l’amour de Marie pour nous

l’amour de Marie pour nous

Je vous salue, Marie
Je vous salue, Marie

Marie est toute puissante, parce qu’elle est Mère de Dieu; Marie est pleine de bonté pour nous, parce qu’elle est notre Mère. (Jean 19, 27.)

Parce qu’elle est Mère de Dieu, son fils lui dit : « Parce que j’ai été formé de ton sang, que tu m’as porté neuf mois dans ton sein ; parce que tu m’as allaité, parce que tu as pris soin de mon enfance ; en un mot, parce que tu m’as aimé plus que tous les autres, tu seras la dispensatrice de mes grâces, la protectrice des justes, le refuge des pécheurs, tout ce que tu demanderas te sera accordé. »

Parce qu’elle est notre Mère, Marie interpose sans cesse pour nous son autorité ; elle ne cesse de présenter à son Fils les entrailles qui l’ont porté, les seins qui l’ont allaité, les tendres soins qu’elle a eus pour lui, et surtout les douleurs incroyables qu’elle a endurées au pied de la croix pour nous enfanter avec lui à la grâce et à la vie éternelle. Jésus ne  résiste pas à des sollicitations si pressantes et accorde aux prières de Marie  ce qu’elle sollicite en notre faveur.

Voilà les causes de la confiance que les fidèles ont toujours eue en la protection de Marie ; peut-il y en avoir de mieux établie ? Recourons donc à Marie comme à la fille bien-aimée de notre Créateur, qui lui a donné pouvoir ; recourons à elle comme à la Mère de notre Sauveur, à laquelle il ne refuse rien ; recourons à elle comme à une puissante protectrice auprès du Saint-Esprit, qui lui a confié ses grâces et ses trésors.

Sixième jour : le Sang du Crucifiement

Sixième jour : le Sang du Crucifiement

Crucifiement- Philippe de Champaigne 1602-1674
Crucifiement Philippe de Champaigne 1602-1674

A larges flots, le Sang a coulé quand, avec des clous, on a fixé, à coups de marteau, les pieds et les mains du Rédempteur à la croix. Mais ce Sang ruisselle avec plus d’abondance encore depuis qu’on l’a laissée retomber, avec violence, dans l’ouverture destinée à la recevoir : « Pardonne-leur, » s’écrie Jésus,  » mon Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font.  »

Si leur haine ignore le mystère d’iniquité qu’ils viennent d’accomplir, ton amour sait, ô Jésus, que tes pieds et tes mains ont été percées pour l’expiation de nos démarches coupables et de nos œuvres perverses : que pour te créer ici-bas, par le sacrement de l’ordre, des représentants, d’autres christs  puissent continuer ton œuvre de réparation et, autres victimes, se laisser plutôt crucifier et immoler que de te trahir.

Ô Rédempteur bien-aimé, oui le Calvaire a tout mérité ; mais que deviendrions-nous, malgré tes souffrances et ton Sang répandu, si l’autel, si le prêtre n’étaient là pour nous appliquer continuellement les mérites de ton sacrifice ?

Sois à jamais béni et remercié, Sauveur Jésus, d’avoir institué le ministère presbytéral, — c’est-à-dire d’avoir communiqué à des hommes le pouvoir de remettre les péchés, de réaliser le signe du pain en ton corps, du vin en ton Sang, et de perpétuer les bienfaits du Calvaire.

En retour de cette grâce insigne, accorde-nous d’aider efficacement l’Église, et dans ses œuvres apostoliques et dans l’œuvre de la sanctification personnelle de ses prêtres, en offrant souvent, à leur intention, et ton Sang précieux et nos humbles mérites. Ainsi soit-il.

Que les effusions sept fois renouvelées de ton Sang précieux, ô Jésus, reçoivent à jamais les bénédictions, les actions de grâces du ciel et de la terre, et nous assurent la vie éternelle ! Ainsi soit-il.

Marie immaculée, ma douce souveraine et ma tendre mère, je vous en supplie, mettez entre mes péchés et la justice divine, au moment suprême de la mort, le mystère de votre immaculée conception et le Sang que votre divin Fils répandit dans la voie douloureuse. Ainsi soit-il.

Litanies du Précieux Sang et Supplique

Hymne ADORO TE DEVOTE de saint Thomas d’Aquin

Sainte Maria Goretti, martyre à 12 ans

Sainte Maria Goretti, martyre à 12 ans (+ 1902)

Sainte Maria Goretti
Sainte Maria Goretti

C’est l’un des thèmes préférés des Passions des martyrs que celui de la vierge chrétienne qui accepte de mourir plutôt que de sacrifier sa chasteté. Or il se trouve que cela a été vécu au seuil du dernier siècle à quelques dizaines de kilomètres de Rome, dans ces Marais Pontins qui furent jusqu’à nos jours synonyme de pestilence et de misère.

Maria est née au village de Corinaldo en Italie, dans un univers frappé de plein fouet par la crise économique. Elle est l’aînée de six enfants et, de ce fait, reçoit très jeune de lourdes responsabilités, aidant sa mère dans les tâches domestiques.

Elle les assume avec sérénité et piété afin de permettre à ses parents d’assurer la subsistance de la famille. Malgré l’exil dans une métairie des Marais Pontins, près de Nettuno dans le Latium, la mort précoce du père et une promiscuité difficile, Maria, à 12 ans, rayonne par sa vie intérieure.

La jeune Maria Goretti avait douze ans et elle venait de faire sa première communion, quand elle eut à résister aux avances répétées d’un garçon de dix-huit ans, Alessandro Serenelli, dont la famille exploitait la même ferme que sa mère. Maria ne cède pas: « Non Alexandro, dit-elle, c’est un péché; Dieu ne veut pas, tu irais en enfer. » Fou de passion, le jeune homme la frappa de quatorze coups de poinçon (5 juillet 1902).

Maria mourut le lendemain, à l’hôpital de Nettuno, dans de grandes souffrances, ayant pardonné à son meurtrier et après avoir déclaré : « Pour l’amour de Jésus, je lui pardonne et je veux qu’il vienne avec moi en Paradis. »

Alessandro se convertira en prison. Quarante-cinq ans après la mort de Maria, il assistera à son procès de béatification avant de finir ses jours comme jardinier dans un monastère franciscain. En 1950, le pape Pie XII devait canoniser en présence de sa vieille maman celle qu’il appelait « l’Agnès du 20e siècle ».

« Assurément, nous ne sommes pas tous appelés à subir le martyre. Mais nous sommes tous appelés à posséder la vertu chrétienne. Notre activité persévérante ne devra jamais se relâcher jusqu’à la fin de notre vie. C’est pourquoi on peut parler aussi d’un martyr lent et prolongé. » Pie XII à la canonisation de sainte Maria.

« Marietta – c’est ainsi qu’on l’appelait familièrement – rappelle aux jeunes du troisième millénaire que le véritable bonheur exige du courage et un esprit de sacrifice, le refus de tout compromis et d’être disposé à payer en personne, même par la mort, la fidélité à Dieu et à ses commandements. » (Jean-Paul II, le 6 décembre 2003 pour la clôture du centenaire de la mort de Maria Goretti)

En raison de son histoire spirituelle, de la force de sa foi, de sa capacité à pardonner son bourreau, elle figure parmi les saintes les plus aimées du XXe siècle.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

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