SOIXANTE-DIX-NEUVIÈME LECTURE : Sur le respect humain
Qui me erubuerit et meos sermones, hunc Filius hominis erubescet, cum venerit in majestate sua, et Patris, et sanctorum Angelorum.
Si quelqu’un rougit de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme rougira aussi de lui, quand il viendra dans sa gloire et dans celle de son Père et de ses saints Anges. Luc 9, 26.
Hélas ! Seigneur, si au jour du jugement vous refusez de reconnaître pour vos enfants ceux qui, par respect humain, n’auront osé pratiquer votre sainte loi, que ferai-je, moi qui ai si souvent cette indigne faiblesse à me reprocher ?
Je l’avoue, ô mon Dieu, mille fois, pour ne pas déplaire aux hommes, je vous ai déplu ; j’ai négligé le bien que j’approuvais, et j’ai fait le mal que je haïssais, j’ai osé paraître impie, et j’ai rougi de paraître chrétien.
Ah ! Seigneur, je vous demande pardon de cette lâcheté ; je veux sincèrement l’éviter désormais, et m’en corriger ; je ne rougirai plus de votre Évangile ; je veux me déclarer hautement pour la vertu, et pratiquer le bien sans crainte.
Je me mets peu en peine de ce que les hommes diront de moi ; qu’ils en pensent tout ce qu’ils voudront ; qu’ils se moquent de ma conduite ; pourvu qu’elle vous plaise, ô mon Dieu ! je suis content.
Recevez mes regrets, agréez mes résolutions, soutenez mon courage. Je renonce au monde pour me jeter dans vos bras ; si j’ai tout à craindre de ma faiblesse : j’ai tout à espérer de votre bonté.
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse
NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm