CENT TROISIÈME LECTURE : QUATRIÈME DEMANDE DU NOTRE PÈRE
Panem quatidianum da nobis hodie
Donnez-nous aujourd’hui notre pain de chaque jour.
Oserai-je le dire, ô mon Dieu ! dès que vous êtes notre Père, cette qualité vous engage à nourrir vos enfants.
Je viens donc à vous comme à la source de tous les biens ; en vous représentant mes besoins temporels, je ne vous demande point un superflu qui me serait nuisible par l’abus que j’en ferais ; je ne vous demande que ce qui m’est nécessaire pour vivre d’une manière convenable à mon état.
Ce n’est point avec inquiétude pour l’avenir que je vous adresse cette prière, c’est seulement pour aujourd’hui ; demain je vous présenterai mes vœux tout de nouveau : il est bien juste que chaque jour je reconnaisse devant vous mon indigence, que chaque jour je rende hommage à votre pouvoir souverain.
Mais ce que je vous demande surtout, ô mon Dieu ! c’est de pourvoir aux besoins de mon âme ; c’est votre parole qui la nourrit, c’est votre grâce, c’est l’auguste sacrement de votre corps et de votre sang.
Ah ! Seigneur, cette nourriture céleste m’est infiniment plus nécessaire encore que les aliments corporels. La vie de l’âme est bien plus précieuse que celle du corps. Remplissez mon âme de votre sainte doctrine ; faites que je la goûte, que je la médite, et que je m’en nourrisse continuellement.
Répandez sur moi l’abondance de votre grâce ; qu’elle soit ma force et mon appui dans l’extrême faiblesse où je suis. Recevez-moi souvent à la table sainte ; que j’y coure avec empressement ; que je fasse mes délices de ce pain des anges qui donne la vie éternelle.
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse
NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm