CINQUIÈME LECTURE : Providence de Dieu
Attingit a fine usque ad finem fortiter, et disponit omnia suaviter.
Sa sagesse atteint avec force depuis une extrémité jusqu’à l’autre, et elle dispose tout avec douceur. (Sagesse 8)
Je crois, ô mon Dieu ! que tout ce qui m’arrive ne peut m’arriver que par votre ordre ou par votre permission, et je m’abandonne sans réserve à la conduite de votre providence. Vous savez ce qui me convient beaucoup mieux que je ne le sais moi-même, vous connaissez mes besoins et ma faiblesse ; disposez de moi, réglez tout selon votre bon plaisir : je veux tout ce que vous voulez.
Dans l’adversité comme dans la prospérité, dans la maladie comme dans la santé, je bénirai, j’adorerai votre providence ; vous êtes mon créateur, mon Dieu, mon père, puis-je mettre mon sort en de meilleures mains ?
Vous n’abandonnerez pas un enfant qui met toute sa confiance en vous. Tant que j’aurai cette confiance, rien ne pourra me nuire ; tout me deviendra utile, et tournera à mon avantage.
Si j’ai quelque chose à souffrir, je ne considérerai pas la main de l’homme qui me frappe ; je n’envisagerai que votre volonté qui le permet pour mon bien ; et plein de soumission pour votre volonté sainte, j’accepterai cette affliction comme une chose que vous savez m’être utile, et comme un moyen que votre sagesse emploie pour assurer mon bonheur éternel.
Comment pourrais-je douter de votre attention paternelle sur moi ? Combien de preuves touchantes ne m’avez-vous pas données de votre amour ! Toute ma vie n’est qu’une suite de bienfaits que vous m’avez accordés. Votre providence m’a conduit jusqu’à présent comme par la main : je serais bien ingrat, si, après tant de grâces reçues, je me défiais de votre bonté.
Charles François LHOMOND – DOCTRINE CHRÉTIENNE EXPLIQUÉE (1783)
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse
NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm