TRENTE-CINQUIÈME LECTURE : Je crois la vie éternelle.
Ibunt hi in supplicium aeternum, justi autem in vitam aeternam.
Les méchants iront dans un supplice éternel, et les justes dans une vie éternelle. Matthieu 25.
Je comprends, ô mon Dieu ! pourquoi vous nous rappelez si souvent dans l’Évangile au souvenir des biens et des maux de la vie future, de cette vie où la vertu sera récompensée sans mesure, et le crime puni sans miséricorde ; c’est que les biens de ce monde ne sont rien en comparaison de ceux que vous préparez aux justes dans le ciel ; c’est que les maux qu’on peut souffrir sur la terre n’ont aucune proportion avec ceux dont vous menacez les méchants dans l’enfer.
Vous voulez que nous n’ayons que du mépris pour la vie présente, qui passe comme un songe, et que nous occupions notre esprit de la pensée de celle qui doit suivre, et qui ne finira jamais.
Le temps que nous passons sur la terre est un temps d’épreuves : si nous sommes fidèles à accomplir votre sainte loi, nous sommes assurés d’une éternité de bonheur ; si, au contraire, nous vivons dans le péché, nous sommes menacés d’une éternité de malheur.
Pénétrez, Seigneur, mon esprit et mon cœur de la crainte de l’enfer, afin que cette crainte salutaire, me détourne du péché ; inspirez-moi le désir, afin qu’il me soutienne dans la pratique de la vertu ; faites-moi la grâce de n’oublier jamais que la vie présente ne m’a été donnée que pour en mériter une autre, qui sera éternelle.
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse
NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm