CINQUANTE-DEUXIÈME LECTURE : Vous ne déroberez point.
Non facies furtum. Exode 20.
Vous me défendez, ô mon Dieu, de faire tort à mon prochain ; et s’il m’arrivait de commettre quelque injustice, vous m’ordonnez de la réparer. Je sens l’équité de cette loi, et je m’y soumets de tout mon cœur. Je veux que l’on soit juste à mon égard, je dois donc l’être moi-même envers les autres.
Grâce au fond de droiture que vous avez mis dans mon cœur, et à la bonne éducation que votre providence me procure, le vol me fait horreur, et il n’y a point de crime pour lequel je me sente plus d’éloignement.
Conservez et fortifiez en moi ces sentiments, ô mon Dieu ! faites que je ne m’écarte jamais des lois de la plus exacte probité ; et que toute ma vie, dans quelque état, dans quelque situation que je me trouve, elles soient la règle de ma conduite, et que je sanctifie, par des motifs chrétiens, une probité qui, sans cela, serait toute humaine, toute naturelle, et qui, en m’attirant l’estime des hommes, ne mériterait pas cette récompense éternelle à laquelle vous m’appelez.
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse
NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm