SOIXANTE-TROISIÈME LECTURE : Vendredi chair ne mangeras, [ni le samedi mêmement].
Nous sommes invités à faire abstinence de viande le vendredi, surtout les vendredis du temps du Carême (en souvenir de la Passion du Christ). Le samedi aussi, comme autrefois, pour ceux qui comprennent le sens de cette privation.
Je suis pécheur, ô mon Dieu ! et un pécheur ne peut se sauver sans faire pénitence. Si les mortifications qui doivent satisfaire à votre justice étaient laissées à mon choix, je n’aurais pas le courage de me les imposer à moi-même : l’Église, pour soutenir ma faiblesse, me prescrit celles que je dois pratiquer.
C’est un motif de plus pour m’y déterminer ; et les œuvres qu’elle me commande en ont plus de valeur devant vous : l’obéissance leur donne un nouveau prix ; unies, d’ailleurs, avec celles de tous les fidèles, elles en sont plus propres à vous faire une sainte violence ; je dois m’estimer heureux de trouver, dans cette union, de quoi suppléer à l’imperfection de ma pénitence.
J’observerai fidèlement, ô mon Dieu, la loi de votre Église, et l’exemple de ceux qui la violent, n’ébranlera jamais ma résolution ; je l’observerai moi-même dès à présent, et dans la suite je la ferai respecter par tous ceux qui dépendront de moi. Je gémirai des scandales dont je serai témoin, mais je ne les imiterai jamais.
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse
NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm