QUATRE-VINGT DIX-NEUVIÈME LECTURE : Oraison dominicale ; ce qu’il faut demander à Dieu
Videte qualem caritatem dedit nobis Pater, ut filii Dei nominemur et simus.
Considérez quel amour le Père nous a témoigné, de vouloir que nous soyons appelés, et que nous soyons en effet les enfants de Dieu. 1 Jean.3.
Vous me permettez, ô mon Dieu ! vous m’ordonnez même de vous appeler mon Père, ce nom si cher à mon cœur me répond de votre tendresse pour moi, et m’assure vos miséricordes. Vous êtes mon Père, et le meilleur de tous les Pères.
Que pourriez-vous me refuser qui me fût véritablement utile ? Je ne vous demande, ô mon Père ! que ce que vous m’avez vous-même appris à vous demander ; je vous adresse les paroles mêmes que vous m’avez enseignées ; c’est vous qui m’avez dicté la prière que je vous fais : vous voulez donc l’exaucer, vous voulez m’accorder toutes les demandes qu’elle renferme.
Je ne désire rien autre chose ; tous mes véritables besoins y sont exposés. Qu’il est doux, qu’il est consolant pour moi, de savoir que j’ai dans le ciel un Père infiniment riche, infiniment puissant et infiniment bon, qui veut remédier à tous mes maux, et m’enrichir de tous les biens !
O mon Père, mon tendre Père ! je me présente devant vous avec une confiance pleine et entière, avec la confiance d’un enfant, je répands mon âme dans votre sein paternel. Que vous êtes bon de me regarder ; de me traiter comme votre enfant !
Qui suis-je, ô mon Dieu, pour être honoré de cette auguste qualité, et pour en ressentir tous les avantages ? Je suis votre enfant, que peut-il me manquer ? A ce titre, je puis tout demander, je suis sûr de tout obtenir.
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse
NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm