SOIXANTE-QUATORZIÈME LECTURE : Du Baptême
Salvos nos fecit Deus per lavacrum regenerationis… ut justificati gratia ipsius, haeredes simus secundum spem vitae aeternae.
Dieu nous a sauvés par l’eau de la régénération, afin qu’étant justifiés par sa grâce, nous soyons héritiers de la vie éternelle. Tite 3.
Quand vous m’avez accordé la grâce du Baptême, ô mon Dieu ! je n’étais pas en état de connaître la grandeur de ce bienfait, ni de vous en remercier. Vous m’avez prévenu de l’abondance de vos miséricordes, dans le temps que je ne pouvais ni les désirer ni les sentir.
Maintenant je connais le don ineffable que vous m’avez fait, et je vous en rends mes très-humbles actions de grâces. J’avais été conçu dans le péché ; mais, par le Baptême, vous m’en avez délivré : j’étais, par ma naissance, l’esclave du démon, et vous m’avez adopté pour votre enfant ; je n’avais reçu de mes parents qu’une vie périssable, et vous m’avez communiqué une vie divine.
Vous n’avez pas fait la même grâce à tant de peuples infidèles, qui ne vous connaissent pas, ô mon Dieu ! j’ai eu le bonheur de naître dans le sein de l’Église catholique, et d’une famille chrétienne ; qu’avais-je fait pour mériter cette préférence ? je ne la dois qu’à votre miséricorde.
Un don si précieux et si peu mérité, exige de moi la plus vive reconnaissance. Ah ! Seigneur, je veux vous la témoigner, en estimant la qualité de Chrétien plus que tous les titres du monde, en ne faisant jamais rien qui soit indigne d’un enfant de Dieu.
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse
NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm