QUATRE-VINGT-ONZIÈME LECTURE : De la fréquente communion
Animam esurientem satiat bonis.
Il remplit de biens une âme qui est affamée. Psaume 106.
Vous nous invitez, ô mon Dieu, à cette table sainte, où vous êtes vous-même notre nourriture spirituelle ; vous désirez de voir vos enfants environner souvent votre saint autel ; vous faites vos délices d’habiter en eux, et de les combler de vos faveurs ; mais ils résistent à vos tendres invitations : vous les appelez, et ils vous fuient ; ils n’écoutent ni votre voix, ni celle de votre Église.
Est-ce la crainte qui les arrête. Vous demandez, à la vérité, des dispositions dans ceux qui vous reçoivent ; mais ces dispositions, ils peuvent les acquérir avec votre grâce ; mais s’ils craignent de communier mal, ils ne doivent pas craindre moins de ne pas communier, et de mourir faute de cette nourriture.
Ah ! Seigneur, ce n’est pas la crainte qui m’éloigne de la communion, c’est mon peu d’amour pour vous. Si je vous aimais, je renoncerais sans peine à tout ce qui m’en rend indigne, si je vous aimais, je ferais des efforts pour mériter de m’en approcher souvent.
Donnez-le moi, ce saint amour, ô mon Dieu ! allumez-le dans mon cœur, et il n’y aura plus d’obstacles capables de me détourner de la sainte communion ; alors mon âme soupire après vous, comme le cerf altéré soupire après une source d’eau vive ; alors je ne trouverai point de consolation plus douce que celle de m’unir à vous, point de douleur plus sensible que celle d’être privé de la divine Eucharistie.
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse
NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm