QUATRE-VINGT-SEIZIÈME LECTURE : Nécessité de la Prière
Orationi instate, vigilantes in ea.
Persévérez et veillez dans la prière. Colossiens 4
A qui m’adresserai-je dans mes besoins, sinon à vous, ô mon Dieu ! qui êtes l’auteur et la source de tout bien ? Quel autre que vous peut me consoler dans mes peines, me fortifier dans mes combats ?
Environné de dangers, agité par mes passions violentes, je sens que je ne suis rien, et que je ne puis rien de moi-même ; mais vous m’ordonnez, ô mon Dieu ! de recourir à vous, de vous représenter souvent ma faiblesse, d’implorer votre secours.
Je puis donc, quoique je ne sois que cendre et poussière, je puis, je dois même vous parler avec confiance, m’entretenir avec vous, vous exposer mes misères, déposer toutes mes inquiétudes dans votre sein paternel.
Donnez-moi, ô mon Dieu, la grâce de la prière, qui attire toutes les autres grâces ; formez vous-même dans mon cœur ces désirs ardents qui s’élèvent toujours jusqu’au trône de votre miséricorde ; que ce saint exercice devienne ma plus douce consolation.
Oui, Seigneur, quand je vous parle avec la confiance d’un enfant, votre oreille est attentive aux cris que je pousse vers vous ; vous écoutez toutes mes paroles ; vos yeux sont ouverts sur moi ; vous voyez les larmes que je répands en votre présence ; votre cœur paternel s’attendrit, et vous me répondez intérieurement : rassurez- vous, je serai votre force; avec moi vous pouvez tout.
Alors la paix et la joie renaissent dans mon âme, et je m’écrie : soyez à jamais béni, ô mon Dieu ! de m’avoir commandé un exercice qui est le remède assuré de tous mes maux.
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse
NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm