont cousins germains. Il nous faut donc obéir à Jésus qui dit de monter avec lui sur la montagne. Obéir à Jésus qui commande le silence. Obéir à Jésus qui entraîne vers Jérusalem, en gardant les yeux fixés sur les réalités d’en haut, pour être sûrs de bien voir celles d’en bas.
Pour entrer dans la vie éternelle, il faut écouter Jésus, le suivre sur le chemin de la croix, en portant dans le cœur comme Lui, l’espérance de la résurrection. Sauvés dans l’espérance. Aujourd’hui nous pouvons dire : « Transfigurés dans l’espérance ».
Ce n’est qu’au moment d’entendre la voix du Père qu’ils ont pris peur. Souvent nous ne nous rendons pas compte à quel point le Christ est impliqué en nos vies – il est constamment là.
Pourtant, à un certain point, sa voix devient forte et clair et nous commençons à avoir peur, comme si sa présence nous était complètement étrangère. C’est pourquoi le Christ nous dit, « n’ayez pas peur ! » et c’est pourquoi son Vicaire sur la terre, le pape, le répète constamment.
Seigneur, nous te prions de nous aider à comprendre que c’est toi qui es la source de la connaissance.
Aide-nous à entendre ta voix et à la suivre en toute confiance.
Gloire et louange à notre Dieu, éblouissant de sainteté!
Ta transfiguration révèle ta lumière qui veut se donner aux hommes.
Cinquième jour de la neuvaine – Construction de l’Église universelle
Pierre voudrait se fixer dans la béatitude de la Transfiguration. Il suggère à Jésus la construction de trois tentes. Ainsi un fidèle, au début de sa vie spirituelle, désire prolonger les «consolations», les moments de douceur intime. Jésus laisse sans réponse la suggestion de Pierre.
Ni aux premiers disciples, ni à nous mêmes il n’est permis de se soustraire aux durs travaux de la pIaine et de s’établir dès maintenant dans une paix qui n’appartient qu’à la vie future.
Avant de jouir de cette paix et de cette gloire, il faut travailler, il faut pâtir.
Si tu étais resté avec ton maître sur la montagne, ô Pierre, les promesses qui t’ont été faites n’auraient pas eu d’effet : tu n’aurais pas été l’introducteur au royaume des cieux ; le ciel n’aurait pas été ouvert au larron ; la tyrannie de la mort n’aurait pas été détruite ; l’enfer n’aurait pas rendu sa proie ; les patriarches n’auraient pas été délivrés des enfers ; la nature humaine n’aurait pas été revêtue de l’immortalité.
Le Seigneur a des desseins plus grands que ceux que tu formes toi-même : il t’a proposé, non la construction de trois tentes, mais la construction de l’Eglise universelle. Ce que tu voulais faire, ce sont tes disciples qui le feront et qui construiront sur cette montagne trois temples en l’honneur du Christ, de Moïse et d’Elie
(Saint Jean Damascène : Homélie sur la Transfiguration, 16).
Alors oui, faisons-lui confiance, même si, comme les trois disciples, nous ne savons pas encore ce que signifie « ressusciter ».
Nous t’en prions, Seigneur, que ta lumière vienne illuminer nos vies ! Que ta Parole nous rende capables de revenir vers toi, de tout notre cœur ! Que ton Esprit nous révèle le sens de toute chose et nous cheminerons vers toi dans l’intelligence de la foi, Dieu fidèle pour les siècles des siècles.
Seigneur Jésus, enseigne-nous à te prier et à te connaître intimement. Ouvre nos cœurs à ta parole et à tes promesses.
Gloire et louange à notre Dieu, éblouissant de sainteté!
Ta transfiguration révèle ta lumière qui veut se donner aux hommes.