CENT DEUXIÈME LECTURE : TROISIÈME DEMANDE DU NOTRE PÈRE
Fiat voluntas tua, sicut in caelo et in terra
Que votre volonté soit faite en la terre comme au ciel.
Je ne puis me sauver, ô mon Dieu ! qu’en faisant votre volonté, en gardant vos commandements. Votre loi est sainte, et mon bonheur consiste à l’observer ; je m’y soumets de tout mon cœur ; elle sera désormais la règle inviolable de ma conduite : c’est la résolution que je prends en votre présence.
Vous voulez, ô mon Dieu ! que je sois docile aux avis et aux instructions de ceux qui ont autorité sur moi ; leur désobéir, c’est désobéir à vous-même ; j’aurai pour eux la déférence que je leur dois, je renonce à cette opposition naturelle que je sens à obéir, je combattrai ce fond d’orgueil qui me porte à leur résister ; s’ils me font quelques reproches, je les souffrirai en paix, et je n’aurai, en les souffrant, d’autres regrets que ceux de les avoir mérités.
Vous voulez que je remplisse exactement les devoirs de mon état ; je tâcherai de ne manquer à aucun, et d’employer avec fidélité tous les moments à la prière, ceux qui sont consacrés à ce saint exercice ; au travail, le temps qui y est destiné ; et ce sera pour vous plaire, ô mon Dieu ! que je m’acquitterai de ces devoirs.
Mais, hélas ! que deviendront ces résolutions, si vous ne m’aidez de votre grâce ? Je vous la demande, Seigneur, au nom de mon Sauveur, qui n’est venu au monde que pour accomplir votre volonté, et qui s’est rendu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix.
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse
NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm